Kingfisher France fait confiance à EFICIA pour réduire la consommation énergétique de ses enseignes
KINGFISHER France, regroupant les enseignes de bricolage et d’amélioration de la maison Castorama et Brico Dépôt, fait appel depuis plus de 5 ans à EFICIA, Frenchtech experte du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires, pour l’accompagner dans ses objectifs de réduction de sa consommation énergétique et, plus globalement, de son empreinte carbone. Depuis 2017, EFICIA pilote ainsi la consommation énergétique de tous les magasins sous les enseignes Castorama et Brico Dépôt, soit 215 sites en France.
Utilisateur d’un logiciel pour visualiser les consommations énergétiques de ses magasins depuis 2010, KINGFISHER France a choisi la certification ISO 50 001 dès 2015 pour s’engager durablement en faveur de la réduction de ses émissions de carbone.
En 2017, KINGFISHER France accélère sa démarche de performance énergétique en se tournant vers EFICIA pour lui déléguer la gestion énergétique de son parc immobilier en France. Le groupe Kingfisher s’est engagé à réduire de 38% ses émissions de carbone liées à ses bâtiments (scope 1 et 2) d’ici 2025 et d’atteindre zéro émissions nette de CO2 en 2040.
Aller encore plus loin dans la réduction de sa consommation énergétique et de son empreinte carbone
Depuis 2017, ce sont en moyenne 40 magasins par an qui ont été équipés par EFICIA de sa solution de pilotage intelligent, ce qui inclut non seulement l’installation physique d’équipements de pilotage, mais aussi la mise en œuvre d’une plateforme logicielle sur mesure développée par EFICIA pour les collaborateurs du réseau, leur sensibilisation et formation à l’outil.
Depuis 2022, 100% des enseignes Castorama et Brico Dépôt sont équipées, gérées et pilotées par EFICIA. La mise en œuvre de cette politique de performance immobilière aura directement participé au renouvellement à deux reprises de la certification ISO 50001 de KINGFISHER France, et ce, au cours des six dernières années.
Grâce aux systèmes de pilotage et aux « services d’intelligence énergétique » associés, EFICIA et KINGFISHER France ont pu identifier les usages les plus énergivores pour corriger les dérives et améliorer rapidement et durablement la performance énergétique de l’éclairage, du chauffage et de la climatisation en magasin. Pour aller plus loin, EFICIA et KINGFISHER France ont pu déterminer les investissements utiles pour améliorer sa consommation énergétique en mettant en place les bons leviers de réduction tels que le relamping (LED) et la baisse du chauffage de deux degrés au sein de ses magasins.
« EFICIA nous accompagne depuis plus de 5 ans dans notre engagement quotidien pour améliorer notre consommation énergétique. Avec son équipe, nous avons pu anticiper le Décret BACS et les obligations du Décret Tertiaire. Grâce aux différents leviers déployés, nous sommes fiers de pouvoir dire aujourd’hui que nous avons déjà réduit notre consommation énergétique dans nos magasins de 40% depuis 2010 » déclare Sandrine Lefèbvre, Responsable RSE à l’Immobilière KINGFISHER France. «. EFICIA est un véritable partenaire expert, avec lequel nous travaillons main dans la main pour atteindre ensemble nos objectifs de réduction de consommation, sans attendre qu’une loi ou un décret nous y contraigne. Nous sommes sur la bonne voie pour relever ce challenge, puisqu’en 2022, nous avons déjà réduit de 29% notre empreinte carbone par rapport à 2016 » poursuit-elle.
Une collaboration à l’international
La collaboration en France étant un succès, le groupe KINGFISHER a souhaité l’étendre à l’international en équipant ses enseignes espagnoles et portugaises.
« Lorsque nous avons des solutions qui fonctionnent, nous les déployons au sein du groupe. EFICIA étant présent en Espagne et au Portugal, il était naturel pour nous de les présenter à nos homologues dans ces pays, pour qu’eux aussi puissent bénéficier de l’expertise énergétique de notre partenaire » explique Sandrine Lefèbvre.
Les perspectives KINGFISHER & EFICIA : anticiper toujours et innover !
Les deux acteurs souhaitent agir davantage pour l’environnement, et tous deux ont conscience qu’un autre défi majeur prend de l’ampleur, celui de l’eau. Ainsi, ils réfléchissent conjointement à la possibilité d’intégrer à la plateforme EFICIA leurs données de consommation en eau. Cette nouvelle fonctionnalité permettra à KINGFISHER France de monitorer sa consommation, de l’optimiser et d’identifier les potentielles fuites sur son réseau.
Réussir le Décret BACS et éviter ses pièges
Convictions et bonnes pratiques pour réussir son BACS.
L’avenir de notre planète repose en partie sur notre capacité à repenser la manière dont nous produisons, utilisons et gérons l’énergie. Dans cette nouvelle ère, les nouveaux usages liés à nos bâtiments tertiaires occupent une place centrale. Autrefois considérés comme de simples infrastructures, nos bâtiments concentrent aujourd’hui toute l’attention et sont présentés comme un des leviers majeurs pour répondre aux défis énergétiques qui s’annoncent.
L’avènement du bâtiment intelligent est donc venu. Il intègrera demain des technologies avancées qui permettront d’optimiser en temps réel les consommations d’énergie, la gestion globale de nos usages humains pour plus de productivité et plus de bien-être. Cette transformation s’accélère sous l’effet d’impératifs règlementaires (BACS/Tertiaire) et des pressions économiques croissantes rendant l’optimisation des consommations énergétiques obligatoire.
La décennie 2020-2030 est à ce titre une période majeure qui aura été marquée à la fois par un marché de l’énergie secoué par des hausses de tarifs et l’obligation de mettre en œuvre en France pour les exploitants et propriétaires de bâtiments tertiaires un système de pilotage de l’énergie (GTB) pour réduire leurs consommations et atteindre les objectifs du décret tertiaire (-40% d’ici 2030).
La multiplicité de ces facteurs favorise la réduction de notre empreinte carbone et doit être perçue comme un réel booster de la transition écologique. Néanmoins, sous l’effet des urgences réglementaires qui obligent les professionnels à s’équiper rapidement d’une solution de pilotage de l’énergie (GTB), quelques questions doivent être anticipées pour réussir cette étape qui nécessite, parlons-en, des investissements parfois importants.
Les professionnels doivent donc impérativement s’interroger sur leurs objectifs pour éviter les pièges que pourrait présenter une mauvaise mise en œuvre du décret BACS. Cette question peut être résumée par « Une GTB, pour quoi faire ? »
Le rôle primordial de la GTB
La Gestion Technique des Bâtiments (GTB) est un système de contrôle automatisé qui permet la gestion centralisée des installations et équipements d’un bâtiment. Les technologies de GTB sont de plus en plus utilisées dans les entreprises pour la gestion de l’énergie et l’optimisation de la consommation des équipements. En effet, la GTB peut aider les entreprises à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et réduire ainsi les coûts liés à la consommation d’énergie. Ainsi, là où dans les grands bâtiments, le chauffage et la climatisation fonctionnent parfois simultanément, indépendamment de la température intérieure et extérieure, faisant donc exploser les consommations, il est désormais possible de lisser la complexité de la gestion de l’énergie en donnant simplement les outils nécessaires aux professionnels en charge de l’exploitation.
La GTB permet de surveiller en temps réel les équipements du bâtiment, d’analyser les données et de prévoir les pannes. Cela permet une maintenance proactive des équipements, plutôt que réactive. Cette technique est basée sur l’analyse de données en temps réel, ce qui permet de prévoir les pannes et les défaillances avant qu’elles ne se produisent. Cela permet une réduction significative du temps d’arrêt des équipements et une amélioration de la disponibilité du bâtiment.
La GTB est surtout la première étape pour le pilotage énergétique des bâtiments. Elle permet une analyse et une remontée précise des données de consommation d’énergie, ce qui peut aider les gestionnaires de bâtiments à prendre des décisions éclairées sur les opérations énergétiques et à mettre en place des stratégies pour réduire la consommation d’énergie. Les résultats sont souvent remarquables : d’après une étude menée par Actu Environnement, la mise en place de la GTB peut réduire la consommation d’énergie des bâtiments jusqu’à 30%.
Démocratiser l’accès à la donnée énergétique
Une première conviction est essentielle pour réussir le décret BACS : la donnée énergétique doit être accessible gratuitement à toutes les organisations. Cette accessibilité permettra aux acteurs du secteur de l’immobilier de mieux comprendre et identifier leurs axes d’amélioration. En fournissant aux organisations des informations précises sur leur consommation énergétique, elles seront en mesure de prendre des décisions éclairées pour réduire leur empreinte carbone.
La première étape de n’importe quel projet de transition énergétique est donc simple : pouvoir visualiser et comprendre la consommation de ses sites. Dans cet objectif, des outils gratuits existent permettant, en un coup d’œil, d’analyser et comparer le comportement énergétique des bâtiments, faire remonter des alertes de dépassement de puissance souscrite, etc.
Une GTB ouverte, un impératif !
Une autre pierre angulaire du succès dans la mise en œuvre du décret BACS réside dans l’adoption d’une GTB ouverte. Cela signifie intégrer la possibilité d’ajouter facilement des dispositifs IoT (Internet des objets), tels que des sous-compteurs d’eau, pour surveiller de manière plus précise la consommation énergétique.
L’interopérabilité avec les futurs usages et les outils métiers est également essentielle. Une GTB efficace doit pouvoir s’adapter à l’évolution du parc d’équipements, en intégrant de nouvelles technologies au fur et à mesure de leur développement.
Nécessité d’un pilotage continu
Une GTB, qui est en réalité un socle technique, ne se limite pas à l’installation initiale. Pour produire des résultats concrets, elle doit être pilotée en continu. Cela nécessite à la fois de l’expertise humaine et de l’intelligence embarquée. Les professionnels doivent surveiller de près les données énergétiques, identifier les anomalies et ajuster les paramètres en conséquence pour maximiser les économies d’énergie.
Dans les étapes clés de vos actions d’optimisation énergétique, il y a tout d’abord l’accès à la data via des logiciels ou des plateformes spécialisées puis l’installation d’une GTB. Doit s’en suivre ensuite la poursuite de conseils et recommandations d’experts afin de repérer et corriger les poches de gaspillage. Et l’étape ultime de votre transition ? Le pilotage énergétique de vos bâtiments en 24/7 grâce à des algorithmes intelligents.
Le parc de GTB doit être homogène pour adresser les enjeux de demain
Enfin, pour réussir sa transition énergétique, il est essentiel d’avoir un parc de GTB homogène. Cela permet d’apporter des changements en masse rapides et agiles, comme la mise en œuvre d’un plan de sobriété énergétique. De plus, un parc homogène facilite la possibilité de piloter la demande à l’échelle de l’ensemble des bâtiments, grâce à des mécanismes tels que l’effacement de capacité ainsi que le NEBEF qui est le mécanisme de Notification d’Échanges de Blocs d’Effacement, et qui permet de valoriser des effacements de consommation sur le marché de l’électricité. Il fournit ainsi un espace économique complémentaire au mécanisme d’ajustement.
Et pour la suite ? L’intégration “au fil de l’eau” d’outils d’intelligence artificielle permettra de faciliter et d’optimiser le pilotage à l’échelle du parc.
Face à tous ces défis, des acteurs externes spécialisés dans le pilotage énergétique apportent une réponse efficace. Ils assurent une gestion précise des équipements, les activant au moment opportun. Cette approche respecte non seulement les exigences légales, mais améliore également l’efficacité opérationnelle, réduit les coûts énergétiques et favorise le confort au travail. Les bâtiments du futur seront des environnements plus intelligents, plus économiques, où technologie et expertise se rejoignent pour créer un cadre de travail optimal.
Réussir le décret BACS est essentiel pour répondre aux défis énergétiques actuels et futurs. En suivant les principes clés de démocratisation des données, d’ouverture, de pilotage continu et d’homogénéité du parc de GTB, les professionnels de l’immobilier peuvent non seulement atteindre les objectifs du décret tertiaire, mais aussi contribuer de manière significative à la transition écologique, tout en réalisant des économies importantes. La mise en œuvre d’une GTB efficace est l’un des leviers majeurs de notre avenir énergétique.
À l’aube d’une nouvelle ère pour les bâtiments tertiaires, l’énergie se fait intelligente, au service de l’économie et du bien-être des occupants.
Recharger l’avenir : les nouvelles voies de la mobilité électrique
Aujourd’hui, le paysage de la mobilité évolue rapidement avec une adoption croissante des véhicules électriques (VE). Cette transition vers une mobilité plus durable s’accompagne d’une demande grandissante en infrastructures de recharge. Parmi ces infrastructures, les bornes de recharge, particulièrement celles chez les particuliers, gagnent en popularité. Néanmoins, cette expansion s’accompagne de défis techniques et logistiques qui exigent une attention minutieuse. Selon les données récentes de la Tribune, la France a franchi en mai la barre des 100.000 bornes de recharge électrique installées. Un déploiement des bornes destiné à s’accélérer encore. Le prochain cap a été fixé par le président Emmanuel Macron à 400.000 bornes en 2030, avec un besoin estimé entre 330.000 et 480.000 points de recharge, d’ici à la fin de la décennie.
Dimensionner les Points de Livraison : Un Défi Majeur
La question centrale qui émerge est celle du dimensionnement des points de livraison. Avec l’ajout de bornes de recharge, le besoin en puissance augmente substantiellement sur un même point de livraison. Les gestionnaires de réseaux sont ainsi confrontés à la tâche complexe de dimensionner ces points de manière à répondre aux besoins spécifiques générés par les bornes de recharge. Pour illustrer, prenons l’exemple d’une résidence disposant d’un point de livraison dimensionné à 6 kW, auquel on souhaite ajouter une borne de recharge rapide. Cette situation exige un doublement de la puissance pour satisfaire la demande. Cependant, l’accroissement de la puissance n’est pas la seule solution envisageable.
Solutions Technologiques et Décalage de Consommation
En effet, des solutions technologiques innovantes sont à considérer. Parmi celles-ci, le décalage de consommation se révèle prometteur. Cette approche implique une gestion intelligente de la recharge, de sorte qu’au moment où un véhicule est branché, il ne sollicite pas la pleine puissance disponible. Cette méthode astucieuse permet d’optimiser l’utilisation de l’infrastructure existante sans nécessairement augmenter la puissance délivrée. Ainsi, l’implémentation d’un nouveau point de livraison, qui engendre des coûts substantiels, peut être évitée, simplifiant ainsi la transition vers la mobilité électrique.
Gestion Intelligente et Pilotage des Bornes
La gestion des bornes de recharge devient cruciale pour les professionnels ayant plusieurs véhicules à recharger. Il est primordial de mettre en place un système de pilotage permettant de surveiller et de réguler la puissance consommée. Cela implique la possibilité d’éteindre sélectivement certaines bornes afin de maintenir la puissance totale du site en deçà de sa capacité maximale. Cette approche proactive garantit un équilibre entre les besoins en recharge et la capacité d’alimentation, évitant ainsi tout dépassement indésirable.
L’Avenir : Bornes Bidirectionnelles pour la Stabilité Réseau
En perspective, l’avenir des bornes de recharge électrique pourrait être marqué par l’introduction de bornes bidirectionnelles. Bien que des preuves de concept existent actuellement, leur déploiement à grande échelle demeure à concrétiser. Les bornes bidirectionnelles ont la capacité non seulement de charger les véhicules, mais aussi de prélever l’énergie des batteries pour la redistribuer au réseau lorsque nécessaire. Cette innovation pourrait aboutir à la création d’une “méga batterie” virtuelle, permettant au réseau de gérer plus efficacement les fluctuations de demande, en particulier lors des heures de pointe.
Pour Alric Marc, fondateur d’EFICIA
“Chez EFICIA, nous sommes en mesure de moduler la puissance délivrée par les bornes de recharge, offrant ainsi une réponse pragmatique aux contraintes de puissance maximale.
Et face à la croissance exponentielle des véhicules électriques, l’expansion des bornes de recharge doit être abordée avec une approche systématique et innovante.
Le dimensionnement intelligent des points de livraison, l’utilisation de solutions technologiques pour le décalage de consommation, et l’émergence des bornes bidirectionnelles sont autant de solutions qui contribueront à relever les défis posés par cette transition vers la mobilité électrique.
Il est impératif que les acteurs impliqués, qu’il s’agisse des gestionnaires de réseaux, des fabricants de bornes ou des experts en pilotage, collaborent pour bâtir un réseau de recharge électrique robuste et résilient, capable de soutenir l’avenir de la mobilité durable.”
Efforts de sobriété : Et si la solution, c’était l’IA ?
Depuis près d’un an, nombre d’entre nous, particuliers comme entreprises, avons pris conscience des défis grandissant que représente l’énergie. Il n’est plus seulement question de son impact sur notre quotidien ou sur la productivité, désormais ce qui inquiète également relève de l’impact climatique et environnemental. Nombre de rapports nous alertent sur le sujet (le rapport du GIEC, La Planification écologique publiée ce mois-ci par le gouvernement, etc.).
Malgré cette prise de conscience, les efforts de sobriété réalisés ne semblent pas suffisants. Et si la solution ne résidait pas uniquement en l’Homme ? Si la solution résidait dans une technologie qui existe déjà, une solution capable de faire des choix efficaces pour le bien commun ? Et si la solution, c’était l’IA ?
Alric Marc, fondateur d’EFICIA, expert en pilotage énergétique des bâtiments tertiaires et collectivités, explique : « Selon les scénarios du GIEC, le progrès technologique doit constituer un élément important pour atteindre nos objectifs bas carbone et limiter le réchauffement climatique. Et effectivement, la technologie est omniprésente dans les solutions pour accompagner la transition de nos modes de production et de consommation pour les rendre plus durables. Parmi ces technologies, l’Intelligence Artificielle et l’Internet des Objets sont particulièrement prometteuses. Elles permettent de surveiller et d’optimiser en temps réel la consommation énergétique des bâtiments, des industries, et même de villes entières. »
Il poursuit : « L’IA est devenu l’un des moteurs de la transition énergétique favorisant la détection des principaux axes d’optimisation et participant à fixer les plans d’investissement pour se conformer aux réglementations BACS et Tertiaire. Cette technologie permet la compréhension des usages des occupants d’un bâtiment, leur anticipation, la proposition de nouveaux réglages. Rendre les bâtiments intelligents, c’est le moyen le plus rapide et le moins intrusif pour réduire nos consommations énergétiques tout en facilitant l’exploitation des bâtiments. »
Découvrez plus en détails la façon dont l’IA peut être utilisée aux bénéfices de la transition énergétique et de la réduction de vos consommations en énergie, avec Eficia.
Un litre d’eau potable sur cinq perdu en France!
Le 3 juillet dernier, le rapport “apport des technologies aux besoins en ressource d’eau douce” de l’Académie des technologies alertait sur une accélération brutale des problèmes liés à l’eau douce.
Un enjeu vital sur lequel se penche l’écosystème français des Greentech depuis plusieurs années. C’est le cas chez EFICIA, sous l’impulsion des grands réseaux immobiliers que nous accompagnons sur la performance énergétique de leur patrimoine depuis bientôt 10 ans avec des solutions parmi les plus innovantes du marché.
L’enjeu de l’eau est un nouveau palier de développement et d’intégration dans nos outils pour avoir une gestion plus intelligente et plus vertueuse de cette ressource précieuse.
À date, les pertes en eau restent courantes. UFC-Que Choisir évoque ”un litre d’eau potable sur cinq perdu en France”! Ces pertes pourraient rapidement être limitées par un meilleur usage de la donnée qui n’est pas encore partagée par les opérateurs dru marché. L’ouverture de cette data permettra rapidement de mieux gérer les consommations de son parc immobilier en repérant notamment les fuites et surconsommations.
Julien Bellynck, Directeur Général Adjoint d’EFICIA, expert français du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires et collectivités, explique : « les gestionnaires des réseaux ne partagent pas les données de consommation d’eau aux entreprises de l’écosystème car ils n’ont aucune obligation légale de rendre ces données accessibles aux tiers indépendants. Si et seulement si un décret était publié afin de mettre les données de consommation d’eau à disposition à tout tiers désigné dans un standard ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé comme c’est le cas pour l’électricité et le gaz, des acteurs tels que nous pourraient alors proposer à tout un chacun, entreprise comme particulier, un outil permettant de surveiller sa consommation en eau et donc réduire les pertes de cette ressource dont la disponibilité inquiète de plus en plus. »
Leroy Merlin réduit sa consommation énergétique avec EFICIA
Paris, juin 2023 – Leroy Merlin, leader sur le marché français de l’amélioration de l’habitat, a choisi EFICIA, la FrenchTech experte du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires, pour l’accompagner dans sa démarche vertueuse de réduction des consommations de l’ensemble de son parc immobilier.
Le challenge : contrôler en temps réel les dérives énergétiques
Après avoir doté de GTC et GTB ses bâtiments, Leroy Merlin a souhaité accentuer encore le pilotage de ses consommations énergétiques en les gérant en temps réel et en les pilotant à distance. En 2020, l’entreprise soumet à une dizaine d’acteurs un cahier des charges ciblant ce double objectif. Trois d’entre eux sont retenus, dont EFICIA. Durant un an, chacun fait alors la démonstration de sa solution à travers un POC réalisé dans deux magasins. A l’issue de cette année de test, pendant laquelle nombre de critères ont été évalués (fonctionnement, facilité de lecture, d’échange avec les magasins, etc.), Leroy Merlin choisit EFICIA pour l’accompagner sur le pilotage énergétique de ses 144 magasins, de ses 3 entrepôts nationaux et de son siège, basé à Lezennes.
« Notre choix a été mûrement réfléchi. Nous avons pris en considération de nombreux critères tels que les retours des équipes des magasins, la réactivité des énergéticiens, la qualité des outils ou encore la relation entre les équipes opérationnelles et l’assistance technique. Un élément primordial à nos yeux est l’expérience utilisateur. Et, face à des systèmes concurrents plus traditionnels, l’esprit moderne d’EFICIA, avec son interface intuitive et sa pédagogie, ont su convaincre nos collaborateurs d’utiliser son EMS. Le volet financier a également été un critère décisif EFICIA nous a, en effet, accompagnés pour l’obtention des aides au financement d’un tel projet » explique Arnaud Berchon, directeur technique immobilier de Leroy Merlin France, à la tête de la stratégie RSE « Impact positif immobilier ».
Des résultats rapides et en temps réel
Le déploiement a débuté en 2020 et, aujourd’hui, 70% des sites sont équipés et suivis. D’ici octobre 2023, 100% des sites seront pilotés par EFICIA.
Pour illustrer son retour d’expérience, Arnaud Berchon raconte : « Nous avons par exemple pu déployer notre plan de sobriété sur tous nos sites, de manière extrêmement rapide. Grâce aux équipes et à l’EMS (Energy Management System) d’EFICIA, cela ne nous a pris qu’une demi-journée pour l’ensemble de nos sites connectés alors que cela aurait pris des semaines avec un pilotage local, site par site. »
Le projet mené avec EFICIA s’intègre dans un plan global de rénovation énergétique (relamping de tous les sites de Leroy Merlin, isolation des bâtiments, suppression des chaudières à gaz remplacées par des pompes à chaleur, etc.). Ces actions combinées permettent à l’enseigne de réaliser d’importantes baisses de sa consommation énergétique. En 2022, Leroy Merlin a pu baisser sa consommation en énergie de 15% nets en sortie de compteur par rapport à l’année précédente. Dans des conditions d’exploitation totalement équivalentes (rugosité du climat, horaires d’ouverture…), ce résultat s’élèverait à 20%.
« Comme nombre d’entreprises de la grande distribution, notre activité est animée par des chiffres et avec EFICIA, notre KPI énergétique est automatique et en temps réel ! » poursuit-il.
Une collaboration aux perspectives vertueuses, au-delà de l’énergie
Et la collaboration avec EFICIA vise à s’étendre au cours des prochains mois puisque Leroy Merlin souhaite s’attaquer à une autre ressource dont l’avenir devient préoccupant : l’eau. Les deux acteurs travaillent main dans la main sur un projet de compteurs d’eau connectés reliés à l’EMS d’EFICIA. Leroy Merlin pourra ainsi surveiller la consommation d’eau de ses sites et être alerté en cas d’incident pour pouvoir intervenir dans les plus brefs délais.
Eficia rejoint le groupe Hager pour accélérer sa croissance dans le domaine de la gestion de l’énergie
« Réunir le meilleur des deux mondes, une entreprise solide au rayonnement international avec un fournisseur de services hautement spécialisé et innovant »
Semer les graines pour l’avenir
Le marché de l’énergie est en plein essor et l’avenir est électrique. En accord avec la stratégie de Hager Group, l’acquisition de la majorité des parts d’Eficia permettra au groupe de renforcer son offre de gestion intelligente de l’énergie, en offrant des économies d’énergie et de CO2 aux bâtiments tertiaires, tout en explorant de nouveaux modèles commerciaux. Eficia est reconnue pour la singularité de sa proposition de valeur dans les services de gestion intelligente de l’énergie des bâtiments et le contrôle à distance. Eficia bénéficiera de la portée et de l’expertise de Hager Group pour accélérer sa croissance, s’étendre à l’international et répondre aux nouvelles demandes des clients. Les deux entreprises s’appuieront sur leur savoir-faire reconnu pour développer des solutions innovantes afin de relever les défis énergétiques et environnementaux des clients.
Créée en 2013, Eficia est une jeune entreprise française innovante spécialisée dans le pilotage énergétique des bâtiments tertiaires. Pionnière sur le marché de la transition énergétique, elle est la première à avoir développé une solution globale et 100% intégrée capable d’optimiser en temps réel le fonctionnement des équipements CVC et éclairage des bâtiments grâce à des algorithmes intelligents. Une équipe d’énergéticiens est disponible 24h/24 et 7j/7 pour conseiller et optimiser la consommation d’énergie et le confort des clients.
Alric Marc, PDG d’Eficia, déclare : « C’est une étape importante pour le développement d’Eficia. Nous souhaitions nous adosser à un groupe capable de soutenir notre développement et partager nos convictions et notre vision pour l’avenir. Rejoindre Hager Group ouvrira la voie à de nouvelles opportunités de croissance, alimentées par des solutions innovantes pour répondre aux nouveaux besoins de gestion de l’énergie. Nous sommes pleinement engagés à travailler avec le groupe et sommes impatients de nous unir pour résoudre les besoins les plus pressants de nos clients en matière d’économie d’énergie. »
L’histoire d’Eficia
Cette entreprise de services a été fondée à Paris en 2013 par Alric Marc. Environ 100 collègues d’Eficia rejoignent Hager Group ; l’entreprise se développe constamment sur le marché européen en pleine croissance avec ses services de gestion de l’énergie, en mettant l’accent actuellement sur la France, l’Espagne et l’Italie. Alric Marc, le fondateur, Julien Bellynck, le directeur général, et les experts d’Eficia poursuivront leur succès, aux côtés du Groupe Hager.
Daniel Hager, Président du Directoire de Hager Group, déclare : « En collaboration avec Alric Marc et l’équipe de direction, nous sommes enthousiastes et pleinement engagés à accélérer la trajectoire d’Eficia et à apporter des solutions et des services innovants sur le marché. Avec Eficia, nous grandirons ensemble pour façonner le monde électrique de demain. Nous réunissons le meilleur des deux mondes, une entreprise solide au rayonnement international avec un fournisseur de services hautement spécialisé et innovant. »
Info insolite “Tour de France” : Les coureurs produisent l’énergie nécessaire pour rouler 39 000 km en voiture électrique
À quelques semaines du départ de la Grande Boucle, le 1er juillet prochain, les équipes d’EFICIA ont cherché à calculer la quantité d’énergie produite par les coureurs.
Ce que nous savons :
Une étude publiée dans le Journal of Sports Sciences* estime qu’un cycliste professionnel peut produire sur une heure environ 400 watts de puissance, et donc d’énergie.
Le Tour de France 2023 comprend 21 étapes, sur une distance de course totale de plus de 3 500 kilomètres. En supposant que chaque étape dure environ 4 heures, cela signifie que les cyclistes participant au Tour de France pédaleront pendant un total d’environ 84 heures.
Le calcul :
En utilisant les chiffres ci-dessus, les équipes d’Eficia estiment que chaque cycliste** produira alors de l’énergie à hauteur d’environ 33,6 kilowatts heure pendant le Tour de France (400 W/h x 4 h/étape x 21 étapes). Et, en partant du principe que le peloton comprend environ 176 coureurs, la quantité totale d’énergie produite lors du Tour de France 2023 s’élève à environ 5,9 mégawatts heure (33,6 kWh/cycliste x 176 coureurs).
Autrement dit, les cyclistes du Tour de France pourraient produire l’équivalent de ce dont a besoin une voiture électrique pour rouler sur 39 000 km (15 KWh/100km) !
*John Eric Goff, Professor of Physics, University of Lynchburg
**La puissance produite par les cyclistes dépend de nombreux facteurs tels que leur poids, leur condition physique, la difficulté du parcours, les conditions météorologiques, etc. Les chiffres fournis sont donc des estimations approximatives.
Été 2023 : quelles alternatives à la climatisation en entreprise ?
Dans le cadre de l’Acte 2 du plan de sobriété énergétique pour l’été 2023, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a demandé aux entreprises de faire attention aux dépenses énergétiques relatives à la ventilation des bâtiments et a notamment recommandé de ne pas utiliser la climatisation en-dessous de 26 degrés.
Alric Marc, fondateur d’EFICIA, entreprise spécialisée dans le pilotage énergétique des bâtiments tertiaires, explique que : “les occupants ont tendance à demander 23°C de climatisation en été. Or, nous avons mené des études qui montrent que l’impact de la température sur les comportements et le confort ne commençait à se faire sentir qu’à partir de 25,5°C”.
“En moyenne, on observe que le potentiel d’économies d’énergie d’un magasin moyen s’élève à 20% de sa consommation. 30 à 40% de ces économies peuvent être réalisées sur la climatisation en été sans impacter le confort de ses occupants.”
Parmi les différents leviers que peuvent déployer les points de vente physiques pour éviter d’abuser de la climatisation, on peut citer le “free cooling”. Cela consiste à refroidir un bâtiment grâce à l’air extérieur, lorsque sa température est plus basse que celle de l’air intérieur.
En parallèle, les équipes d’EFICIA partagent quelques bonnes pratiques pour transformer les entreprises en un modèle d’efficacité énergétique plus vert et plus durable :
- Piloter sa climatisation en fonction de la météo, des horaires d’activité et de l’inertie thermique du bâtiment. Exemple : stopper la climatisation 1h avant la fermeture au public.
- Changer les éclairages qui ne sont pas encore en LED.
- Installer des capteurs de présence pour piloter les éclairages des zones d’accueil, pause et passages.
- Éteindre l’éclairage intérieur des bâtiments lors des périodes de fermeture et réduire l’éclairage extérieur des bâtiments, notamment publicitaire.
- Installer des multiprises avec interrupteurs pour tous les postes de travail, y brancher les appareils qui restent en veille (écrans, chargeurs, ECL individuels, relais wifi…) ; et les couper chaque soir en partant.
- Concentrer les collaborateurs qui travaillent en open-space afin de libérer des zones à ne pas refroidir ni éclairer les jours de faibles affluences.
Le plan de sobriété énergétique été pour vos bâtiments tertiaires en 3 étapes.
La transition vers une économie plus durable et respectueuse de l’environnement devrait être aujourd’hui une préoccupation majeure pour toutes les entreprises. La consommation énergétique excessive est non seulement coûteuse, mais elle contribue également au réchauffement climatique et à l’épuisement des ressources naturelles. Face à ces enjeux, il est primordial pour les entreprises de repenser leurs pratiques et d’adopter des mesures concrètes visant à réduire leur empreinte écologique.
Notre plan propose une série d’idées pour vous aider à réduire efficacement votre consommation énergétique au sein de votre entreprise. Que vous dirigiez une petite entreprise ou une grande organisation, vous découvrirez des conseils pratiques et accessibles pour optimiser vos ressources énergétiques et réaliser des économies significatives.
Prêt à transformer votre entreprise en un modèle d’efficacité énergétique, plus vert et plus durable ?
Les actions que votre équipe technique peut mettre en place
- Limiter la climatisation à 25° ou 26° et limiter l’écart avec la température extérieure à 8°.
- Piloter sa climatisation en fonction de la météo, des horaires d’activité et de l’inertie thermique du bâtiment. Exemple : stopper la climatisation 1h avant la fermeture au public.
- Conditionner le renouvellement de l’air en fonction de la qualité de l’air uniquement et préconiser le free-cooling (l’apport d’air neuf) lorsque les conditions météo le permettent.
- Changer les éclairages qui ne sont pas encore en LED.
- Installer des capteurs de présence pour piloter les éclairages des zones d’accueil, pause et passages.
- Limiter les éclairages entre 8h et 13h en particulier (qui sont les heures de pointe en journée) et jusqu’à la tombée de la nuit.
- Éteindre l’éclairage intérieur des bâtiments lors des périodes de fermeture et réduire l’éclairage extérieur des bâtiments, notamment publicitaire.
- Installer des multiprises avec interrupteurs pour tous les postes de travail et y brancher les appareils qui restent en veille (écrans, chargeurs, ECL individuels, relais wifi…).
- Couper le wifi lorsque les bureaux sont fermés.
- Limiter le nombre d’équipements et éviter leur sur-dimensionnement (nombre d’écrans, taille de ces écrans, puissance du matériel informatique par rapport au besoin…).
Les recommandations à faire à vos collaborateurs
- Éteindre son ordinateur et son téléphone le soir.
- Couper la multiprise de son poste de travail chaque soir en partant.
- Nettoyer sa boite mail tous les mois.
- Réduire ou arrêter les systèmes audiovisuels non-indispensables, tels que les projecteurs ou écrans des halls d’accueil ou des cafétérias aux heures de pointes (8h-13h et 17h-20h).
- Privilégier les moyens de mobilité douce ou transports en commun.
- Ne pas charger son véhicule électrique durant les heures de pointe (entre 8h et 13h et entre 17h et 20h) pour privilégier les heures creuses (entre 13h et 17h00 & 22h et 4h ou le weekend).
- Limiter l’usage de l’ascenseur quand cela est possible.
- S’habiller en fonction de la chaleur (si vous êtes en pull en été, c’est que la climatisation est trop forte !).
- Fermer les portes pour éviter la déperdition ou l’apport de chaleur.
Les directives que votre management peut suivre
- Concentrer les collaborateurs qui travaillent en open-space afin de libérer des zones à ne pas refroidir ni éclairer les jours de faibles affluences.
- Organiser un concours d’économies d’énergies entre les différents bureaux de l’entreprise grâce à l’application d’Eficia.
- Sensibiliser les salariés aux enjeux de l’efficacité énergétique via des messages pédagogiques réguliers.
- Organiser le travail de manière à faciliter les trajets des collaborateurs hors heures de pic de circulation dans la mesure du possible.
- Sourcer les fournisseurs et partenaires localement afin, entre autres, de réduire les kilomètres parcourus par les produits.
- Privilégier les appareils reconditionnés (ordinateurs, téléphones…).
- Sensibiliser les collaborateurs à l’éco-conduite et proposer des stages et des formations.
- Mutualiser et limiter les livraisons de repas en ouvrant une Cantine 2.0.