Guide 2024 décret BACS pour le contrôle des bâtiments tertiaires
En 2022, EFICIA réalise des économies équivalentes aux consommations d’une ville comme Avignon
Encore un cap franchi !
EFICIA améliore encore les économies d’énergies produites pour le compte de ses clients en 2022 pour atteindre 200GWH soit, l’équivalent d’une ville de 90 000 habitants.
Et tandis que les pouvoirs publics et les grands acteurs du marché s’affairent à chercher des solutions pour limiter l’impact des prix de l’énergie sur leur portefeuille, nos clients, nos partenaires ont déjà depuis bientôt 10 ans, enclenché la machine de la transition énergétique.
Notre leitmotiv : mettre notre énergie à vous aider à économiser la vôtre.
La méthode
Un système vertueux, 100% intégrée, basé sur le traitement de données extérieures, l’analyse de caractéristiques techniques, les usages des occupants et bien évidemment sur de l’intelligence énergétique. Une solution innovante et globale qui maximise en continu vos consommations d’énergies pour les rendre durables tout en simplifiant l’exploitation technique de votre parc et en optimisant le confort de vos occupants.
Les objectifs du pilotage énergétique version EFICIA
Viser la sobriété énergétique en limitant les consommations au maximum. Le 6 octobre 2022, le gouvernement dévoilait son plan de sobriété énergétique, afin de réduire la consommation du pays de 10 % d’ici 2024. Pour atteindre cet objectif, le plan propose 15 mesures phare. Les solutions d’EFICIA entrent parfaitement dans ce cadre.
Éviter, réduire ou compenser les impacts environnementaux en réduisant les consommations en énergie. Notre solution contribue à diminuer les émissions des bâtiments pour lutter contre les menaces du changement climatique qui pèsent sur notre société.
Contribuer à amortir la hausse des prix de l’énergie. Le contexte actuel fortement marqué par la hausse structurelle des prix de l’énergie mène les entreprises à chercher de nouvelles solutions afin d’en limiter l’impact et de diminuer leurs factures.
Répondre aux exigences réglementaires. Certaines injonctions en France sont déjà à l’oeuvre notamment au travers des décrets Tertiaire et BACS, fixant l’obligation d’atteindre une réduction des consommations énergétiques des parcs tertiaires de 60 % d’ici 2050. De son côté le décret BACS impose d’ici 2025, la mise en œuvre d’une solution de pilotage de l’énergie comme celle d’EFICIA.
Intégrer les enjeux liés au bien-être au travail en améliorant le confort thermique et la productivité des occupants (employés, clients, prestataires).
Les Français seraient-ils devenus soudainement plus vertueux ?
Toutes les enquêtes d’opinion montrent que les Français et notamment les jeunes générations ont des craintes sur l’avenir de notre monde en particulier sur les questions d’écologie. En effet, d’après un sondage de LCI, l’éco-anxiété gagne 74% des Français, 85% d’entre eux redoutent l’apparition de phénomènes liés au dérèglement climatique dans leur région d’ici à 5 ans. Nous devrions donc pouvoir nous réjouir des annonces de RTE sur la baisse de 8,5% de nos consommations énergétiques dont l’état a fait largement la promotion.
Pourtant pouvons-nous considérer que cette diminution est attribuable à une prise de conscience collective des enjeux et à des changements profonds dans nos usages ? Il est évident que l’impact d’une réglementation qui s’est durcie en France avec le décret tertiaire oblige un certain nombre d’acteurs économiques à prendre des mesures en faveur de pratiques plus vertueuses. Pour autant, à l’échelle de la population, il est difficile d’attribuer ces résultats à des changements profonds dans nos modes de consommation. La raison principale de cette baisse est directement liée à la crise de l’énergie et à l’augmentation sans précédent des prix de fourniture obligeant de nombreux particuliers et professionnels à changer leurs usages créant au passage des risques d’exploitation pour de nombreuses petites et moyennes entreprises. Les encouragements de l’état auront eu finalement peu d’effet même si les politiques publiques visant à contenir les effets de hausse peuvent être perçues comme une aide précieuse.
En France, les nouvelles normes de construction depuis déjà plusieurs années ont contribué largement à rendre nos bâtiments moins énergivores. Pour autant qu’en est-il des bâtiments existants qui représentent la majorité du parc ? L’évolution des consciences est une réalité mais elle est lente et les moyens d’action pour lutter contre nos dérives énergétiques sont encore trop peu développés.
Le changement de nos habitudes devra donc passer par l’éducation et l’impact de chacun dans cet effort nécessairement collectif.
Au-delà de cette conscience généralisée nous sommes convaincus que la modification de nos usages doit passer par un renforcement de l’innovation et des technologies permettant de mieux consommer. La marge est importante et la mise en place de règles de gestion plus vertueuses est une obligation si nous voulons transformer durablement notre approche vis-à-vis du défi du siècle.
La mise en œuvre de technologies et de services permettant aux bâtiments d’être moins énergivores est une des clés. Les réponses se trouvent déjà en partie dans l’écosystème constitué d’entreprises innovantes qui œuvrent au quotidien pour transformer les mentalités et les habitudes notamment par la mise en œuvre d’outils souvent peu coûteux et non intrusifs.
Comme disait la chanson « pour les jeunes de l’an 2000 ce n’est plus le même deal » et l’état devra participer à cette démocratisation et participer encore plus à la promotion des solutions existantes qui ont fait leurs preuves pour atteindre nos objectifs de sobriété.
Baisse moyenne des consommations énergétiques : est-ce suffisant?
RTE a récemment confirmé la baisse de consommation énergétique nationale limitant ainsi les risques de coupure.
Alric Marc, fondateur d’EFICIA, expert du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires et collectivités, commente cette tendance :
« RTE annonce 8,5% de baisse en moyenne de consommation énergétique à l’échelle du pays sur les quatre dernières semaines par rapport à la période de référence 2014-2019, avant la crise sanitaire. Cela comprend bien entendu les résultats de l’effort collectif enclenché en fin d’année 2022 mais pas seulement. En effet, nombre d’entreprises ont été contraintes de fermer ou de réduire drastiquement leur activité pour faire face aux prix de l’énergie trop élevés. Une décision subie plutôt qu’encouragée par des ambitions de sobriété énergétique.
S’il est difficilement possible de discerner la part de la baisse qui est attribuable aux problèmes économiques de celle résultant d’une volonté de faire des économies d’énergie ; il est évident que le poids des efforts de sobriété reste important puisque la baisse dure depuis plusieurs mois et que nous ne sommes pas en période de récession.
Entreprises et particuliers sont donc parvenus à économiser de l’énergie uniquement grâce à leurs efforts et ce n’est pas dû seulement à la baisse des températures du chauffage. Autrement, il y aurait beaucoup plus de plaintes liées à l’inconfort thermique ! Ce qui signifie que les bâtiments sont simplement mal gérés énergétiquement et qu’il y a des économies rapides à aller chercher en changeant ses habitudes de consommation et en faisant appel à des systèmes de pilotage peu coûteux et non intrusif.
Il est vrai que le prix de l’énergie sur le marché a reculé en ce début d’année 2023, prix qui seront appliqués en 2024. Cependant, il reste bien au-dessus des niveaux de prix que nous avons connus avant la crise énergétique. »
Les collectivités : un parc de bâtiment complexe face à la flambée des prix
Cet hiver, nombre de collectivités ont été amenées à prendre des décisions pour faire face à la hausse des prix de l’électricité : fermeture de piscines, de musées, réduction des décorations de Noël, baisse des températures dans les écoles, etc. Et la plupart des collectivités ont dû renégocier leurs contrats énergétiques, prenant conscience de la hausse et de la versatilité des prix de l’énergie, voyant pour certaines leur budget énergie multiplié par quatre voire cinq.
« Il est un peu dommage d’observer que cette prise de conscience des enjeux énergétiques résulte d’une problématique budgétaire et non environnementale, mais il n’en reste pas moins important que cette prise de conscience ait eu lieu » commente Alric Marc, fondateur d’Eficia, Frenchtech experte du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires et collectivités récemment référencée par l’UGAP.
Il poursuit : « Ces dernières semaines nous ont permis de nous rendre compte que les collectivités ne savaient pas ce qu’elles consommaient réellement, d’où venait leur consommation. Une piscine ne consomme pas comme une mairie, ni comme une école, etc. Dans une collectivité, aucun bâtiment ne fonctionne comme un autre, ce qui rend particulièrement complexe la gestion et le pilotage de l’énergie. Or, il est essentiel aujourd’hui qu’elles fassent un état des lieux pour identifier comment elles consomment l’énergie et pour suivre leur consommation au jour le jour. »
Alric Marc déplore que les actions menées jusqu’alors pour réduire leur budget énergétique et participer à l’effort national aient été « des solutions à court terme, voire à très court terme.
L’objectif désormais est de faire perdurer ces gains, de les faire accepter et surtout de les faire de manière plus intelligente. Car fermer une piscine ne peut être une solution sur le long terme. A contrario, on peut faire des économies d’énergie à moyen terme en investissant pour passer l’éclairage public sur des ampoules leds, remplacer les vieilles chaufferies au fioul sur des pompes à chaleur, etc. Ce ne sont que des exemples, mais je pense que 2023 sera une année de fort investissement des collectivités dans les solutions énergétiques, que ce soit pour le chauffage, l’éclairage ou la régulation et les systèmes intelligents de pilotage énergétique. Et à plus long terme, les collectivités doivent déployer une vraie politique de gestion énergétique pour atteindre les objectifs de réduction de 40% des émissions GES fixés par l’Europe. Pour une commune, cela passe aussi par des économies d’énergie sur son parc de bâtiments et sur son parc de véhicules. Des équipes en interne vont devoir prendre en charge le sujet de l’énergie. »
Pour aller plus loin, des solutions sont d’ores et déjà accessibles pour réduire leur facture et impact énergétique, et de nouveaux métiers dédiés à l’énergie pourraient aussi d’ici peu voir le jour au sein des collectivités.
Crise de l’énergie et aides aux entreprises prolongées : entre bonne nouvelle et risque à long terme
Le montant de l’aide et les plafonds qu’elle peut atteindre (relevés à 4, 50 et 150 millions d’euros) varient en fonction de la situation de l’entreprise.
Les entreprises concernées sont les grandes consommatrices d’énergie qui ont subi une hausse des coûts d’approvisionnement de gaz naturel, d’électricité, de chaleur ou de froid produits à partir de gaz naturel ou d’électricité entre mars 2022 et décembre 2023 et dont l’activité en est particulièrement affectée. Concrètement, leurs dépenses en énergie doivent être équivalentes à au moins 3% de leur chiffre d’affaires en 2021, et leur facture doit avoir grimpé de plus de 50% par rapport à cette année-là.
Pourquoi les aides face à la flambée des prix sont importantes pour les entreprises ?
Les entreprises paient l’emballement des prix de l’énergie entre juillet et octobre 2022, période pendant laquelle les professionnels renégociaient leurs contrats annuels avec leurs fournisseurs. Dès janvier, les professionnels vont donc devoir faire face à de lourdes augmentations de leur facture et dans ce contexte, l’aide octroyée aux entreprises est essentielle et sa prolongation jusqu’à décembre 2023 est une bonne nouvelle.
Les prix de l’électricité sur le marché spot sont largement inférieurs à ceux que nous avons connu sur la fin d’année 2022 alors que paradoxalement les entreprises se retrouvent en ce début d’année avec une facture beaucoup plus importante qui ne reflète pas le prix actuel de l’énergie. Cette situation pénalise les entreprises en augmentant considérablement leurs charges d’exploitation et posant pour certaines un risque de déficit et pire pour certains.
Une situation qu’il est possible d’éviter.
Sans les aides et le rééquilibrage progressif de nos capacités de production, beaucoup d’industries auraient pu fermer ou se seraient délocalisées afin d’éviter l’inflation galopante des prix de l’énergie en France. Les dispositifs annoncés par l’état sont donc déterminant dans la gestion de cette crise et pour assurer le maintien de nombreuses activités sur notre territoire.
Ces aides sont-elles suffisantes et équitables ?
Néanmoins, il est possible que les conditions d’obtention de ces aides mettent à l’écart un grand nombre d’entreprises qui, par effet de seuil, risquent de perdre beaucoup d’argent. La question de la taille des entreprises créait un système parfois non équitable pour bénéficier d’un tarif réglementé qui rend possiblement injuste l’attribution des aides alors que les besoins et dépenses énergétiques sont les mêmes.
Ces aides ne devraient-elles pas disparaitre à terme ?
Le fait que les aides ne soient pas automatiques et qu’il y ait des démarches à suivre et des conditions d’attribution reste tout de même réaliste car il est fondamental que tout le monde prenne conscience du coût de l’énergie. Nous l’avons vu, lorsque nous fournissons des efforts et que les entreprises et les particuliers y travaillent ensemble, il est possible de générer des économies d’énergie. D’après RTE, nos efforts collectifs ont payé les derniers mois de 2022 (environ 9% d’économie en quelques semaines) et ce, sans faire d’investissements, uniquement en changeant nos usages. Ce qui est regrettable c’est qu’il aura fallu une fois de plus réagir face au risque financier et non en vertu du bien commun et des enjeux environnementaux.
Néanmoins les aides permanentes sont un risque qui pourrait créer de mauvaises habitudes. L’énergie a un coût mais avant tout un impact sur l’environnement et c’est sur ce plan qu’il faut changer nos habitudes. Nous devons nous habituer à devoir assumer des tarifs énergétiques plus élevés et, les aides devront finir par laisser place à des investissements tournés vers des usages moins polluants et rapidement moins subventionner les énergies émettrices de CO2 qui ont un coup économique et impact écologique qui n’est plus acceptable.
Père Noël, vous aussi vous pouvez faire des économies d’énergie !
Le Père Noël fabrique tout au long de l’année et livre le 25 décembre tous les jouets de Noël à tous les enfants du monde. Un budget considérable pour une seule personne qui gère des milliers de bâtiments et de lutins ! Combien pensez-vous qu’il dépense en facture énergétique et que peut-il faire pour réduire son impact sur l’environnement ?
Comme le transport de ces jouets vers les enfants se fait grâce à des rennes magiques, nous ne comptabiliserons que la fabrication des jouets, pas le transport.
✅ Le marché du jouet dans le monde représente 105 Mrd de $ environ (d’après Statista) dont 40% sont dédiés aux jouets de Noël (d’après Toy Market) – 42 Mrd de $.
✅ Partons du principe que le prix de l’énergie dans la fabrication d’un jouet représente 5% : la facture énergétique annuelle du Père Noël s’élève donc à 2,1 Mrd de $.
✅ Le processus de fabrication des jouets se déroulant dans des bâtiments à travers le monde avec de l’éclairage, du chauffage, de la climatisation et de la ventilation, il serait possible sans problème de les piloter et générer 20% d’économie d’énergie… environ soit 420 M de $ d’économie par an !
Et réduire votre impact carbone
✅ La facture énergétique du Père Noël étant de 2,1 milliards de dollars par an et 1 MWh = 150 dollars : le Père Noël consommerait donc 14TWh d’énergie pour fabriquer tous les jouets de Noël.
✅ Et 1 MWh = 200 kg de CO2 environ en moyenne, donc la fabrication des jouets par le Père Noël pèserait 2,8 M de tonnes de CO2 !
✅ Et, en pilotant ses bâtiments, EFICIA aurait pu lui faire réduire de 20% son impact sur l’environnement en réduisant ses consommations énergétiques.
🎁 Soit l’équivalent d’une ville de 56 000 habitants environ (1 français moyen émet 10 tonnes de CO2/an environ)
Au Père Noël et à tous les lutins qui fabriquent des jouets pour les enfants toute l’année : nous pouvons vous aider à générer des économies d’énergie sans perturber votre activité.
EFICIA est désormais référencé dans le catalogue multi-éditeurs de l’UGAP !
EFICIA est désormais référencé via SCC par l’UGAP et sa solution de pilotage énergétique des bâtiments est disponible au catalogue multi-éditeurs de l’UGAP.
Ce référencement constitue une nouvelle étape dans la stratégie de développement d’EFICIA et ses ambitions de poursuivre son expansion et de multiplier son réseau de partenaires.
Qu’est-ce que l’UGAP ?
L’UGAP est un établissement public industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle de deux ministères (Economie et Education Nationale). L’UGAP est une centrale d’achats publics française et est le principal organisme à effectuer cette fonction.
De par son statut de centrale d’achat et du fait de son fonctionnement en achat pour revente, l’UGAP permet aux titulaires de ses marchés de s’adresser à l’ensemble de la commande publique au travers de la signature d’un marché unique et de bénéficier d’une réduction de leurs coûts administratifs, commerciaux, et financiers.
Pourquoi passer via l’UGAP pour un marché public
Passer par la centrale d’achats permet de bénéficier de certains avantages :
- Une simplification de la commande publique : l’UGAP prend en charge l’exécution des commandes et la relation avec les fournisseurs, réduisant ainsi les coûts de procédures, de déploiement et de gestion.
- Une sécurité juridique : la réglementation relative aux marchés publics est respectée
- Un achat immédiat : l’acheteur public est dispensé de procédures en matière de publicité et de mise en concurrence, peu importe le montant de son achat
- Les marchés sont notifiés
- La mise à disposition par la centrale d’achats d’un outil permettant de réaliser les devis et les commandes, et d’en avoir le suivi en ligne
Pourquoi EFICIA est référencé auprès de l’UGAP ?
Le référencement dans le répertoire de l’UGAP est avant tout une marque de confiance, et permet surtout de rendre accessible aux collectivités les services de pilotage énergétique.
L’UGAP permet aux acteurs comme EFICIA d’accéder à l’ensemble de la commande publique via un portail et au travers de la signature d’un marché unique et de bénéficier d’une réduction de leurs coûts administratifs, commerciaux, et financiers.
L’union permet également aux collectivités d’accéder immédiatement, et sans avoir à conclure un quelconque marché, à plus d’1,4 million de références actives issues de plus de 3400 marchés actifs via une plateforme de commande en ligne.
A propos d’EFICIA
Créée en 2013, EFICIA est une jeune entreprise française innovante spécialisée dans le pilotage énergétique des bâtiments tertiaires. Pionnière sur le marché́ de la transition énergétique, elle est la première à avoir développé́ une solution globale et 100% intégrée capable d’optimiser en temps réel le fonctionnement des équipements CVC et éclairage des bâtiments grâce à̀ des algorithmes intelligents et à une équipe d’énergéticiens disponibles 24/7.
Nouveau ! Encore des fonctionnalités utiles dans l’application de suivi énergétique d’Eficia
Pas besoin d’être lié à un fournisseur d’énergie !
- Gardez un œil sur votre consommation électrique mais aussi sur celle de ses proches ou de sa résidence secondaire si vous êtes un particulier.
- Suivez et comparer la consommation énergétique de tous vos bureaux, magasins, plateformes logistiques… si vous êtes un professionnel.
Les données sont récupérées en 10 minutes pour une visualisation très détaillée qui vous permet d’analyser et comprendre vos consommations. Quelques fonctionnalités pour vous aider :
Une carte de mesure du ratio ouverture/fermeture de la veille de votre bâtiment
À quoi ça sert ?
Cette carte vous permet de visualiser en un clin d’œil les sites qui consomment le plus pendant leurs horaires de fermeture.
En général, un site bien piloté a un ratio élevé car il consomme bien plus durant les heures d’ouverture que pendant les heures de fermeture.
Cette carte s’affiche dès que vous avez renseigné une adresse postale pour au moins l’un des sites de votre organisation et que :
- Ce site contient un ou plusieurs compteurs d’électricité qui remontent des données de consommation ;
- Ce site possède une plage d’ouverture déclarée pour au moins un jour de la semaine.
Comment ça marche ?
- Chaque repère sur la carte représente un site qui a pu être géolocalisé grâce à l’adresse renseignée dans sa fiche détaillée.
- Le chiffre affiché sur le repère est le rapport, pour ce site, de la consommation durant les heures d’ouverture et de la consommation durant les heures de fermeture du jour précédent. Les horaires d’ouverture / fermeture sont celles renseignées dans la fiche détaillée du site.
- Si le site était fermé la veille, alors le ratio est calculé sur la base du dernier jour pour lequel il existe des données de consommation et ce, dans la limite d’une semaine.
- Un système d’étoiles et de jeu de couleurs permet de classifier les sites et de les comparer entre eux.
- Ce classement n’a pas valeur de jugement ; il met objectivement en avant les performances des sites et les affecte à une catégorie qui permet de les distinguer plus facilement.
Des courbes de visualisation de consommation multisite
À quoi ça sert ?
Lorsque vous avez plusieurs sites dans votre organisation et plusieurs compteurs d’électricité qui remontent de la donnée, vous pouvez visualiser soit :
- La consommation cumulée de plusieurs sites afin de connaitre le total ;
- Une courbe par site pour pouvoir comparer les sites entre eux.
Comment ça marche ?
Vous pouvez analyser différents types de courbe :
- Consommation (kWh) ;
- Puissance active (kW) ;
- Puissance apparente (kVA) ;
- Puissance réactive totale (kVAr) cette donnée dépend des compteurs et est plus rarement disponible ;
- Puissance réactive inductive (kVAr) cette donnée dépend des compteurs et est plus rarement disponible ;
- Puissance réactive capacitive (kVAr) cette donnée dépend des compteurs et est plus rarement disponible.
Un nuage de points pour suivre l’évolution de votre performance énergétique
À quoi ça sert ?
Le graphique d’évolution de la performance énergétique est un repère afin de pouvoir identifier, par rapport à une organisation que vous aurez défini, les sites qui dérivent. Pour cela, un ratio est calculé en fonction de la consommation du site en kWh par rapport à la surface de ce dernier.
Afin de pouvoir accéder à ce graphique d’évolution de la performance énergétique, il faut :
- Avoir créé vos sites ;
- Avoir rattaché les compteurs électriques à chacun des sites ;
- Avoir renseigné la superficie du site en m² au moment de la création du site.
Comment ça marche ?
- Le graphique d’évolution de la performance énergétique s’obtient automatiquement à partir du moment où vous avez saisi les informations nécessaires lors de la création du site.
- Lorsque vous arrivez sur le tableau de bord de votre parc, vous aurez un graphique reprenant l’ensemble des sites que vous possédez.
- Sur l’axe vertical apparaît la consommation en kWh du site, et sur l’axe horizontal le ratio journalier surfacique en kWh/m².
- Vous bénéficiez d’un recul sur 90 derniers jours.
- Pour faire avancer le calendrier, il vous suffit d’appuyer sur le bouton Play ou de faire glisser le curseur sur la ligne prévue à cet effet.
L’App est disponible directement depuis https://app.eficia.com/#/register
Découvrez les premières fonctionnalités de l’application de suivi énergétique d’Eficia
Le marché de l’énergie connaît une situation sans précédent, avec des tarifs d’électricité qui se sont envolés partout en Europe ces derniers mois.
Pour autant, si le gouvernement appelle à la sobriété énergétique, quelles sont les solutions qui s’offrent à vous ?
Comment pouvez-vous réduire votre consommation si vous ne savez pas réellement identifier comment l’énergie est consommée, ni quelles performances peuvent-être améliorées ?
En premier lieu, accédez à votre donnée énergétique pour pouvoir l’analyser et prendre les décisions nécessaires, grâce aux fonctionnalités disponibles sur l’application.
Alertes de dépassement de puissance souscrite
À quoi ça sert ?
Lorsque vous dépassez la puissance souscrite de votre compteur d’électricité, votre fournisseur d’énergie vous facture la surconsommation. Soyez alerté au plus vite plutôt que d’attendre la facture à la fin du mois.
Comment ça marche ?
À chaque dépassement de puissance souscrite d’un site sur lequel vous avez créé une alerte vous recevrez un mail. L’adresse mail utilisée est celle de votre compte sur l’App. Vous pouvez à tout moment vous désabonner pour ne pas recevoir de mail.
Vous pouvez choisir d’être alerté en cas de dépassement immédiat (dès la première seconde de dépassement) ou bien au bout d’un certain temps (si je dépasse plus d’une heure consécutive par exemple).
Carte de chaleur des consommations
À quoi ça sert ?
Identifiez d’un coup d’œil les heures de la semaine où vous avez le plus consommé.
Comment ça marche ?
- Chaque case de la carte représente la consommation en kWh sur 1 heure de la semaine
- Plus le carré est rouge, plus la consommation du site est importante, et inversement ; plus le carré est beige, moins la consommation en kWh est importante.
- Cela permet de distinguer en clin d’œil les plages de fortes consommations et les consommations en heure anormales (un carré rouge en milieu de la nuit par exemple)
Exemple si votre site n’est jamais ouvert le dimanche et que vos équipements tels que l’éclairage, le chauffage et la climatisation sont systématiquement éteints ce jour-là, alors vous devriez être alerté si vous constatez des cases foncées, identiques aux données des jours où tous vos équipements sont en fonctionnement.
Tableau d’impact carbone
À quoi ça sert ?
Ce tableau permet de distinguer si les émissions de carbone liées à la consommation du/des site(s) consulté(s) ont augmenté ou diminué par rapport au même mois de l’année dernière.
Ce tableau s’affiche à condition que le site que vous consultez possède un compteur télé relevable, c’est à dire un compteur dont nous pouvons récupérer les données de consommation auprès d’ENEDIS et pour lequel il existe des données de consommation à afficher pour l’un des deux mois observés.
Comment ça marche ?
Ce tableau permet de visualiser 3 indicateurs que nous calculons :
- La consommation totale du/des site(s) sur les 2 périodes observées : chaque bâtiment (immeuble, maison etc.) émet des émissions de CO2, générées en grande partie par leur consommation ;
- Les émissions carbones totales du/des site(s) sur les 2 périodes observées : l’impact des émissions de CO2 émis par la consommation est mesuré à l’aide d’une unité appeler la tonne “équivalent CO2” ;
- L’équivalent arbre en charge d’absorber les émissions : tout au long de sa vie, un arbre absorbe et rejette du CO2 dans l’environnement car il en a besoin pour pousser. Planter des arbres permet donc de compenser la pollution générée par le stockage de CO2.
L’App est disponible directement depuis https://app.eficia.com/#/register
Le décret tertiaire, dispositif crucial face à l’inflation et aux objectifs climatiques
À l’heure où l’État français vise une neutralité carbone à horizon 2050, le Dispositif Éco Efficacité Tertiaire (DEET), également appelé « décret tertiaire », n’est pas un énième coup d’épée dans l’eau. Par Alric Marc, fondateur d’Eficia
S’inscrivant dans le prolongement des rapports du GIEC et plus spécifiquement de la loi ELAN promulguée en 2018, cette nouvelle réglementation en vigueur depuis fin 2019 tend à réduire considérablement et progressivement la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de l’Hexagone, responsables à eux seuls d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Elle s’adresse aussi bien aux propriétaires qu’aux locataires de bâtiments dont la surface d’exploitation est supérieure ou égale à 1 000 m2 et constitue de fait un véritable levier de massification de la rénovation énergétique du parc tertiaire, autant public que privé.
Et sa mise en œuvre va prochainement se concrétiser par une première étape durant laquelle les entreprises devront impérativement avoir leurs données de consommation énergétique finale de 2020 et 2021 sur la plate-forme Operat de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
Une formidable opportunité pour les entreprises
Si de nombreuses mesures imposées par l’État peuvent rimer avec charge supplémentaire et complexité, ce n’est pas le cas du décret tertiaire. L’amende administrative de 1500 euros pour les personnes physiques (et 7500 euros pour les personnes morales) en cas de non-respect pourrait presque paraître facultative tant il est intéressant pour une organisation de suivre cette réglementation, sans que cela ne soit trop fastidieux.
En effet, après avoir déclaré les surfaces auxquelles elle est assujettie et choisi un seuil ou une année de référence liés aux objectifs demandés, le décret lui permet de faire un état des lieux de la construction et d’étudier toutes les solutions d’amélioration possibles pour calculer le retour sur investissement généré. Si celui-ci est inférieur à 6 ans, mais que l’entreprise décide de ne pas effectuer pas les travaux, elle est obligée de le justifier. Cependant, à dire vrai, aujourd’hui, les solutions sur le marché sont rentabilisées en 1 ou 2 ans, d’autant plus si elles sont cumulées. Ce décret constitue un facteur clé dans la levée de certains freins et va agir à plusieurs niveaux, y compris en faveur de l’éducation à la transition écologique de l’ensemble des collaborateurs. Il permet aux entreprises de découvrir des solutions performantes et de faire à termes des économies substantielles surtout en cette période où les montants des contrats de fourniture d’énergie vont potentiellement tripler.
En résumé, tout en offrant aux entreprises la possibilité d’être plus vertueuses via les différentes actions qu’elles doivent entreprendre (améliorer la performance énergétique des bâtiments ; installer des équipements performants et mettre en place des dispositifs de contrôle et gestion active de ces appareils ; faire évoluer le comportement des occupants), le décret tertiaire va permettre de limiter l’impact de l’inflation et accompagner la conduite du changement.
Une nouvelle pierre à l’édifice de la transition énergétique dans le tertiaire
S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Les entreprises n’ont d’ailleurs plus d’excuses, car de nombreuses aides financières sont proposées par les pouvoirs publics. Par exemple, l’ADEME peut financer 50% du coût d’une assistance à maîtrise d’ouvrage qui réalisera les études et interventions nécessaires au Contrat de performance énergétique (plafond : 100.000 euros). Il est également possible d’activer les Certificats d’économie d’énergie (CEE), accordés sous forme de primes et permettent de réduire le coût des travaux de 30 à 60%.
Toutefois, s’il s’applique déjà aux industriels et aux transports, force est de constater qu’il reste limité dans la mesure où il ne tient pas compte de certains critères fondamentaux, tels que les achats effectués à l’étranger qui engendrent une dette carbone considérable. Il mériterait d’être enrichi pour pouvoir répondre aux problématiques qui peuvent se poser à nous dans ce contexte de crise. Par exemple, pourquoi ne pas instaurer une taxe carbone proportionnelle aux émissions de carbone aux frontières ? Les entreprises pourraient ainsi quantifier dans le détail leur empreinte carbone. En y intégrant certaines données, sa portée impacterait l’ensemble de la chaîne de valeurs d’une organisation et deviendrait mondiale. Mais en dépit de cette analyse, le décret va avoir des effets à la fois en termes sociaux, économiques et environnementaux qui seront ressentis prochainement.
Avec le décret tertiaire, les enjeux sont de taille : réduire les consommations d’énergie d’au moins 40% d’ici à 2030, 50% d’ici à 2040 et 60% d’ici à 2050. Associé au décret BACS (« Building Automation & Control Systems ») qui oblige à installer des systèmes de régulation intelligents à échéance 2025 si la puissance nominale de chauffage du bâtiment est > 290 kW, le retour sur investissement pour une entreprise et ses effets bénéfiques à l’échelle micro comme macro n’en seront que plus rapides. Ces réglementations viennent renforcer l’idée qu’il est temps, plus que jamais, d’agir pour l’avenir, mais qu’il reste aussi beaucoup à faire.