GTB et flexibilité : quand les bâtiments s’adaptent au réseau
GTB et flexibilité : quand les bâtiments s’adaptent au réseau
Dans un monde où la gestion des ressources énergétiques est devenue une priorité absolue, les bâtiments doivent évoluer pour répondre aux exigences économiques, environnementales et réglementaires. La Gestion Technique du Bâtiment (GTB), associée à la flexibilité énergétique, ouvre la voie à une gestion intelligente et proactive des infrastructures. Cette combinaison permet non seulement d’optimiser les consommations d’énergie, mais aussi de transformer les bâtiments en acteurs clés de la transition énergétique.
Comprendre la flexibilité énergétique
La flexibilité énergétique : un atout stratégique
La flexibilité énergétique consiste à moduler la consommation d’un bâtiment pour s’adapter aux variations de l’offre et de la demande sur le réseau électrique. Elle repose sur des technologies comme les contrats d’effacement, l’utilisation de l’inertie thermique ou encore la programmation intelligente des équipements. En adoptant cette approche, les bâtiments peuvent réduire leurs coûts énergétiques tout en contribuant à la stabilité du réseau.
La transition énergétique s’accélère, portée par l’essor des énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire. Mais leur caractère non pilotable met les réseaux électriques face à un défi inédit : comment concilier une production fluctuante et une demande d’électricité en constante augmentation ?
La transition énergétique s’accélère à un rythme soutenu, propulsée par l’essor des énergies renouvelables telles que l’éolien et le solaire. Ces sources d’énergie propres jouent un rôle essentiel dans la réduction des émissions de carbone et la lutte contre le changement climatique. Cependant, leur caractère non pilotable pose un défi inédit aux réseaux électriques : comment concilier une production fluctuante et une demande d’électricité en constante augmentation ?
Objectif 2035 : maintenir l’équilibre énergétique
D’ici 2035, l’objectif principal est de maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité. Cela est essentiel pour éviter les blackouts et limiter le gaspillage d’énergie. Cet enjeu est d’autant plus complexe avec l’augmentation de la part des renouvelables dans le mix énergétique, nécessitant une flexibilité accrue des réseaux électriques.
La clé du succès : la flexibilité électrique
La flexibilité électrique est au cœur de la solution pour surmonter les défis posés par l’intégration des énergies renouvelables. Elle se décline en deux dimensions principales :
- Flexibilité structurelle et régulière
Cette dimension repose sur les évolutions prévisibles de la consommation et de la production d’énergie. En anticipant les variations saisonnières et quotidiennes, il est possible de lisser les fluctuations et de garantir un approvisionnement stable. Cette approche structurelle permet d’optimiser la gestion des ressources énergétiques et d’assurer une distribution efficace de l’électricité.
- Flexibilité dynamique et réactive
La flexibilité dynamique implique la mobilisation de solutions en temps réel pour répondre à la variabilité des énergies renouvelables. Cela nécessite des ajustements constants de l’équilibre offre-demande, parfois quelques jours ou même quelques heures à l’avance. Cette réactivité est essentielle pour absorber les pics de production solaire ou éolienne et éviter les déséquilibres qui pourraient conduire à des interruptions de service.
- Les outils de la flexibilité électrique
Pour atteindre ces objectifs, plusieurs outils innovants sont déployés :
- Pilotage intelligent des consommations : utiliser des technologies avancées pour gérer et optimiser la consommation d’énergie en temps réel, permettant ainsi une meilleure adéquation entre l’offre et la demande.
- Stockage d’énergie : investir dans des solutions de stockage, telles que les batteries ou les systèmes de stockage par pompage, pour stocker l’excédent d’énergie renouvelable et le libérer lorsque la production est insuffisante.
- Valorisation des flexibilités industrielles et collectives : exploiter les capacités de flexibilité des secteurs industriels et des collectivités locales pour ajuster la consommation en fonction des besoins du réseau électrique.
RTE et ses partenaires : gérer un réseau de plus en plus complexe
Grâce à ces outils, RTE (Réseau de Transport d’Électricité) et ses partenaires sont en mesure de gérer efficacement un réseau électrique de plus en plus complexe. L’adoption de technologies intelligentes et de stratégies de flexibilité permet de garantir une fourniture d’électricité stable et fiable, tout en intégrant une part croissante d’énergies renouvelables.
La transition énergétique est en marche, et l’avenir de notre approvisionnement électrique repose sur la capacité des réseaux à s’adapter à une production fluctuante. La flexibilité électrique apparaît comme la solution clé pour maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande, éviter les blackouts et réduire le gaspillage énergétique. En investissant dans des outils innovants et en renforçant la collaboration avec les partenaires, RTE joue un rôle essentiel dans la construction d’un système énergétique durable et résilient d’ici 2035.

Les bénéfices de la combinaison GTB et flexibilité énergétique
Qu’est-ce que la GTB ?
La Gestion Technique du Bâtiment (GTB) est un système centralisé qui permet de surveiller et optimiser les équipements techniques d’un bâtiment, comme le chauffage, la ventilation, la climatisation et l’éclairage. Bien pilotée grâce à des capteurs connectés et à des algorithmes avancés, elle permet des ajustements en temps réel pour répondre aux besoins spécifiques des occupants et aux conditions environnementales. Contrairement à une gestion décentralisée, la GTB offre une vue d’ensemble, essentielle pour réduire les gaspillages et améliorer l’efficacité énergétique.
Optimisation énergétique et économies
L’association de la GTB et de la flexibilité énergétique peut réduire les consommations jusqu’à 40 %, générant ainsi des économies substantielles pour les gestionnaires. Par exemple, en déplaçant les pics de consommation vers des périodes où l’électricité est moins chère ou en exploitant les énergies renouvelables, les bâtiments peuvent optimiser leurs coûts tout en diminuant leur empreinte carbone.
Confort et satisfaction des occupants
La GTB ne se limite pas à l’optimisation énergétique. Elle améliore également le confort des occupants en adaptant automatiquement les paramètres de température, d’éclairage et de ventilation. Cette personnalisation contribue à un environnement de travail ou de vie agréable, renforçant la productivité et la satisfaction des usagers.

Réduction de l’impact environnemental
En intégrant des solutions de flexibilité énergétique et en privilégiant les énergies renouvelables, les bâtiments réduisent significativement leurs émissions de gaz à effet de serre. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie globale de développement durable, essentielle pour atteindre les objectifs de transition énergétique.
Enjeux réglementaires et perspectives futures
Les obligations des décrets BACS et tertiaire
Les décrets BACS et tertiaire imposent des obligations spécifiques pour réduire la consommation énergétique des bâtiments tertiaires. La mise en place d’une GTB performante et d’une stratégie de flexibilité énergétique répond à ces exigences tout en permettant de bénéficier d’un retour sur investissement rapide.
Les technologies émergentes : une révolution énergétique
L’intelligence artificielle, les objets connectés (IoT) et les jumeaux numériques redéfinissent la gestion des bâtiments. Ces technologies permettent une optimisation prédictive et une prise de décision en temps réel, offrant des gains d’efficacité inégalés. Associées à la GTB, elles transforment les bâtiments en infrastructures dynamiques et résilientes.
Nous proposons des solutions de pilotage énergétique sur mesure afin de répondre à vos besoins. Nous vous invitons dès maintenant à contacter l’un de nos experts afin de déterminer vos besoins en fonction de vos bâtiments !
Vers un avenir énergétique durable
En adoptant la GTB et la flexibilité énergétique, les bâtiments deviennent des modèles de durabilité et d’innovation. Ils participent activement à la transition énergétique, tout en offrant des avantages économiques et environnementaux à long terme.
Conclusion
La Gestion Technique du Bâtiment et la flexibilité énergétique sont bien plus que des outils : ce sont des leviers stratégiques pour transformer les bâtiments en acteurs majeurs de la transition énergétique. Nous vous invitons à réaliser un audit énergétique de votre bâtiment sur notre site, et à contacter l’un de nos experts afin de mettre en place les solutions les plus adaptées.
Décret BACS : la GTB au cœur du bâtiment de demain
Dans un monde confronté à des enjeux énergétiques et environnementaux de plus en plus pressants, le décret BACS marque une avancée majeure. Cette réglementation impose aux gestionnaires de bâtiments tertiaires l’installation de systèmes d’automatisation et de contrôle, comme la Gestion Technique du Bâtiment (GTB), pour réduire les consommations énergétiques et moderniser la gestion des infrastructures.
Cependant, se conformer à ces obligations ne doit pas être perçu comme une contrainte mais comme une opportunité : celle de transformer les bâtiments en acteurs intelligents et efficients de la transition énergétique, tout en optimisant les coûts et le confort des occupants.
Comprendre le décret BACS
Objectifs principaux
Publiée en 2020, cette réglementation découle de la directive européenne 2010/31/UE sur la performance énergétique des bâtiments. Ses objectifs sont triples :
- Réduire les consommations énergétiques en automatisant les systèmes techniques des bâtiments.
- Diminuer les émissions de gaz à effet de serre pour aligner les infrastructures avec les engagements climatiques de la France.
- Moderniser les bâtiments tertiaires afin de les rendre conformes aux normes environnementales.
Le décret BACS impose ainsi une obligation d’installation de systèmes de GTB dans les bâtiments tertiaires pour automatiser le suivi, l’enregistrement et l’analyse des consommations énergétiques.
Le décret BACS représente une opportunité stratégique incontournable pour les entreprises, leur offrant les leviers nécessaires pour innover, optimiser leurs processus et renforcer leur compétitivité dans un environnement économique en constante évolution.
Typologies de bâtiments concernés
Cette réglementation s’adresse principalement aux bâtiments non résidentiels tels que :
- Bureaux
- Centres commerciaux
- Établissements de santé
- Hôtels
- Établissements d’enseignement
- Bâtiments publics
Représentant environ 20 % de la consommation énergétique finale en France, ces bâtiments sont de véritables leviers pour la transition énergétique. Ils devront se conformer aux échéances réglementaires fixées, notamment l’obligation d’équipement d’une GTB avant le 1er janvier 2025 pour les bâtiments dont les systèmes dépassent une puissance nominale de 290 kW.
Obligation de moyens versus obligation de résultats
Contrairement au décret tertiaire, qui fixe des objectifs mesurables de réduction de consommation (40 % d’ici 2030), le décret BACS repose sur une obligation de moyens. Autrement dit, il impose des installations, mais le succès énergétique dépendra de l’efficacité du pilotage et de l’exploitation des systèmes déployés.
La GTB : un outil stratégique pour répondre au décret BACS
Une centralisation au service de l’efficacité
La Gestion Technique du Bâtiment (GTB) centralise la gestion des installations techniques d’un bâtiment, telles que le chauffage, la ventilation, l’éclairage, et la climatisation. En connectant ces systèmes à une interface unique, la GTB permet une supervision efficace et une optimisation énergétique continue.
Les fonctionnalités clés incluent :
- Surveillance en temps réel, avec des alertes automatiques en cas d’anomalies.
- Maintenance prédictive, pour anticiper les pannes et prolonger la durée de vie des équipements.
- Interopérabilité, favorisant l’intégration de nouvelles technologies comme l’IoT et l’intelligence artificielle.
Les bénéfices de la GTB
Lorsqu’elle est bien pilotée, la GTB génère des avantages significatifs :
- Réduction des coûts énergétiques grâce à un suivi précis des consommations.
- Amélioration du confort des occupants, avec des réglages adaptés aux usages réels.
- Respect des réglementations environnementales, tout en valorisant le patrimoine immobilier.
Des études montrent que l’installation d’une GTB performante peut réduire la consommation énergétique d’un bâtiment tertiaire de 20 % à 30 %, selon son niveau de performance initial.
Les étapes pour se conformer au décret BACS
1. Audit initial et évaluation des besoins
Un audit énergétique approfondi est la première étape pour identifier les axes d’amélioration. Cet état des lieux permet d’évaluer la consommation actuelle, de détecter les sources de gaspillage et de prioriser les actions à mettre en œuvre.
2. Choix et installation d’une GTB performante
Le choix du système GTB doit répondre aux normes NF EN ISO 52120-1, garantissant une gestion centralisée et un suivi continu des consommations. L’installation, réalisée par des experts, inclut :
- La mise en place de capteurs connectés.
- La configuration de scénarios d’usage adaptés aux besoins du bâtiment.
- La formation des équipes pour une exploitation optimale.
3. Suivi, optimisation et maintenance
Une fois la GTB installée, le suivi continu est indispensable pour en maximiser l’efficacité. Les données collectées permettent d’ajuster les paramètres en temps réel, tandis que des inspections régulières garantissent la pérennité des performances.

Au-delà de la conformité : un levier pour l’innovation
Intégration des énergies renouvelables
Une GTB moderne peut être couplée à des sources d’énergies renouvelables, comme des panneaux solaires ou des pompes à chaleur. Cette combinaison réduit l’empreinte carbone des bâtiments et favorise l’autonomie énergétique.
Intelligence artificielle et IoT
Les technologies émergentes, comme l’intelligence artificielle (IA) et l’Internet des Objets (IoT), révolutionnent la gestion énergétique. Ces outils permettent de :
- Anticiper les besoins énergétiques en fonction des prévisions d’occupation et de météo.
- Optimiser les réglages en temps réel, réduisant ainsi le gaspillage.
- Améliorer le confort des occupants tout en diminuant les coûts.
Le décret BACS constitue un catalyseur majeur d’innovation pour les entreprises en offrant un cadre réglementaire favorable à l’expérimentation et au développement de nouvelles technologies. En assouplissant certaines contraintes administratives et en introduisant des incitations financières ciblées, ce décret permet aux entreprises de consacrer davantage de ressources à la recherche et au développement (R&D). Par exemple, les crédits d’impôt pour l’innovation ou les subventions spécifiques allouées aux projets innovants réduisent les risques financiers associés à l’innovation, encourageant ainsi les entreprises à entreprendre des initiatives audacieuses et à explorer des solutions inédites. Cette dynamique favorise l’émergence de produits et services novateurs, renforçant la compétitivité des entreprises sur les marchés nationaux et internationaux.
Par ailleurs, le décret BACS stimule l’innovation collaborative en facilitant les partenariats entre les entreprises, les institutions académiques et les centres de recherche. En mettant en place des mécanismes de financement dédiés aux projets collaboratifs et en simplifiant les procédures de contractualisation, le décret encourage le partage de connaissances et de ressources. Cette synergie intersectorielle permet de tirer parti des expertises complémentaires, accélérant ainsi le cycle de développement des innovations. De plus, en favorisant un écosystème propice à l’innovation ouverte, le décret BACS facilite l’émergence de clusters technologiques et de pôles de compétitivité, où les entreprises peuvent mutualiser leurs efforts pour relever des défis technologiques complexes et développer des solutions disruptives.
Enfin, le décret BACS joue un rôle essentiel dans la promotion de la transformation digitale des entreprises, un élément clé de l’innovation contemporaine. En incitant les entreprises à adopter des technologies numériques avancées telles que l’intelligence artificielle, l’Internet des objets (IoT) ou la blockchain, le décret contribue à moderniser les processus opérationnels et à améliorer l’efficacité organisationnelle. Les dispositifs de formation et d’accompagnement intégrés au décret permettent aux entreprises de développer les compétences nécessaires pour intégrer ces technologies de manière stratégique. Cette transition numérique non seulement optimise les performances internes, mais ouvre également de nouvelles opportunités commerciales et de modèles d’affaires innovants, positionnant ainsi les entreprises comme des leaders dans leur secteur respectif.
Conclusion
Le décret BACS redéfinit la gestion énergétique des bâtiments tertiaires, en plaçant la GTB au cœur des stratégies de transition écologique. Au-delà des obligations légales, ces systèmes représentent une opportunité unique de moderniser les infrastructures tout en réduisant leur impact environnemental.
Avec une GTB bien exploitée, les gestionnaires de bâtiments peuvent transformer leurs contraintes réglementaires en levier d’innovation et de compétitivité, préparant ainsi leurs bâtiments à relever les défis énergétiques de demain.
Nous vous invitons à contacter un expert Eficia dès à présent afin d’évaluer vos besoins et opter pour les solutions les plus adaptées !
Les enjeux d’un réseau électrique plus flexible
Les enjeux d’un réseau électrique plus flexible : vers une gestion énergétique optimisée
La demande d’électricité croît à un rythme sans précédent, et cette tendance ne montre aucun signe de ralentissement. D’après l’Agence Internationale de l’Énergie, cette demande pourrait augmenter d’ici 2035 à un rythme six fois plus rapide que celui des autres sources d’énergie. Ce contexte impose de repenser le fonctionnement de notre réseau électrique pour en faire un réseau intelligent, capable de répondre aux besoins croissants tout en intégrant les spécificités des énergies renouvelables. La flexibilité devient ainsi un pilier essentiel pour réduire la dépendance aux énergies fossiles, limiter les coûts, et garantir un bilan carbone plus respectueux de l’environnement. Cet article explore les solutions, les défis et les perspectives d’un réseau électrique plus flexible, en mettant l’accent sur les bénéfices d’une gestion énergétique adaptée et proactive.
L’importance des énergies renouvelables dans un réseau flexible
Les énergies renouvelables, qu’il s’agisse du solaire, de l’éolien ou de l’hydraulique, représentent une solution incontournable pour répondre aux défis climatiques. Outre leurs faibles émissions de carbone, elles se distinguent par des coûts opérationnels réduits, car elles ne nécessitent pas de combustibles pour leur production une fois les infrastructures en place. Cependant, ces énergies sont également variables par nature : le solaire, par exemple, atteint son pic de production en milieu de journée, tandis que l’éolien dépend des conditions de vent et que l’hydraulique produit de manière plus stable.
Cette variabilité impose de consommer l’énergie au moment où elle est disponible en abondance. Ainsi, optimiser la consommation énergétique en fonction de la production d’énergie renouvelable devient un impératif. Cela se traduit par une stratégie de tarification dynamique qui incite les consommateurs à ajuster leur consommation selon les heures creuses et pleines. En 2023, l’écart entre les prix de l’électricité durant les pics de consommation en soirée et les périodes de production solaire en journée était en moyenne de 34 %. Ce chiffre pourrait s’accentuer d’ici 2030, renforçant l’intérêt d’un réseau flexible où la consommation est répartie en fonction de la production. Une telle approche réduit le recours aux centrales fossiles, coûteuses et polluantes, tout en offrant aux consommateurs la possibilité de réaliser des économies.
La transition électrique est en marche !
Un défi colossal mais surtout une opportunité unique pour construire un avenir énergétique plus propre, durable, compétitif et moins dépendant des énergies fossiles.
Les énergies renouvelables – solaire, éolien, hydraulique – produisent une électricité abondante et peu chère. Nous changeons nos habitudes et ajustons nos algos pour en profiter pleinement.
La gestion intelligente de la consommation : un levier pour un réseau flexible
Dans cette logique de flexibilité, la Gestion Technique de Bâtiment (GTB) et le pilotage énergétique sont des alliés de choix. La GTB permet de centraliser et d’automatiser la gestion des équipements au sein d’un bâtiment – qu’il s’agisse du chauffage, de l’éclairage ou de la ventilation. En coordonnant ces équipements depuis une interface unique, la GTB assure une maîtrise fine des consommations énergétiques. Grâce à cette technologie, les bâtiments deviennent des acteurs actifs de la transition énergétique, ajustant leurs besoins en fonction de l’offre en énergies renouvelables.
Certaines consommations énergétiques, comme la production de froid ou la recharge de véhicules électriques, peuvent être planifiées pour se réaliser durant les heures de production renouvelable, par exemple en journée pour le solaire. D’autres usages, comme le chauffage, nécessitent une adaptation plus réactive que la GTB permet en ajustant automatiquement les équipements en fonction de la température, de l’occupation du bâtiment ou des variations de la production d’énergie. En s’appuyant sur la GTB et des systèmes de pilotage intelligent, il devient possible de réaliser des économies substantielles tout en optimisant le confort des occupants.
La flexibilité de ces systèmes est essentielle pour adapter la demande en énergie à l’offre renouvelable disponible, transformant les bâtiments en contributeurs actifs à un réseau électrique plus stable. Cette capacité d’adaptation est d’autant plus essentielle pour les entreprises soumises aux obligations du décret BACS, qui impose aux bâtiments tertiaires d’installer des systèmes de GTB pour réduire leur consommation énergétique et améliorer leur performance environnementale.
Le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’Énergie est clair. D’ici 2035, la demande d’électricité augmentera six fois plus vite que celle des autres sources d’énergie. Cette croissance est une opportunité de plus pour accélérer notre transition énergétique, mais elle est aussi un défi majeur pour l’ensemble des acteurs de l’écosystème.
Les bénéfices d’un réseau électrique flexible pour l’économie et l’environnement
Au-delà de la réduction des coûts énergétiques, la flexibilité du réseau électrique présente de nombreux bénéfices pour l’environnement. En consommant l’électricité durant les périodes où elle est plus abondante et moins coûteuse, les entreprises et les ménages peuvent alléger leurs factures tout en limitant leur empreinte carbone. Cette approche diminue la nécessité de production en heures de pointe, qui est souvent assurée par des centrales thermiques émettrices de gaz à effet de serre.
La mise en place de systèmes GTB et de solutions de pilotage énergétique intelligent permet également aux entreprises de se conformer aux réglementations environnementales, tout en optimisant leurs coûts opérationnels. Avec la montée en puissance des énergies renouvelables et les incitations gouvernementales, cette flexibilité est devenue un véritable levier pour les entreprises soucieuses de leur performance énergétique. En somme, un réseau électrique flexible favorise à la fois la compétitivité économique et la transition vers une économie bas carbone.
Vers un réseau électrique intelligent et durable
Pour répondre aux défis énergétiques actuels, un réseau intelligent capable de s’adapter en temps réel aux fluctuations de l’offre et de la demande est indispensable. Grâce aux innovations technologiques, telles que la Gestion Technique de Bâtiment et les solutions de pilotage énergétique avancé, il devient possible d’intégrer les énergies renouvelables de manière optimale, tout en garantissant une fourniture stable et prévisible.
Cette transition vers un réseau électrique intelligent repose aussi sur l’anticipation des besoins en électricité, en utilisant des technologies de prévision qui intègrent des données météorologiques et les habitudes de consommation des occupants. Dans un réseau intelligent, les bâtiments dotés de GTB peuvent ajuster leur consommation en fonction de ces prévisions, réduisant ainsi les coûts et maximisant l’efficacité énergétique. En parallèle, l’intégration des énergies renouvelables permet de limiter l’usage de combustibles fossiles, favorisant un impact environnemental réduit.
Avec l’augmentation significative de la production d’électricité non pilotable, les fournisseurs d’électricité devront adapter leurs offres, créant ainsi des disparités de prix importantes selon les plages horaires de consommation. Ces évolutions vont obliger les entreprises à repenser leur manière de consommer l’énergie, en tenant compte de ces nouvelles dynamiques de prix.
Dans ce contexte, la régulation, et notamment le décret BACS, devient plus que jamais un levier stratégique. Le pilotage intelligent des systèmes de bâtiment se positionne comme un impératif pour optimiser la consommation, sans compromettre les investissements réalisés pour atteindre les objectifs de performance énergétique.
Conclusion
La transformation du réseau électrique vers plus de flexibilité représente un enjeu majeur pour la transition énergétique. En intégrant des systèmes de GTB et des solutions de pilotage énergétique intelligent, les entreprises et les consommateurs peuvent non seulement optimiser leur consommation énergétique, mais aussi jouer un rôle actif dans la réduction de l’empreinte carbone. Ce modèle contribue non seulement à une meilleure maîtrise des coûts, mais également à une transition durable.
L’avenir de notre système énergétique repose sur des réseaux intelligents, capables d’absorber et de redistribuer les énergies renouvelables de façon optimale. En adoptant cette approche, nous pourrons faire face aux défis de demain et contribuer à une économie plus durable et plus respectueuse de l’environnement. Les bâtiments intelligents, équipés de solutions de gestion énergétique avancées, deviendront des contributeurs clés de cette transition, inscrivant ainsi la flexibilité au cœur de notre modèle énergétique.
Petit récap’
La flexibilité du réseau électrique désigne la capacité du réseau à s’adapter rapidement aux variations de la production et de la demande d’électricité pour maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande, assurer la stabilité du système, et éviter des pannes ou des surtensions.
Le contexte
Avec l’intégration croissante des énergies renouvelables (comme l’éolien et le solaire), qui sont par nature variables et difficiles à prévoir, la flexibilité devient un élément essentiel pour assurer le bon fonctionnement du réseau. Par exemple, la production d’électricité d’un parc solaire peut fluctuer en fonction de l’ensoleillement, et celle d’un parc éolien varie avec le vent. Pour compenser ces variations, le réseau électrique doit être capable de s’ajuster rapidement.
Les différents types de flexibilité
- Flexibilité de la production : Capacité de certaines centrales électriques (par exemple, centrales à gaz ou hydrauliques) à augmenter ou diminuer rapidement leur production pour équilibrer le réseau.
- Flexibilité de la consommation (ou demande) : Stratégies comme la gestion de la demande, où certains consommateurs (par exemple, les industries ou les foyers équipés de dispositifs de domotique) modulent leur consommation en fonction des besoins du réseau.
- Stockage d’énergie : Utilisation de batteries, de stations de pompage-turbinage, ou d’autres technologies pour stocker l’excès d’énergie lorsqu’il y a une surproduction et la restituer lorsque la demande est élevée.
- Flexibilité des interconnexions : Échange d’électricité avec d’autres régions ou pays pour compenser les variations de production ou de consommation.
- Flexibilité grâce aux technologies numériques : Utilisation de solutions numériques pour optimiser la gestion en temps réel du réseau, comme les réseaux intelligents (smart grids) qui permettent une meilleure communication et un contrôle plus efficace des ressources.
Les objectifs de la flexibilité
- Assurer la stabilité : Éviter les déséquilibres et assurer la fréquence et la tension du réseau.
- Maximiser l’intégration des énergies renouvelables : En compensant la variabilité de la production éolienne et solaire.
- Réduire les coûts : Limiter le recours aux centrales de secours, qui sont souvent coûteuses, et optimiser l’utilisation des ressources existantes.
- Améliorer la résilience : Rendre le système plus robuste face aux incidents et aux variations imprévues.
Un exemple pratique au sein d’une entreprise
- Le contexte
Les grandes entreprises, notamment celles ayant des installations industrielles ou tertiaires conséquentes, jouent un rôle crucial dans la flexibilité du réseau électrique. Grâce à leur capacité à ajuster leur consommation énergétique ou à intégrer des solutions technologiques avancées, elles peuvent contribuer activement à l’équilibre entre offre et demande.
- Un cas concret : une entreprise industrielle et la gestion flexible de ses processus
Prenons l’exemple d’un fabricant de produits agroalimentaires. L’usine fonctionne avec des lignes de production fortement consommatrices d’énergie, comme des fours ou des chambres froides. Grâce à une solution de pilotage énergétique intelligente, l’entreprise peut ajuster ses activités en fonction des signaux du réseau électrique.
- Flexibilité de la consommation :
Lorsque le réseau est sous tension (périodes de forte demande ou faible production renouvelable), l’entreprise peut temporairement réduire l’intensité de ses processus énergivores non critiques, comme le refroidissement progressif des chambres froides, ou décaler certaines étapes de production non urgentes.
- Stockage d’énergie :
Pour maximiser son impact, cette usine peut également intégrer des batteries industrielles. Lors des pics de production d’énergie renouvelable (par exemple, en milieu de journée grâce au solaire), elle stocke l’énergie excédentaire pour l’utiliser plus tard, réduisant ainsi son appel à l’électricité en période de pointe.
- Technologies numériques et automatisation :
Avec l’utilisation de capteurs et de logiciels de gestion énergétique, l’usine ajuste ses consommations en temps réel. Par exemple, les systèmes automatisés peuvent ralentir ou stopper des équipements spécifiques dès qu’une alerte est envoyée par le réseau ou un opérateur énergétique.
- Les résultats
- Stabilité du réseau : L’entreprise réduit sa consommation aux moments critiques, contribuant à l’équilibre global.
- Réduction des coûts : Elle profite des tarifs préférentiels en ajustant ses activités pendant les périodes où l’énergie est moins chère.
- Responsabilité environnementale : L’intégration de ces pratiques améliore son bilan carbone en maximisant l’utilisation des énergies renouvelables.
Ce type de flexibilité est un bon exemple de collaboration entre le secteur privé et les gestionnaires de réseau pour soutenir la transition énergétique.
Du décret BACS en France à la réglementation Européenne (EPBD)
La transition énergétique en Europe est aujourd’hui un objectif prioritaire, visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour atteindre les objectifs climatiques. Dans cette démarche, le secteur du bâtiment joue un rôle central puisqu’il représente près de 40 % de la consommation énergétique et 36 % des émissions de GES dans l’Union européenne. Pour répondre à ces enjeux, des réglementations européennes et nationales, comme la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) et le décret BACS en France, imposent des mesures permettant de transformer ces bâtiments en modèles de sobriété et d’efficacité énergétique.
Cet article présente les objectifs et implications du décret BACS et de la directive EPBD. Il explore les exigences techniques, les bénéfices attendus pour les bâtiments tertiaires, ainsi que les défis techniques liés à leur mise en conformité. Enfin, nous aborderons les perspectives offertes par ces réglementations pour un avenir durable.
Décryptage du décret BACS en France
Le décret BACS (Building Automation & Control Systems) est un des axes principaux de la stratégie française pour réduire la consommation énergétique dans le secteur tertiaire. Ce décret impose l’installation de systèmes de Gestion Technique du Bâtiment (GTB) dans les bâtiments tertiaires pour optimiser et rationaliser la consommation d’énergie.
L’objectif du décret BACS est d’encourager les bâtiments tertiaires à devenir autonomes et responsables dans leur gestion de l’énergie. D’ici 2025, les bâtiments dotés de systèmes de plus de 290 kW devront être équipés d’une GTB. Cette obligation s’étend aux bâtiments avec des installations techniques dépassant 70 kW d’ici 2027. Pour être en conformité avec ce décret, les systèmes de GTB doivent permettre un suivi en temps réel de la consommation énergétique, combiné à une analyse continue des données et à un pilotage 24/7. Cela permet non seulement d’identifier les anomalies et les surconsommations, mais aussi de réguler automatiquement les systèmes en fonction des besoins réels, qu’il s’agisse de chauffage, de climatisation ou d’éclairage.
Les avantages d’installer une GTB et de la faire piloter, et donc de répondre aux exigences du décret BACS sont multiples. En permettant une gestion plus fine et réactive, cette réglementation pourrait réduire la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de 20 à 40 %. De plus, ces systèmes contribuent au confort des occupants en ajustant les paramètres énergétiques selon l’utilisation des espaces. Enfin, l’archivage des données énergétiques permet un suivi rigoureux et garantit la conformité réglementaire sur le long terme.
La directive européenne EPBD : objectifs et nouvelles exigences de 2024
La directive européenne EPBD (Energy Performance of Buildings Directive) établit le cadre législatif pour l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments au niveau européen. S’inscrivant dans le Pacte vert européen, cette directive révisée en 2024 vise à harmoniser les pratiques énergétiques dans l’Union européenne, en imposant des normes strictes pour les bâtiments non résidentiels.
La France, en particulier, a anticipé certaines mesures de l’EPBD. Par exemple, le décret Tertiaire oblige les propriétaires et locataires de bâtiments tertiaires à réduire leur consommation énergétique de manière progressive. De même, le décret BACS impose l’installation de systèmes de gestion technique dans certains bâtiments pour optimiser la gestion de l’énergie. En Europe, d’autres pays comme l’Allemagne renforcent également leurs exigences réglementaires pour construire des bâtiments plus intelligents et performants.
La directive EPBD impose un calendrier d’introduction des systèmes BACS dans les bâtiments non résidentiels, avec des échéances en 2024 et 2029 en fonction de la puissance installée. En plus de l’installation de systèmes de gestion technique, la directive introduit l’Indice de Préparation à l’Intelligence (SRI), qui évalue la capacité des bâtiments à intégrer des technologies intelligentes. Ce dispositif encourage l’adoption de solutions technologiques avancées pour une gestion proactive de l’énergie. L’objectif est d’inciter les gestionnaires à moderniser leurs bâtiments pour en faire des infrastructures connectées et efficaces.
Bien que la directive EPBD adopte une approche harmonisée, elle permet aussi d’adapter les exigences aux spécificités nationales, comme en France. Cette harmonisation facilite l’adoption de bonnes pratiques énergétiques tout en tenant compte des particularités de chaque pays.
Le fleurissement des règlementations en Europe va permettre d’accélérer la mise en œuvre de pratiques durables dans les bâtiments notamment sous l’impulsion de la Directive 2024/1275 qui vise à réduire significativement nos consommations d’énergie (EPBD) dans le prolongement des réglementations françaises BACS et Tertiaire.
Exigences techniques des systèmes GTB dans le cadre de la réglementation
Pour être en conformité avec le décret BACS et la directive EPBD, les systèmes de Gestion Technique du Bâtiment doivent remplir plusieurs exigences techniques.
D’abord, les GTB doivent permettre une surveillance et une analyse continue de la consommation énergétique. Avec des capteurs et une connexion en temps réel, les gestionnaires de bâtiments peuvent visualiser la consommation des équipements de chauffage, de ventilation et de climatisation pour détecter et corriger les gaspillages. Une GTB conforme doit aussi être interopérable avec d’autres systèmes de gestion pour centraliser les données sous une interface unique, ce qui est essentiel pour les grandes structures où plusieurs systèmes fonctionnent en synergie.
En plus, les GTB doivent être capables d’assurer une maintenance prédictive. Grâce aux alertes et à l’analyse continue des données, elles anticipent les pannes et prolongent la durée de vie des équipements. Cette approche préventive limite les interruptions de service et réduit les coûts d’entretien.
Les données collectées doivent également être archivées pour garantir la conformité réglementaire et faciliter les audits. Enfin, la GTB doit être ouverte et évolutive, permettant d’intégrer de nouveaux équipements et capteurs afin de suivre les avancées technologiques.
Avantages, défis et perspectives d’avenir des systèmes GTB et BACS
Les systèmes GTB et BACS offrent des avantages significatifs pour rendre les bâtiments plus intelligents, économes en énergie et confortables pour les occupants. Cependant, leur mise en œuvre représente également des défis, avec des perspectives intéressantes pour l’avenir.
Sur le plan économique, ces systèmes permettent de réduire les coûts opérationnels de manière significative. En optimisant la régulation des équipements, les GTB génèrent des économies d’énergie avec un retour sur investissement pouvant atteindre 30 %. Sur le plan environnemental, ces technologies contribuent à la réduction des émissions de CO2 et s’inscrivent dans les objectifs de neutralité carbone fixés par l’Union européenne. Elles améliorent aussi le confort des occupants en ajustant automatiquement les paramètres énergétiques en fonction de l’utilisation des locaux, créant ainsi un environnement de travail sain et agréable.
Cependant, une GTB, aussi performante soit-elle, peut rapidement devenir contre-productive si elle n’est pas correctement pilotée. Sans une supervision et des ajustements continus, les paramètres programmés initialement risquent de devenir obsolètes face aux évolutions des usages, des horaires d’occupation ou des conditions climatiques. Cela mène inévitablement à des dérives énergétiques, telles que des systèmes de chauffage, ventilation ou éclairage fonctionnant en dehors des besoins réels. À long terme, ces défaillances entraînent des surconsommations significatives, annulant les bénéfices attendus de l’investissement dans une GTB. Pour garantir des résultats durables et optimiser la performance énergétique des bâtiments, il est essentiel d’accompagner la GTB d’un pilotage actif et régulier. Cela passe par des outils d’analyse en temps réel et une expertise humaine capable de traduire les données collectées en actions concrètes.
Dans les bâtiments tertiaires, plusieurs dérives courantes peuvent survenir en l’absence d’un pilotage actif de la GTB. Voici quelques exemples concrets :
- Systèmes de chauffage et climatisation mal synchronisés :
Il est fréquent que le chauffage fonctionne en même temps que la climatisation, notamment lors des intersaisons, faute de réglages précis. Cette situation entraîne une double dépense énergétique inutile. - Éclairage actif en dehors des heures d’occupation :
Sans scénarios adaptés ou capteurs de présence fonctionnels, l’éclairage des bureaux, couloirs ou parkings reste souvent allumé en continu, y compris la nuit ou les week-ends. - Défauts de régulation des températures :
Dans certaines zones, les températures programmées peuvent rester inadaptées aux besoins réels, comme des bureaux surchauffés en hiver ou trop climatisés en été. Cela résulte souvent d’un mauvais paramétrage ou d’un manque de suivi. - Surventilation ou absence de modulation des débits d’air :
Les systèmes de ventilation fonctionnent souvent à plein régime, même lorsque l’occupation est faible ou nulle, gaspillant ainsi de l’énergie. - Équipements non prioritaires actifs en permanence :
Les équipements secondaires (comme les serveurs de sauvegarde, les distributeurs automatiques ou certaines unités techniques) peuvent rester sous tension alors qu’ils pourraient être mis en veille ou programmés. - Incohérences dans les scénarios d’automatisation :
Des scénarios mal définis ou non ajustés avec le temps peuvent provoquer des anomalies, comme le déclenchement intempestif des stores en dehors des variations réelles d’ensoleillement, empêchant une gestion optimale de l’apport solaire. - Défaut de maintenance proactive :
Sans surveillance régulière, les capteurs ou actionneurs (vannes, thermostats, etc.) tombent en panne ou deviennent imprécis, entraînant des pertes d’efficacité dans l’ensemble du système.
Ces dérives démontrent l’importance d’un pilotage actif et continu de la GTB, combinant technologie et expertise humaine, pour garantir l’efficacité énergétique et éviter une escalade des coûts sur le long terme.
Aussi, l’intégration d’une GTB dans des bâtiments existants peut être complexe et coûteuse, surtout pour les infrastructures anciennes qui nécessitent parfois des rénovations lourdes. Bien que des aides financières existent, le coût initial d’implémentation reste un frein pour certaines entreprises, qui doivent envisager un retour sur investissement à moyen ou long terme. La résistance au changement chez certains gestionnaires ou occupants rend également indispensable la formation des équipes, afin de les sensibiliser aux bénéfices de ces nouvelles technologies.
L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et de l’Internet des objets (IoT) dans les systèmes GTB promet de transformer la gestion énergétique des bâtiments. L’IA et les capteurs connectés permettent une gestion prédictive en temps réel, optimisant les consommations d’énergie selon les conditions météorologiques, l’occupation et les besoins spécifiques des bâtiments. Une approche coordonnée au niveau européen pourrait faciliter la standardisation et maximiser les bénéfices des systèmes BACS à grande échelle. De plus, le développement de bâtiments autonomes en énergie capables de produire et gérer leur propre consommation s’annonce comme une avancée majeure pour réduire l’empreinte écologique des infrastructures.
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Un pilotage actif et continu de la GTB, alliant technologie et expertise humaine, est essentiel pour maîtriser l’efficacité énergétique et prévenir les dérives coûteuses sur le long terme.
En conclusion
En imposant des normes de performance énergétique strictes, le décret BACS et la directive EPBD participent activement à la réduction de l’empreinte carbone des bâtiments en Europe. Ces réglementations ouvrent la voie vers des bâtiments durables et performants, qui contribueront à atteindre les objectifs climatiques européens.
Pour les gestionnaires, adopter dès aujourd’hui les technologies GTB et BACS représente un investissement stratégique. Cela permet non seulement de respecter les exigences réglementaires, mais aussi de profiter d’un confort amélioré, de coûts réduits et d’une meilleure compétitivité. En anticipant cette transition, les entreprises peuvent ainsi contribuer à un avenir plus respectueux de l’environnement tout en optimisant leurs performances.
Bâtiments intelligents : piloter l’efficacité énergétique en temps réel
Dans un contexte de réchauffement climatique et d’augmentation continue des coûts énergétiques, l’efficacité énergétique est devenue une priorité pour les gestionnaires de bâtiments tertiaires. Les bâtiments intelligents, véritables piliers de la transition énergétique, se positionnent comme une solution incontournable pour répondre aux enjeux de durabilité et de performance.
Un bâtiment intelligent est équipé de technologies avancées telles que l’Internet des objets (IoT), des systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB), et de solutions d’automatisation permettant de centraliser, surveiller et optimiser l’ensemble des équipements techniques. Cela inclut des systèmes comme le chauffage, la ventilation, l’éclairage, et même la gestion des accès. Ces innovations permettent d’améliorer la gestion énergétique en temps réel, en ajustant automatiquement les consommations aux besoins réels.
La transformation de la gestion énergétique dans les bâtiments repose aujourd’hui sur la capacité à récolter, analyser et utiliser efficacement des données en temps réel. Ces données sont au cœur d’une stratégie énergétique proactive, permettant non seulement des économies significatives, mais aussi une meilleure maîtrise de l’empreinte environnementale.
La gestion technique du bâtiment (GTB) : un levier pour l’efficacité énergétique
La gestion technique du bâtiment (GTB) est une technologie centrale dans l’optimisation énergétique. Ce système automatisé permet de centraliser la gestion de plusieurs installations techniques (chauffage, ventilation, climatisation, éclairage) dans une interface unique. Contrairement à une gestion manuelle ou fragmentée, la GTB offre une vue d’ensemble sur les opérations du bâtiment et permet des ajustements continus en fonction des conditions réelles, comme la température extérieure, l’occupation des espaces, ou les besoins spécifiques des différentes zones du bâtiment.
La GTB joue un rôle essentiel dans la réduction des gaspillages énergétiques. Elle permet d’éviter les surconsommations inutiles, par exemple lorsque le chauffage ou la climatisation fonctionnent alors que les locaux sont vides. De plus, elle permet une détection rapide des anomalies ou des dérives, grâce à une surveillance en temps réel des performances des systèmes. Ce contrôle constant permet non seulement de réaliser des économies d’énergie significatives, mais également de prolonger la durée de vie des équipements via des actions de maintenance prédictive.
Par ailleurs, une GTB bien pilotée offre une interopérabilité avec d’autres systèmes technologiques, tels que les capteurs IoT, permettant d’affiner encore plus la gestion énergétique. Cette capacité à intégrer diverses sources de données et à ajuster les paramètres techniques automatiquement en fonction des besoins réels fait de la GTB un outil indispensable dans la gestion des bâtiments intelligents.
Une GTB non pilotée revient à posséder une voiture de course sans un pilote expert pour la conduire. Sans un système de pilotage énergétique intelligent et optimisé, même les technologies les plus avancées ne peuvent atteindre leur plein potentiel en termes d’efficacité. C’est comme disposer d’une puissance incroyable, mais sans la maîtrise nécessaire pour l’exploiter correctement.
Quelles sont les données intégrées et analysées en continue pour piloter efficacement les bâtiments ?
- Les différentes activités prévues dans les différentes zones du bâtiment : horaires d’occupation, affluence actuelle et future, évènements planifiés, signaux d’alarme
- Les caractéristiques thermiques du bâtiment : inertie thermique, exposition au rayonnement, activités qui impactent la T° actuelles et futures
- La coordination des équipements et s’ils sont en état de fonctionner : coordination entre les équipements, prise en compte de la disponibilité des équipements à l’instant t, panne en cours
- Les prévisions météorologiques : hausses et baisses de température, vent, rayonnement à un instant t et en prévisionnel
- La qualité de l’air dans le bâtiment : CO2 et Humidité, opportunité ou nécessité de renouveler l’air
- Les conditions contractuelles de fournitures d’énergies : puissance souscrite, heures pleines / heures creuses
- Les opportunités d’effacement de réseau
- La révision régulière des paramètres des équipements de CVC (chauffage-ventilation-climatisation)
- Les contraintes métiers des occupants et/ou clients des bâtiments
Le pilotage énergétique en temps réel
Le pilotage énergétique en temps réel, repose sur l’analyse et l’ajustement continus des systèmes techniques d’un bâtiment en fonction des données collectées. Contrairement à une gestion statique où les réglages sont effectués de manière ponctuelle, le pilotage intelligent permet d’optimiser les consommations au fur et à mesure des variations des besoins et des conditions internes et externes.
Les bénéfices d’un pilotage énergétique efficace sont multiples :
- Économies d’énergie immédiates et durables : en ajustant la consommation en fonction des besoins réels, le pilotage énergétique permet une réduction immédiate des coûts énergétiques. Par exemple, le chauffage et la climatisation peuvent être modulés en fonction des températures extérieures et de l’occupation des espaces, évitant ainsi toute surconsommation.
- Amélioration du confort des occupants : en s’adaptant aux conditions réelles de chaque zone du bâtiment, le pilotage permet d’assurer un niveau de confort optimal (température, qualité de l’air, éclairage) pour les occupants, tout en réduisant les consommations inutiles.
- Réduction de l’empreinte environnementale : en optimisant l’utilisation des ressources énergétiques, notamment par l’intégration d’énergies renouvelables, le pilotage énergétique contribue à la réduction des émissions de CO2 et à l’amélioration de la durabilité des bâtiments.
L’une des forces du pilotage énergétique réside dans sa capacité à se connecter à des sources d’énergie renouvelable, telles que les panneaux solaires, pour une meilleure intégration de ces énergies dans la gestion quotidienne du bâtiment. Par ailleurs, grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle, les systèmes de pilotage sont capables d’apprendre des schémas d’utilisation du bâtiment et de proposer des ajustements encore plus fins, permettant de maximiser l’efficacité énergétique sur le long terme.
Pour en savoir plus sur les solutions de pilotage énergétique proposées par Eficia, vous pouvez consulter nos pages dédiées aux solutions GTB et au pilotage énergétique en temps réel.
Avec notre solution de pilotage qui allie IA, GTB et expertise humaine, le bâtiment gagne un « cerveau ». Ce « cerveau » acquiert une compréhension des usages, peut les anticiper, proposer de nouveaux réglages, en intégrant de nombreuses données, ce qui ne serait pas possible à l’occupant et/ou au gestionnaire. Le bâtiment se comporte de façon plus dynamique vis-à-vis de ses occupants.
Optimisation continue : un avenir pour les bâtiments intelligents
L’évolution rapide des technologies permet aux bâtiments intelligents de devenir de plus en plus autonomes et performants. Les innovations dans le domaine de l’intelligence artificielle, combinées à la montée en puissance des capteurs avancés, permettent une gestion prédictive des systèmes techniques. Ces technologies permettent d’anticiper les besoins énergétiques avant même qu’ils ne se manifestent, offrant ainsi un niveau de précision encore plus élevé dans le pilotage.
L’intégration du jumeau numérique, par exemple, offre une modélisation en temps réel des performances du bâtiment, permettant d’analyser différents scénarios d’exploitation pour affiner encore plus la gestion énergétique. Cela permet de tester virtuellement des ajustements avant de les mettre en place dans le bâtiment réel, garantissant une optimisation continue.
En s’appuyant sur ces technologies, les bâtiments intelligents deviennent capables de s’autoréguler, réduisant ainsi leur impact environnemental tout en garantissant un confort optimal pour les occupants. Le recours à des solutions renouvelables, telles que l’énergie solaire ou la géothermie, est facilité par cette gestion fine des consommations énergétiques, renforçant ainsi la contribution des bâtiments intelligents à la transition énergétique globale.
La solution Eficia
Les bâtiments intelligents, à travers l’utilisation de technologies comme la GTB et le pilotage énergétique en temps réel, représentent une réponse innovante et efficace aux enjeux énergétiques actuels. Ils permettent non seulement de réduire significativement les coûts énergétiques, mais aussi d’améliorer le confort des occupants et de réduire l’empreinte environnementale.
Eficia, avec ses solutions avancées de gestion et de pilotage énergétique, aide les entreprises à tirer pleinement parti des opportunités offertes par ces technologies. En combinant expertise humaine et innovations technologiques, Eficia s’inscrit en partenaire de confiance pour accompagner la transition énergétique des bâtiments. Effectuez un audit énergétique de votre bâtiment dès à présent et contactez l’un de nos experts pour mettre en place la solution la plus adaptée à vos besoins !
La réglementation (BACS et tertiaire) : véritable levier de transition énergétique pour les entreprises et les collectivités.
La transition énergétique, un enjeu incontournable pour les entreprises et collectivités
Dans un contexte où la transition énergétique est devenue une priorité mondiale, les entreprises et les collectivités doivent impérativement revoir leur gestion énergétique. La France, à travers plusieurs lois et décrets, s’est engagée à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie. Parmi ces réglementations, les décrets BACS et tertiaire jouent un rôle central en imposant des obligations qui poussent les acteurs du secteur tertiaire à prendre des mesures concrètes. Ces deux régulations ne sont pas seulement des contraintes légales : elles constituent de véritables opportunités pour améliorer la performance énergétique des bâtiments, tout en réalisant des économies substantielles.
Les décrets BACS et tertiaire : moteurs de la transition énergétique
Le décret BACS : une gestion automatisée pour plus d’efficacité énergétique
Le décret BACS (Building Automation & Control Systems), en vigueur depuis juillet 2020, impose l’installation de systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) dans les bâtiments tertiaires. Ces systèmes doivent automatiser la gestion des équipements techniques comme le chauffage, la climatisation, l’éclairage ou encore la ventilation, afin de réduire les consommations énergétiques.
Cette obligation de moyens concerne tous les bâtiments équipés de systèmes techniques d’une puissance nominale supérieure à 290 kW d’ici 2025, et de 70 kW d’ici 2027. En d’autres termes, les entreprises et collectivités doivent s’équiper de systèmes intelligents pour mieux gérer leur consommation d’énergie. L’objectif est de limiter le gaspillage énergétique tout en garantissant le confort des occupants des bâtiments.
Le principal avantage du décret BACS réside dans sa capacité à fournir une vue d’ensemble des opérations énergétiques d’un bâtiment grâce à des données en temps réel. Les systèmes GTB permettent ainsi une optimisation continue de la consommation, en ajustant automatiquement les paramètres des équipements selon les conditions extérieures, le taux d’occupation et les besoins réels. En centralisant et en automatisant la gestion de ces systèmes, les entreprises peuvent réduire de manière significative leurs factures énergétiques et respecter les obligations légales.
Le décret BACS joue un rôle central dans l’accélération de la transition énergétique en France. En imposant l’automatisation et le contrôle des systèmes énergétiques des bâtiments, il permet d’optimiser en temps réel la consommation et de réduire les gaspillages. C’est un levier indispensable pour atteindre les objectifs de sobriété énergétique, tout en plaçant la France à l’avant-garde des solutions durables en Europe.
Le décret tertiaire : une obligation de résultats pour réduire la consommation énergétique
Le décret tertiaire, quant à lui, impose des objectifs de résultats. Ce décret, issu de la loi ÉLAN, vise à réduire de 40 % la consommation d’énergie des bâtiments tertiaires d’ici 2030, puis de 50 % d’ici 2040, et enfin de 60 % d’ici 2050. Contrairement au décret BACS, qui impose l’installation de technologies de gestion énergétique, le décret tertiaire fixe des objectifs de performance énergétique mesurables, obligeant ainsi les gestionnaires de bâtiments à mettre en place des actions concrètes pour atteindre ces réductions.
Ce décret s’applique à une large gamme de bâtiments, qu’il s’agisse de bureaux, de centres commerciaux, d’établissements de santé ou encore de plateformes logistiques. Pour atteindre les objectifs fixés, il est impératif que les entreprises adoptent des stratégies de pilotage énergétique proactives et structurées, basées sur une analyse fine de la consommation d’énergie. Le non-respect de ces objectifs peut entraîner des sanctions financières, renforçant ainsi la nécessité d’une gestion énergétique intelligente et continue.
Une synergie essentielle entre les deux décrets
Les décrets BACS et tertiaire sont intrinsèquement liés : l’un pose des bases technologiques, l’autre impose des résultats concrets. Ensemble, ils forcent les entreprises à revoir leur modèle énergétique et à se doter d’outils performants pour suivre, contrôler et optimiser leurs consommations d’énergie. L’automatisation et le contrôle offerts par le décret BACS permettent ainsi aux entreprises de se conformer aux objectifs ambitieux du décret tertiaire en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’amélioration de l’efficacité énergétique.
Il est essentiel de ne pas confondre le décret BACS avec le décret Tertiaire. Le décret BACS impose une obligation de moyens, en demandant l’installation de systèmes d’automatisation pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Le décret Tertiaire, quant à lui, fixe des objectifs de résultats en termes de réduction de consommation énergétique. Les deux vont de pair : le BACS est un outil indispensable pour atteindre les objectifs ambitieux du décret Tertiaire.
Le pilotage énergétique : une réponse nécessaire pour se conformer aux exigences des décrets
Le pilotage énergétique joue un rôle central dans la mise en conformité avec les décrets BACS et tertiaire. Grâce à l’automatisation et à la centralisation des systèmes techniques des bâtiments, le pilotage intelligent permet de suivre en temps réel les consommations énergétiques, de détecter les dérives et d’optimiser en continu les performances des équipements.
L’implémentation d’un système de gestion technique du bâtiment va bien au-delà de la simple conformité réglementaire. Le pilotage énergétique permet de réaliser des économies durables et d’améliorer la performance énergétique des bâtiments tout en garantissant le confort des occupants. Ce suivi constant permet de maximiser les économies d’énergie en ajustant les paramètres de fonctionnement selon les besoins réels, mais aussi de prévenir les pannes et de prolonger la durée de vie des équipements.
Comment ça fonctionne ?
Le pilotage énergétique des bâtiments repose sur une gestion avancée des systèmes techniques d’un bâtiment, intégrant une GTB (Gestion Technique du Bâtiment) améliorée, des algorithmes intelligents et l’intervention d’experts disponibles en permanence. Ce dispositif permet de surveiller, analyser et ajuster en temps réel les consommations énergétiques, afin de maximiser l’efficacité et générer des économies significatives.
Étape 1 : Collecte et centralisation des données via la GTB
La GTB améliorée constitue le cœur du dispositif de pilotage énergétique. Elle collecte en continu les données provenant des différents équipements techniques du bâtiment : chauffage, ventilation, climatisation, éclairage, ascenseurs, etc. Ces capteurs surveillent des paramètres clés tels que la température, l’humidité, la qualité de l’air, la consommation d’énergie et les horaires d’occupation.
Toutes ces informations sont centralisées dans la GTB, offrant une vue d’ensemble du comportement énergétique du bâtiment. Cette phase de collecte est essentielle, car elle fournit les données brutes nécessaires à une analyse fine.
Étape 2 : Analyse en temps réel par des algorithmes intelligents
Une fois les données collectées, des algorithmes intelligents prennent le relais pour analyser les flux d’énergie. Ces algorithmes, souvent basés sur des technologies d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique, croisent les informations recueillies avec des données externes comme les prévisions météorologiques, les habitudes d’occupation du bâtiment et les pics de demande énergétique.
Le but de cette analyse est de détecter des anomalies (consommations excessives, équipements dysfonctionnels, surchauffes, etc.) et d’identifier les zones d’optimisation. Les algorithmes intelligents sont capables de comprendre les tendances et d’anticiper les besoins énergétiques du bâtiment en fonction des conditions réelles. Ils permettent d’ajuster les systèmes en temps réel pour éviter les gaspillages d’énergie tout en garantissant un confort optimal aux occupants.
Étape 3 : Ajustements automatiques et intervention des experts
Sur la base des analyses, la GTB ajustée va automatiquement optimiser le fonctionnement des équipements. Par exemple, le système de climatisation pourra être réduit pendant les périodes d’inoccupation, ou la ventilation ajustée en fonction du taux de CO2 mesuré dans les pièces. Ces ajustements se font de manière dynamique, en temps réel, sans intervention humaine nécessaire.
Cependant, en cas d’anomalies complexes ou de situations inhabituelles, des experts énergétiques disponibles 24/7 interviennent pour analyser les problèmes en profondeur. Grâce à leur expertise, ils peuvent effectuer des réglages manuels, proposer des solutions correctives ou préventives, et veiller à ce que les systèmes fonctionnent à pleine efficacité.
Étape 4 : Suivi et optimisation continue
Le pilotage énergétique n’est pas un processus ponctuel mais continu. Grâce à la combinaison d’une surveillance en temps réel, des ajustements automatiques et de l’intervention humaine, le bâtiment bénéficie d’une optimisation énergétique continue. Les experts effectuent régulièrement des bilans pour évaluer les performances et proposer des actions correctives si nécessaire. Ils mettent également en place des stratégies saisonnières, anticipant les variations climatiques ou les changements d’occupation.
Les économies générées par le pilotage énergétique
Ce pilotage énergétique intelligent permet de générer des économies d’énergie considérables grâce à plusieurs mécanismes :
- Réduction des gaspillages : En ajustant en temps réel les systèmes techniques du bâtiment en fonction des besoins réels, le pilotage évite les surconsommations liées à des équipements qui fonctionnent inutilement ou en dehors des périodes d’occupation.
- Optimisation fine des équipements : Les algorithmes intelligents ajustent les systèmes aux conditions précises (par exemple, baisser la température lorsque le bâtiment est inoccupé) et adaptent les consommations aux prévisions météorologiques, minimisant ainsi la consommation inutile d’énergie.
- Anticipation et maintenance proactive : Le suivi en continu permet de détecter rapidement les dysfonctionnements ou les dégradations des équipements, évitant ainsi les surconsommations liées à des systèmes inefficaces ou en panne. Cela prolonge également la durée de vie des installations.
- Interventions ciblées et expertes : La disponibilité des experts 24/7 permet une réponse rapide aux anomalies majeures, évitant ainsi que des problèmes non résolus engendrent des dépenses énergétiques importantes sur la durée.
Eficia : le partenaire idéal pour dépasser les exigences réglementaires
Eficia, propose des technologies avancées qui permettent de se mettre en conformité avec les obligations des décrets BACS et tertiaire, tout en allant bien au-delà de la réglementation. Grâce à une combinaison de technologies intelligentes (intelligence artificielle, IoT) et d’un accompagnement humain personnalisé, Eficia permet à ses clients de suivre, contrôler et optimiser leurs consommations énergétiques en temps réel.
Les solutions d’Eficia, basées sur le pilotage énergétique avec de la supervision énergétique ou la gestion des systèmes CVC, sont conçues pour automatiser la gestion des équipements techniques des bâtiments et maximiser les économies d’énergie. Ces systèmes s’appuient sur des capteurs intelligents et des algorithmes capables d’ajuster automatiquement les paramètres énergétiques selon les prévisions d’utilisation et les conditions météorologiques. En optimisant les performances énergétiques, Eficia aide ses clients à réduire de manière significative leurs coûts énergétiques et leur empreinte carbone, tout en améliorant le confort des occupants.
La transition énergétique, un défi surmontable grâce à une gestion optimisée
La transition énergétique est devenue une nécessité pour les entreprises face à la pression croissante des régulations environnementales et des attentes sociétales. En effet, des cadres législatifs de plus en plus stricts, tels que le Green Deal européen ou la Directive 2024/1275, imposent aux entreprises de réduire leur empreinte carbone et d’améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments. Anticiper ces obligations permet non seulement de se conformer aux nouvelles exigences réglementaires, mais aussi d’éviter des pénalités potentielles. En enclenchant dès à présent cette transition, les entreprises peuvent également bénéficier des incitations financières et des subventions mises en place par les gouvernements pour accompagner ce changement.
Outre les aspects réglementaires, la transition énergétique offre des opportunités concrètes de réduction des coûts opérationnels. En adoptant des technologies de gestion intelligente de l’énergie, comme les systèmes BACS et l’éclairage LED, les entreprises peuvent considérablement diminuer leur consommation d’énergie et réaliser des économies substantielles sur leurs factures. De plus, s’engager dans une démarche de durabilité renforce l’image de marque des entreprises, répondant ainsi aux attentes croissantes des consommateurs et des investisseurs en matière de responsabilité environnementale. Adopter une stratégie énergétique durable, c’est non seulement optimiser ses coûts à long terme, mais aussi améliorer sa compétitivité et sa résilience dans un marché en pleine transformation.
Les entreprises doivent également accélérer leur transition énergétique en raison des tensions croissantes sur les réseaux électriques. L’augmentation de la demande énergétique, couplée à la nécessité de décarboner les sources d’énergie, exerce une pression importante sur les infrastructures électriques. En réduisant leur consommation grâce à des solutions d’efficacité énergétique et d’autoconsommation (via les énergies renouvelables, par exemple), les entreprises peuvent alléger cette pression et contribuer à la stabilité du réseau.
De plus, la transition énergétique permet de mieux gérer les pics de consommation, évitant ainsi des coupures ou des surtensions qui pourraient affecter la productivité. Cela renforce également la résilience énergétique des entreprises, les rendant moins vulnérables aux fluctuations des prix de l’énergie et aux pénuries potentielles.
Les décrets BACS et tertiaire sont des moteurs essentiels de la transition énergétique pour les entreprises et les collectivités. Ils imposent des contraintes, certes, mais ouvrent aussi la voie à de nouvelles opportunités en matière de gestion énergétique. En combinant ces régulations avec un pilotage énergétique intelligent, les entreprises peuvent non seulement se conformer aux obligations légales, mais aussi améliorer durablement leur performance et réduire leurs coûts.
Grâce à des solutions innovantes et performantes comme celles proposées par Eficia, les entreprises peuvent transformer ces contraintes en atouts pour accélérer leur transition énergétique, tout en participant activement à la lutte contre le changement climatique. Si vous souhaitez mettre en place la solution la plus adaptée pour votre bâtiment, contactez un expert Eficia dès à présent !
Bâtiment de demain : vers une symbiose entre performance, confort et conscience écologique
À l’heure où les enjeux environnementaux se font de plus en plus pressants, l’industrie du bâtiment est appelée à se réinventer. Le bâtiment de demain devra relever un défi d’envergure : concilier performance énergétique, confort des occupants et respect de l’environnement.
Intégrer les nouveaux usages et se préparer à l’avenir
Le bâtiment de demain n’est plus statique, mais dynamique et adaptable, capable de répondre aux évolutions constantes des besoins. L’intégration des nouvelles technologies liées à l’énergie, comme les bornes de recharge pour véhicules électriques et les panneaux photovoltaïques, est essentielle. Anticiper les changements futurs, qu’il s’agisse de l’évolution des réglementations ou des besoins des occupants, devient impératif.
Les bâtiments doivent être équipés de systèmes de gestion énergétique sophistiqués pour optimiser la consommation et réduire l’empreinte carbone. La connectivité et l’interopérabilité des équipements sont désormais essentielles, facilitant la maintenance prédictive et l’amélioration continue des performances. En parallèle, l’adaptabilité des espaces grâce à des aménagements flexibles et des matériaux innovants permettra de répondre aux nouvelles exigences démographiques et aux nouveaux modes de travail.
La durabilité : un impératif
La notion de durabilité est au cœur du concept de bâtiment de demain. Cela se traduit par une construction moins énergivore, respectueuse de l’environnement et capable de s’adapter aux réglementations à venir. L’autoconsommation grâce à des solutions comme le photovoltaïque est un élément clé de cette démarche.
Les exploitants et constructeurs doivent intégralement repenser leurs approches pour répondre à cet impératif. Il ne s’agit pas seulement de réduire l’empreinte écologique des bâtiments, mais également d’adopter des pratiques de construction circulaire, utilisant des matériaux recyclables et locaux pour minimiser l’impact environnemental.
Les bâtiments devront également intégrer des systèmes de gestion de l’eau et des déchets, favorisant ainsi une approche globale de la durabilité. La conception bioclimatique devient une stratégie incontournable, tirant parti des conditions naturelles pour optimiser le confort thermique et réduire les besoins énergétiques.
Imaginons un bâtiment qui anticipe nos besoins et qui orchestre l’ensemble des installations techniques et ajuste la température, l’éclairage et la ventilation en fonction de l’occupation des lieux et des conditions climatiques, garantissant ainsi un confort optimal tout en réduisant la consommation d’énergie.
Intelligence au service de l’efficacité
Le bâtiment intelligent joue un rôle central dans l’optimisation des performances énergétiques et du confort des occupants. Grâce à des capteurs sophistiqués et des systèmes de gestion automatisés, accompagnés d’un pilotage 24/7 par des experts, ces structures peuvent ajuster en temps réel l’éclairage, le chauffage et la ventilation en fonction des conditions environnementales et des besoins des occupants.
Cette réactivité permet non seulement de maximiser l’efficacité énergétique, mais également de garantir un confort optimal tout en minimisant l’empreinte carbone. La collecte et l’analyse des données permettent d’identifier les inefficacités et d’optimiser continuellement les performances du bâtiment.
Au-delà de l’intelligence : un bâtiment vertueux
Un bâtiment vertueux dépasse la simple intelligence en intégrant des solutions durables à chaque étape de son cycle de vie. L’utilisation de batteries pour le stockage de l’énergie solaire ou éolienne régule l’approvisionnement en électricité, réduisant ainsi la dépendance aux réseaux traditionnels.
Ces bâtiments exemplaires ne se contentent pas d’optimiser leur fonctionnement interne ; ils participent activement à la création d’un environnement urbain plus durable et résilient. L’intégration d’espaces verts et de toitures végétalisées contribue à la biodiversité urbaine et améliore la qualité de l’air.
Notre simulateur en ligne gratuit vous permet de réaliser un audit énergétique de votre bâtiment, afin de vous adapter également aux nouveaux besoins du secteur.
Anticipation et adaptation : les clés du succès
Imaginer le bâtiment de demain, c’est se projeter bien au-delà des usages actuels pour anticiper les besoins énergétiques des prochaines décennies. Ces bâtiments devront non seulement être fonctionnels pour les résidents d’aujourd’hui, mais aussi flexibles pour répondre aux futures normes et réglementations. Afin de suivre les enjeux changeants dans le secteur de l’énergie, vous pouvez consulter les dernières actualités dans le domaine dès à présent.
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Les bonnes pratiques pour tirer le meilleur parti de la GTB et du décret BACS
Pour que la mise en œuvre de la GTB soit réellement bénéfique et pour respecter les obligations du décret BACS, plusieurs éléments doivent être pris en compte.
Choisir une GTB ouverte et interopérable
Une des erreurs fréquentes lors de la mise en place d’une GTB est de choisir une solution fermée, dépendante d’un fournisseur unique. Cela peut compliquer l’intégration future de nouveaux équipements ou technologies. Une GTB ouverte garantit une interopérabilité avec différents systèmes et dispositifs, comme des capteurs IoT (Internet des objets) ou des sous-compteurs d’énergie. Cela permet de suivre précisément la consommation de chaque sous-système et d’ajuster les paramètres en fonction des besoins réels du bâtiment.
Surveiller et analyser les données en temps réel
La GTB permet de collecter des données en temps réel sur les performances énergétiques du bâtiment. Ces données sont essentielles pour identifier les sources de gaspillage énergétique, ajuster les paramètres de fonctionnement des équipements, et prendre des décisions éclairées sur les investissements futurs. Une analyse régulière des données permet de mettre en lumière des gisements d’économies qui auraient été invisibles autrement.
Mise en place d’une maintenance prédictive
Une GTB bien configurée ne se contente pas de surveiller la consommation d’énergie ; elle surveille également l’état des équipements. Grâce aux fonctionnalités de maintenance prédictive, les gestionnaires peuvent anticiper les pannes et planifier des interventions avant qu’un problème ne survienne. Cela permet non seulement d’éviter des arrêts prolongés, mais aussi d’optimiser les performances des installations sur le long terme.
Adapter la gestion énergétique aux besoins des occupants
Une GTB performante ne se limite pas à la gestion automatisée des équipements ; elle doit aussi s’adapter aux besoins et comportements des occupants du bâtiment. Par exemple, elle peut ajuster les températures ou l’éclairage en fonction des horaires d’occupation des espaces. Cela contribue à créer un environnement de travail plus confortable, tout en réduisant les consommations inutiles.
Former les équipes à l’exploitation de la GTB
L’efficacité d’une GTB dépend également des personnes qui l’exploitent. Il est essentiel que les équipes de gestion soient formées à l’utilisation du système, à l’analyse des données, et à la prise de décisions basées sur ces informations. Une GTB non pilotée ou mal exploitée peut rapidement devenir une source de gaspillage, voire d’inefficacité.
De la conformité à la performance énergétique
La gestion technique du bâtiment, couplée au respect du décret BACS, offre aux entreprises une opportunité unique de maîtriser leur consommation d’énergie et de réduire leurs coûts d’exploitation. Cependant, pour atteindre ces objectifs, il est indispensable de dépasser la simple obligation de moyens imposée par le décret et d’adopter une approche proactive du pilotage énergétique. En choisissant une GTB ouverte et en mettant en place des pratiques de gestion rigoureuses, les entreprises peuvent non seulement se conformer aux exigences légales, mais aussi améliorer significativement leurs performances énergétiques sur le long terme.
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La Gestion Technique du Bâtiment (GTB) : un pilier incontournable pour répondre aux défis du décret BACS
Dans le cadre de la transition énergétique, la gestion technique du bâtiment (GTB) est devenue un élément fondamental pour la maîtrise de la consommation d’énergie dans les bâtiments tertiaires. Le décret BACS, qui impose l’installation de systèmes de gestion technique pour ces bâtiments, constitue une obligation de moyens visant à encourager l’optimisation énergétique. Toutefois, pour en maximiser l’efficacité, une approche structurée et intelligente de la mise en œuvre et du pilotage de la GTB est indispensable. Ce n’est qu’en adoptant une gestion active et rigoureuse que les entreprises pourront réellement bénéficier des économies d’énergie attendues tout en respectant les obligations légales.
La GTB : une gestion centralisée pour une optimisation énergétique globale
La gestion technique du bâtiment (GTB) est un système automatisé qui permet de centraliser et de contrôler les installations techniques d’un bâtiment, telles que le chauffage, la ventilation, la climatisation, l’éclairage et les systèmes de sécurité. En intégrant ces divers équipements dans une seule interface, la GTB offre une vue d’ensemble des opérations du bâtiment et permet une optimisation continue des consommations énergétiques.
Contrairement à une gestion manuelle ou décentralisée, la GTB permet d’ajuster automatiquement les systèmes en fonction des conditions réelles du bâtiment, telles que la température extérieure, le taux d’occupation, ou encore les besoins spécifiques de chaque zone. Elle permet ainsi de réduire considérablement les gaspillages énergétiques, qui peuvent survenir, par exemple, lorsque le chauffage ou la climatisation fonctionnent sans discernement.
La GTB n’est pas un simple tableau de contrôle passif. Elle constitue une plateforme active capable de détecter et de corriger les dérives énergétiques, telles que des équipements mal calibrés ou en panne, grâce à l’analyse des données en temps réel. En offrant des fonctionnalités de maintenance prédictive, elle permet de prévenir les pannes et d’assurer la continuité des services. De cette manière, les coûts d’exploitation sont réduits, et la durée de vie des équipements est prolongée.
Le décret BACS : une obligation de moyens pour renforcer l’efficacité énergétique
Le décret BACS, entré en vigueur pour les bâtiments tertiaires, impose aux exploitants de mettre en place des systèmes de gestion technique du bâtiment pour assurer une meilleure maîtrise de la consommation énergétique. Contrairement au décret tertiaire, qui impose des objectifs de résultats (réduire les consommations de 40% d’ici 2030), le décret BACS constitue une obligation de moyens. Cela signifie que les gestionnaires de bâtiments doivent s’équiper de systèmes de GTB pour répondre aux exigences légales, mais il ne fixe pas d’objectif chiffré sur la réduction d’énergie.
Cependant, cette obligation de moyens ne doit pas être perçue comme une simple formalité. L’installation d’une GTB représente une opportunité pour les gestionnaires de bâtiments de prendre le contrôle total de leur consommation d’énergie et de réaliser des économies significatives. Pour autant, installer une GTB ne garantit pas automatiquement des résultats en matière de réduction énergétique. C’est la manière dont elle est utilisée et pilotée qui fera la différence entre une simple conformité réglementaire et une optimisation réelle des performances énergétiques.
Le décret BACS encourage donc les entreprises à réfléchir à long terme, en intégrant la GTB dans une stratégie globale de gestion énergétique. Au-delà de l’installation, il s’agit de s’assurer que le système est correctement configuré, que les données collectées sont analysées, et que des ajustements sont effectués en continu pour maximiser les économies d’énergie.
Le décret Bacs, c’est bien plus qu’une obligation réglementaire ; c’est une opportunité de repenser notre modèle énergétique et de faire de notre bâtiment un véritable laboratoire d’innovation.
Les bonnes pratiques pour tirer le meilleur parti de la GTB et du décret BACS
Pour que la mise en œuvre de la GTB soit réellement bénéfique et pour respecter les obligations du décret BACS, plusieurs éléments doivent être pris en compte.
Choisir une GTB ouverte et interopérable
Une des erreurs fréquentes lors de la mise en place d’une GTB est de choisir une solution fermée, dépendante d’un fournisseur unique. Cela peut compliquer l’intégration future de nouveaux équipements ou technologies. Une GTB ouverte garantit une interopérabilité avec différents systèmes et dispositifs, comme des capteurs IoT (Internet des objets) ou des sous-compteurs d’énergie. Cela permet de suivre précisément la consommation de chaque sous-système et d’ajuster les paramètres en fonction des besoins réels du bâtiment.
Surveiller et analyser les données en temps réel
La GTB permet de collecter des données en temps réel sur les performances énergétiques du bâtiment. Ces données sont essentielles pour identifier les sources de gaspillage énergétique, ajuster les paramètres de fonctionnement des équipements, et prendre des décisions éclairées sur les investissements futurs. Une analyse régulière des données permet de mettre en lumière des gisements d’économies qui auraient été invisibles autrement.
Mise en place d’une maintenance prédictive
Une GTB bien configurée ne se contente pas de surveiller la consommation d’énergie ; elle surveille également l’état des équipements. Grâce aux fonctionnalités de maintenance prédictive, les gestionnaires peuvent anticiper les pannes et planifier des interventions avant qu’un problème ne survienne. Cela permet non seulement d’éviter des arrêts prolongés, mais aussi d’optimiser les performances des installations sur le long terme.
Adapter la gestion énergétique aux besoins des occupants
Une GTB performante ne se limite pas à la gestion automatisée des équipements ; elle doit aussi s’adapter aux besoins et comportements des occupants du bâtiment. Par exemple, elle peut ajuster les températures ou l’éclairage en fonction des horaires d’occupation des espaces. Cela contribue à créer un environnement de travail plus confortable, tout en réduisant les consommations inutiles.
Former les équipes à l’exploitation de la GTB
L’efficacité d’une GTB dépend également des personnes qui l’exploitent. Il est essentiel que les équipes de gestion soient formées à l’utilisation du système, à l’analyse des données, et à la prise de décisions basées sur ces informations. Une GTB non pilotée ou mal exploitée peut rapidement devenir une source de gaspillage, voire d’inefficacité.
De la conformité à la performance énergétique
La gestion technique du bâtiment, couplée au respect du décret BACS, offre aux entreprises une opportunité unique de maîtriser leur consommation d’énergie et de réduire leurs coûts d’exploitation. Cependant, pour atteindre ces objectifs, il est indispensable de dépasser la simple obligation de moyens imposée par le décret et d’adopter une approche proactive du pilotage énergétique. En choisissant une GTB ouverte et en mettant en place des pratiques de gestion rigoureuses, les entreprises peuvent non seulement se conformer aux exigences légales, mais aussi améliorer significativement leurs performances énergétiques sur le long terme.
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Leroy Merlin et EFICIA renforcent leur engagement pour une gestion durable de l’eau
Paris, le 27 août 2024 — Leroy Merlin, leader français de l’amélioration de l’habitat, et EFICIA, première GreenTech spécialisée dans la gestion énergétique et hydrique des bâtiments tertiaires, annoncent le renforcement de leur partenariat pour une gestion innovante de l’eau. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie RSE de Leroy Merlin, visant à réduire significativement la consommation d’eau, après avoir déjà atteint des objectifs ambitieux en matière de réduction énergétique.
Stratégie RSE de Leroy Merlin : un engagement pour l’énergie et l’eau
Sous la direction d’Arnaud Berchon, Directeur Technique Immobilier de Leroy Merlin France, la stratégie RSE « Impact positif immobilier » se concentre sur deux ressources essentielles dans ses 144 magasins, ses 3 entrepôts nationaux et son siège à Lezennes : l’énergie et l’eau. Grâce à l’Energy Management System (EMS) d’EFICIA, Leroy Merlin a réduit sa consommation énergétique de près de 30%. L’entreprise se tourne désormais vers la gestion de l’eau, un enjeu crucial pour la renaturation des espaces extérieurs et la promotion de la biodiversité.
« L’eau, tout comme l’énergie, est une ressource précieuse, mais elle revêt une urgence et une importance encore plus cruciale pour l’avenir de notre planète. C’est la conviction que nous portons chez Leroy Merlin. Actuellement, c’est l’équivalent de 15 piscines olympiques d’eau qui est perdu chaque année ! Et avec une consommation annuelle de 250 000 mètres cubes, une gestion efficace est impérative. L’heure n’est plus aux discussions, mais à l’action. » déclare Arnaud Berchon.
Innovations d’EFICIA pour la gestion de l’Or bleu chez Leroy Merlin
EFICIA a ajouté une nouvelle brique à son approche, permettant à Leroy Merlin de surveiller en temps réel sa consommation d’eau, détecter rapidement les fuites et optimiser l’utilisation des ressources hydriques. « Notre collaboration avec Leroy Merlin démontre comment la technologie peut répondre à des objectifs RSE ambitieux » déclare Alric Marc, Directeur Général d’EFICIA.
À compter de juillet, Leroy Merlin et EFICIA déploieront 8 à 10 compteurs d’eau connectés par site. Les données seront remontées en temps réel et centralisées par l’Energy Management System d’EFICIA offrant plusieurs avantages significatifs :
- Détection rapide des fuites : une réduction du temps de détection des fuites de six mois à moins de 6 heures.
- Mesure précise de la consommation : des analyses détaillées pour surveiller et réduire la consommation d’eau.
- Identification des postes consommateurs : la localisation précise des zones de forte consommation pour des actions ciblées et efficaces.
Engagement et objectifs futurs
Leroy Merlin s’engage à réduire sa consommation d’eau de 20% d’ici 2026. La récupération, l’utilisation efficace de cette ressource, ainsi que l’engagement collectif dans un plan de sobriété hydrique sont essentiels pour atteindre les ambitions d’immobilier régénératif de l’entreprise.
« EFICIA a prouvé son expertise en déployant des solutions technologiques avancées qui ont transformé notre gestion de l’énergie. Leur savoir-faire et notre relation de confiance nous permettent d’aborder la gestion de l’eau avec ambition et assurance” conclut Arnaud Berchon.
Avec ce partenariat, Leroy Merlin et EFICIA illustrent le potentiel de collaboration entre la maîtrise du métier d’un grand acteur économique et celle de l’innovation au service d’une économie et d’un monde plus durable.
https://www.youtube.com/watch?v=_IobuVIOgaE&t=2s
A propos d’EFICIA
Créée en 2013, EFICIA est une jeune entreprise française innovante spécialisée dans le pilotage énergétique des bâtiments tertiaires. Pionnière sur le marché de la transition énergétique, elle est la première à avoir développé une solution globale et 100% intégrée capable d’optimiser en temps réel le fonctionnement des équipements CVC et éclairage des bâtiments grâce à des algorithmes intelligents et à une équipe d’énergéticiens disponibles 24/7. Depuis sa création, EFICIA a levé plus de 2 millions d’euros et s’est développée à l’international en Espagne et en Italie. L’entreprise pilote la performance énergétique de plus de 3000 bâtiments à travers l’Europe. EFICIA compte d’ores et déjà parmi ses clients de grands noms tels que Stellantis, Cultura, EDF, Villages Club du Soleil, Darty, Leroy Merlin et bien d’autres.
A propos de Leroy Merlin
Entreprise pionnière du groupe Adeo, la société Leroy Merlin est aujourd’hui en France l’enseigne leader, sur l’ensemble des canaux de distribution, du marché de l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie. Spécialisée dans la vente de produits, projets et services, Leroy Merlin France s’est donné pour ambition de construire avec tous, les nouvelles façons d’habiter pour mieux vivre de bain et met la satisfaction de ses clients au cœur de son métier. 30 000 collaborateurs dans 144 magasins en France portent aujourd’hui cette idée. Une mission relayée sur le site www.leroymerlin.fr qui se classe aujourd’hui dans le top 10 des sites français de e-commerce. Depuis plusieurs années dans le top 3 des enseignes préférées des Français, Leroy Merlin enregistre un volume d’affaires TTC 2023 de 9,93 milliards d’euros.
Optimisation Énergétique : les apports GTB GTC
Alors que la transition énergétique est devenue une priorité mondiale, les solutions techniques sont sollicitées.
Ainsi la Gestion Technique des Bâtiments (GTB) et la Gestion Technique Centralisée (GTC) sont devenus des outils incontournables pour atteindre des objectifs ambitieux en matière d’efficacité énergétique et de réduction de l’empreinte carbone.
Cet article explore les différentes facettes de la GTB/GTC, en mettant en lumière leurs contributions à la transition écologique, les étapes pour une mise en place efficace, ainsi que les technologies spécifiques au commerce de détail.
Points Clés
- La GTB permet de réduire l’empreinte carbone des bâtiments en optimisant la consommation énergétique.
- Un diagnostic énergétique initial est essentiel pour identifier les points d’amélioration et définir des objectifs clairs.
- Les technologies avancées comme l’IoT et l’intelligence artificielle jouent un rôle clé dans l’efficacité de la GTB.
- La mise en place d’une GTB dans le commerce de détail améliore la performance opérationnelle et assure un retour sur investissement rapide.
- Les obligations réglementaires, telles que le décret BACS, rendent la mise en œuvre de la GTB indispensable pour les entreprises.
Comment la GTB contribue à la transition écologique
La Gestion Technique du Bâtiment (GTB) joue un rôle essentiel dans la réduction de l’empreinte carbone des bâtiments.
En optimisant la consommation d’énergie et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, la GTB permet d’atteindre des objectifs environnementaux ambitieux. La mise en place d’une GTB peut réduire la consommation d’énergie des bâtiments jusqu’à 30%, ce qui se traduit par une diminution significative des émissions de CO2.
La GTB permet une gestion plus efficace des ressources énergétiques en surveillant et en contrôlant en temps réel les équipements du bâtiment. Grâce à des systèmes de pilotage énergétique avancés, il est possible d’ajuster les paramètres de fonctionnement des équipements pour maximiser l’efficacité énergétique. Cela inclut la gestion de l’éclairage, du chauffage, de la ventilation et de la climatisation, contribuant ainsi à une utilisation plus rationnelle de l’énergie.
Les technologies avancées, telles que l’Internet des Objets (IoT) et l’intelligence artificielle, jouent un rôle essentiel dans l’efficacité de la GTB. Ces technologies permettent une analyse approfondie des données énergétiques et une prise de décision automatisée pour optimiser la consommation d’énergie. Par exemple, des capteurs IoT peuvent détecter les anomalies de consommation et ajuster automatiquement les paramètres pour éviter le gaspillage énergétique. L’intégration de ces technologies dans les systèmes de GTB est un levier majeur pour réussir la transition écologique.
Les étapes pour mettre en place une GTB efficace
Pour garantir une mise en place réussie d’une Gestion Technique du Bâtiment (GTB), il est faut suivre plusieurs étapes clés. Ces étapes permettent d’assurer une intégration harmonieuse et une optimisation maximale des ressources énergétiques.
Les technologies de GTB pour le commerce de détail
Les technologies de Gestion Technique des Bâtiments (GTB) sont essentiels dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des commerces de détail. Elles permettent une gestion optimisée des équipements, réduisant ainsi les coûts énergétiques et améliorant la performance opérationnelle. Voici un aperçu des principales technologies utilisées dans ce secteur.
Études de cas : succès de la GTB dans le commerce de détail
Plusieurs grandes enseignes ont adopté des systèmes de Gestion Technique des Bâtiments (GTB) pour améliorer leur efficacité énergétique dans le commerce de détail. Par exemple, une enseigne de bricolage et d’amélioration de la maison a réussi à réduire sa consommation d’énergie de 40% en intégrant des solutions de GTB avancées. Cette réduction a été obtenue grâce à une meilleure gestion des systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC), ainsi qu’à l’optimisation de l’éclairage.
Les résultats moyens obtenus par les enseignes ayant mis en place des systèmes de GTB sont significatifs. Voici quelques chiffres clés :
Enseigne | Réduction de la consommation d’énergie | Retour sur investissement |
---|---|---|
Supermarché A | 10% | 3 ans |
Chaine de distribution B | 15% | 1,5 ans |
Bureaux C | 20% | 2 ans |
Ces résultats montrent que l’investissement dans une GTB peut être rapidement rentabilisé, tout en contribuant à la réduction de l’empreinte carbone des entreprises.
Investir dans une GTB peut sembler coûteux au départ, mais les bénéfices à long terme sont indéniables.
Grâce à la bonification de la fiche BAT-TH-116 pour l’installation de GTB, les entreprises peuvent bénéficier d’aides financières pour la transition énergétique. De plus, les économies réalisées sur les coûts énergétiques et l’amélioration de la performance opérationnelle permettent un retour sur investissement rapide, souvent en quelques années seulement.
La mise en place d’une GTB dans le commerce de détail n’est pas seulement une obligation réglementaire, mais une opportunité de réaliser des économies importantes et d’améliorer la performance globale de l’entreprise.
Comprendre l’importance de la GTB dans le commerce de détail
La Gestion Technique des Bâtiments (GTB) est un système de contrôle automatisé qui permet la gestion centralisée des installations et des équipements d’un bâtiment.
Elle joue un rôle central dans la gestion énergétique en permettant de surveiller, contrôler et optimiser la consommation d’énergie des différents équipements.
Pour les exploitants de bâtiments, l’adoption d’un système de GTB présente plusieurs avantages. Elle permet non seulement de réduire les coûts énergétiques, mais aussi d’améliorer le confort des clients et des employés. En optimisant l’utilisation des ressources énergétiques, les détaillants peuvent également prolonger la durée de vie de leurs équipements et réduire les coûts de maintenance. De plus, une GTB efficace contribue à la conformité avec les réglementations en vigueur, telles que le décret BACS.
L’impact de la GTB sur la consommation énergétique est significatif. En centralisant la gestion des équipements, il est possible de réduire les gaspillages et d’optimiser l’utilisation de l’énergie. Selon une étude, la mise en place d’une GTB peut réduire la consommation d’énergie des bâtiments de 20% en moyenne. Cela est particulièrement important dans le contexte actuel où la réduction de l’empreinte carbone est une priorité. La GTB permet ainsi de répondre aux objectifs du décret tertiaire, qui vise une diminution de 40% de la consommation énergétique d’ici 2030.
Les obligations réglementaires liées à la GTB
Le décret BACS impose l’installation de systèmes de Gestion Technique du Bâtiment (GTB) dans les bâtiments tertiaires d’ici 2025. Ces systèmes doivent permettre de contrôler, réguler et optimiser les installations techniques du bâtiment, telles que le chauffage, la climatisation, l’éclairage et la ventilation. En plus de répondre aux exigences réglementaires, la mise en place d’une GTB permet de réaliser des économies significatives sur les coûts énergétiques et d’améliorer le confort des occupants.
Le décret tertiaire vise à réduire la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de 40% d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif, les bâtiments doivent mettre en œuvre des actions concrètes, telles que l’installation de systèmes GTB. Ces systèmes permettent de surveiller et d’analyser les données de consommation d’énergie, facilitant ainsi l’identification des sources d’inefficacité et la mise en œuvre d’actions correctives.
Pour les commerces de détail, se conformer aux décrets BACS et tertiaire est essentiel. Non seulement cela permet de répondre aux obligations légales, mais cela contribue également à la réduction des coûts énergétiques et à l’amélioration de l’efficacité opérationnelle. En adoptant des solutions innovantes de GTB, les détaillants peuvent non seulement optimiser leur consommation énergétique mais aussi améliorer le confort et la satisfaction de leurs clients.
Répondre aux obligations du décret BACS et donc installer un système de GTB est ainsi devenu incontournable pour réduire les consommations et atteindre les objectifs du décret tertiaire (-40% d’ici 2030).
Les bénéfices économiques de la GTB
Réduction des coûts énergétiques
L’un des principaux avantages de la GTB est la réduction significative des coûts énergétiques. En optimisant la gestion des équipements et en surveillant en temps réel la consommation, les détaillants peuvent réaliser des économies substantielles. Par exemple, la mise en place d’une GTB peut réduire la consommation d’énergie des bâtiments jusqu’à 30%, ce qui se traduit par des économies directes sur les factures d’énergie.
Amélioration de la performance opérationnelle
La GTB permet également d’améliorer la performance opérationnelle des commerces de détail. En surveillant et en contrôlant les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC), ainsi que l’éclairage, les détaillants peuvent assurer un environnement optimal pour leurs clients et employés. Cela se traduit par une meilleure satisfaction des clients et une productivité accrue des employés.
La mise en place d’une GTB dans le commerce de détail n’est pas seulement une obligation réglementaire, mais une opportunité de réaliser des économies importantes et d’améliorer la performance globale de l’entreprise.
Retour sur investissement
Si investir dans une GTB peut sembler coûteux au départ, les bénéfices à long terme sont indéniables.
Grâce à la bonification de la fiche BAT-TH-116 pour l’installation de GTB, les entreprises peuvent bénéficier d’aides financières pour la transition énergétique. De plus, les économies réalisées sur les coûts énergétiques et l’amélioration de la performance opérationnelle permettent un retour sur investissement rapide, souvent en quelques années seulement.
Un parc de GTB homogène pour adresser les enjeux de demain
Pour réussir sa transition énergétique, un parc de GTB homogène est un pré-requis important. Cela permet d’apporter des changements en masse rapides et agiles, comme la mise en œuvre d’un plan de sobriété énergétique. De plus, un parc homogène facilite la possibilité de piloter la demande à l’échelle de l’ensemble des bâtiments, grâce à des mécanismes tels que l’effacement de capacité ainsi que le NEBEF, qui est le mécanisme de Notification d’Échanges de Blocs d’Effacement, et qui permet de valoriser des effacements de consommation sur le marché de l’électricité.
Homogénéité du parc
L’homogénéité du parc de GTB est cruciale pour garantir une gestion efficace et cohérente des ressources énergétiques. Cela permet d’apporter des changements en masse rapides et agiles, comme la mise en œuvre d’un plan de sobriété énergétique. Une architecture homogène facilite également l’intégration de nouvelles technologies et la mise à jour des systèmes existants, réduisant ainsi les coûts et les complexités associées à une architecture hétérogène.
Pilotage de la demande
Un parc homogène facilite la possibilité de piloter la demande à l’échelle de l’ensemble des bâtiments. Grâce à des mécanismes tels que l’effacement de capacité et le NEBEF, il est possible de valoriser des effacements de consommation sur le marché de l’électricité. Cela permet non seulement de répondre aux exigences légales, mais aussi d’améliorer l’efficacité opérationnelle et de réduire les coûts énergétiques.
Intégration de l’intelligence artificielle
L’intégration “au fil de l’eau” d’outils d’intelligence artificielle permettra de faciliter et d’optimiser le pilotage à l’échelle du parc. Ces technologies avancées offrent des capacités de prédiction et d’optimisation qui peuvent transformer la gestion énergétique. Par exemple, des algorithmes d’IA peuvent analyser les données en temps réel pour ajuster automatiquement les paramètres de fonctionnement des équipements, maximisant ainsi l’efficacité énergétique et réduisant les coûts.
Un parc de GTB homogène est un levier majeur pour réussir la transition énergétique. Il permet non seulement de répondre aux défis actuels, mais aussi de préparer les bâtiments aux enjeux de demain, en intégrant des technologies avancées et en optimisant la gestion des ressources énergétiques.
Mettre en place des systèmes de gestion et de management de l’énergie
Pour un bâtiment tertiaire, la mise en place d’une gestion technique du bâtiment (GTB) contribue à réduire les consommations d’énergie en optimisant le fonctionnement des équipements. En outre, une maintenance préventive limite les risques de pannes qui impactent la productivité des entreprises.
Mettre en place des systèmes de gestion et de management de l’énergie est essentiel pour optimiser la performance énergétique de votre entreprise. Avec notre solution intégrée, vous pouvez non seulement réduire vos coûts énergétiques, mais aussi améliorer le confort de vos occupants et assurer votre conformité aux réglementations en vigueur. Découvrez comment nous pouvons vous aider à transformer vos obligations réglementaires en opportunités avantageuses. Pour en savoir plus, visitez notre site web et demandez un RDV dès aujourd’hui.
Conclusion
En conclusion, l’optimisation énergétique des bâtiments grâce à la Gestion Technique du Bâtiment (GTB) et la Gestion Technique Centralisée (GTC) représente une avancée majeure pour la transition écologique. Ces systèmes permettent non seulement de réduire significativement la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi d’améliorer le confort des occupants et la performance opérationnelle des entreprises. L’intégration des technologies avancées telles que l’Internet des Objets (IoT) et l’intelligence artificielle renforce encore l’efficacité de ces solutions. En adoptant une approche structurée et en suivant les étapes clés de mise en œuvre, les entreprises peuvent non seulement se conformer aux réglementations en vigueur, mais aussi réaliser des économies substantielles et contribuer activement à la protection de l’environnement. La GTB et la GTC sont donc des outils indispensables pour répondre aux défis énergétiques actuels et futurs, tout en assurant une gestion optimale des ressources.