5 conseils pour réussir votre Système de Management de l’Énergie en GTB
L’Air de la Productivité : comment optimiser la qualité de l’air dans les bâtiments professionnels
La qualité de l’air est devenue un enjeu majeur, autant sur le plan de la santé publique que sur celui de l’économie. En effet, nous passons en moyenne 85% de notre temps dans des espaces clos, que ce soient des bureaux, des magasins, ou des plateformes logistiques.
Dans ce contexte, la mauvaise qualité de l’air des bâtiments est estimée à coûter 19 milliards d’euros par an en France. L’amélioration de la qualité de l’air intérieur est donc devenue une question cruciale, à laquelle les installateurs et les gestionnaires de bâtiments peuvent apporter des solutions innovantes.
La qualité de la vie et des conditions de travail (QVCT) est un enjeu majeur pour les entreprises. Elle contribue à la performance économique, au bien-être des salariés et à la satisfaction des clients. Parmi les facteurs qui influencent la QVCT, la qualité de l’air au travail est de plus en plus considérée comme un élément essentiel.
Cette prise de conscience est renforcée par les faits suivants :
- L’air à l’intérieur des bâtiments est souvent pollué, jusqu’à cinq fois plus que l’air extérieur.
- La pollution intérieure a des conséquences graves, comme l’indique la revue “Science of the Total Environment”, avec plus de quatre millions de décès annuels dans le monde attribués à cette forme de pollution.
- Un quart de la population mondiale souffre d’allergies, soulignant l’impact direct de la qualité de l’air sur la santé.
Qu’est-ce qu’une bonne qualité de l’air intérieur ?
La qualité de l’air intérieur se mesure à travers plusieurs paramètres, notamment la concentration en polluants tels que les particules fines, les composés organiques volatils (COV), les gaz toxiques, et le taux d’humidité. Une bonne qualité de l’air implique des niveaux de polluants faibles, un taux d’humidité optimal, une température confortable, et un renouvellement d’air suffisant.
Les effets sur la santé d’une mauvaise qualité de l’air
Une mauvaise qualité de l’air est associée à des problèmes respiratoires, des allergies, des maux de tête, des troubles de sommeil, voire des maladies plus graves comme le cancer du poumon et les maladies cardiovasculaires. Les systèmes de ventilation jouent un rôle essentiel dans la préservation de la santé des occupants des bâtiments, en permettant d’éliminer les polluants et de maintenir des conditions de confort.
Assurer une qualité d’air optimale dans les espaces de travail et les lieux publics est également crucial pour la productivité. Des études, comme celle de l’Université Harvard en 2015, ont montré une baisse significative, jusqu’à -21 %, des performances cognitives des employés en cas d’augmentation de la concentration de CO2 à plus de 400 ppm. Une hausse de plus de 500 µg/m3 dans les composés organiques volatils (COV) entraîne une réduction de la performance cognitive pouvant atteindre -13 %.
Avec 13 709 immeubles accueillant plus de 50 personnes et dépassant les 650 m2, les installateurs ont un potentiel considérable. En 2017, l’Observatoire de la qualité de l’air a révélé que 38 % des bureaux équipés de chauffage conventionnel dépassaient les 1000 ppm de CO2 pendant plus d’une heure par jour. De plus, 72 % des bureaux (et 86 % des logements) dépassaient la valeur guide de qualité d’air intérieur (VGAI) de 10 µg/m3.
Bien que de nombreuses études portent sur la pollution extérieure, nous passons 90 % de notre temps à l’intérieur, souligne Jose Guillermo Cedeno Laurent, auteur principal d’une étude publiée dans Environmental Research Letters. Leur recherche, menée sur 302 employés de bureau dans six pays, a duré un an, s’arrêtant en mars 2020 avec les confinements liés à la pandémie de COVID-19.
Les participants, âgés de 18 à 65 ans, travaillaient au moins trois jours par semaine dans des bureaux où ils occupaient un poste fixe. Des capteurs mesuraient en temps réel les concentrations de particules fines (PM2.5), de dioxyde de carbone, de température et d’humidité. Des tests cognitifs étaient réalisés à des moments préprogrammés ou en fonction des niveaux de PM2.5 ou de CO2.
En général, les concentrations de CO2 en extérieur avoisinent les 400 ppm, et 1000 ppm est souvent considéré comme un maximum en intérieur.
Quelles solutions techniques existent pour répondre à ces enjeux sanitaires ?
- Pour améliorer la qualité de l’air intérieur, il est essentiel d‘intégrer des solutions techniques efficaces dans les bâtiments professionnels. Cela inclut l’installation de systèmes de ventilation performants, la surveillance constante de la qualité de l’air, l’utilisation de matériaux de construction à faibles émissions de polluants, et la mise en place de politiques de gestion de l’air intérieur.
- Les systèmes de ventilation modernes sont conçus pour éliminer les contaminants de l’air intérieur tout en optimisant la consommation d’énergie. Ils intègrent des filtres sophistiqués et des systèmes de récupération de chaleur pour garantir un air sain tout en minimisant les pertes énergétiques. De plus, des capteurs de qualité de l’air permettent de surveiller en temps réel les niveaux de polluants, ce qui facilite la réactivité en cas de problèmes.
- La performance énergétique, contributrice d’une meilleure qualité de l’air. Le pilotage énergétique des bâtiments constitue un élément clé dans l’amélioration de la qualité de l’air intérieur des bâtiments professionnels. Cette approche repose sur l’installation stratégique de capteurs de qualité de l’air dans les espaces, permettant de collecter en temps réel des données précises sur les niveaux de polluants, l’humidité, la température, et d’autres paramètres cruciaux.
- Les capteurs informent des systèmes intelligents et des énergéticiens qualifiés, qui sont chargés de piloter et de commander les équipements énergivores, tels que les systèmes de ventilation, d’aération, et de chauffage, ventilation et climatisation (CVC). Grâce à cette approche, il est possible d’ajuster de manière dynamique les performances de ces systèmes en fonction des besoins réels, favorisant ainsi l’efficacité énergétique tout en garantissant un air intérieur sain.
- Par exemple, en cas de détection d’une augmentation des niveaux de polluants, les systèmes de ventilation peuvent être activés pour éliminer rapidement ces contaminants, contribuant ainsi à préserver la santé des occupants. Le pilotage énergétique offre donc une gestion proactive de la qualité de l’air intérieur en optimisant simultanément la consommation d’énergie, un atout majeur pour les bâtiments professionnels soucieux de la santé de leurs occupants et de leur empreinte écologique.
Les impacts du décret BACS sur la qualité de l’air intérieur des bâtiments
Le décret BACS (Building Automation & Control Systems), du 20 juillet 2020, établit les exigences pour l’installation de systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments dans le cadre du décret tertiaire visant à réduire la consommation énergétique. Ce décret s’applique à tous les bâtiments tertiaires non résidentiels qui disposent d’un système de chauffage, de climatisation, ou combiné à un système de ventilation, avec une puissance nominale supérieure à 290 kW.
Ce décret vise à améliorer la performance énergétique des bâtiments, mais il a également des impacts positifs sur la qualité de l’air intérieur. En effet, les systèmes de GTB permettent de mieux contrôler les systèmes de ventilation et de climatisation, ce qui contribue à réduire les concentrations de polluants dans l’air intérieur.
Plus précisément, les systèmes de GTB peuvent permettre de :
- Augmenter le taux de renouvellement d’air, ce qui contribue à diluer les polluants présents dans l’air.
- Réduire les écarts de température entre l’intérieur et l’extérieur, ce qui limite la formation de moisissures et de bactéries.
- Optimiser la distribution de l’air, ce qui permet de garantir une bonne qualité de l’air dans tous les espaces du bâtiment.
Selon une étude de l’ADEME, l’installation d’un système de GTB peut permettre de réduire les concentrations de CO2 dans l’air intérieur de 20 à 30 %. Cette réduction peut avoir des effets bénéfiques sur la santé des occupants, en réduisant le risque de fatigue, de maux de tête et de troubles de la concentration.
Décret tertiaire : qui est concerné ? Tout ce que vous devez savoir.
Le décret tertiaire, introduit par la réglementation énergétique en France, vise à encadrer la consommation énergétique des bâtiments du secteur tertiaire.
Les entreprises opérant dans ce secteur doivent respecter des obligations règlementaires en matière de performance énergétique et d’économies d’énergie. L’objectif du gouvernement est de réduire la consommation énergétique des bâtiments tertiaires sur une période donnée. Cela est réalisé en imposant des seuils de consommation de référence basés sur la surface des locaux et l’activité exercée, avec pour objectif une réduction absolue de la consommation de ressources énergétiques.
Le rapport énergétique et le suivi des consommations sont des éléments essentiels de l’application du décret tertiaire. Ils permettent aux entreprises de mesurer et de contrôler efficacement leur consommation énergétique, d’identifier les zones de gaspillage et de mettre en place des actions d’amélioration.
Principaux points à retenir :
- Le décret tertiaire encadre la consommation énergétique des bâtiments tertiaires en imposant des obligations règlementaires de performance énergétique.
- L’objectif est de réduire la consommation énergétique de manière absolue, en fixant des seuils de consommation de référence.
- Le rapport énergétique et le suivi des consommations sont des outils essentiels pour mesurer et contrôler la consommation énergétique dans le cadre du décret tertiaire.
- Les entreprises doivent mettre en place des actions d’amélioration de leur efficacité énergétique pour se conformer au décret tertiaire.
- Une application rigoureuse du décret tertiaire peut permettre aux entreprises de réaliser des économies d’énergie significatives et d’améliorer leur compétitivité.
- Les expressions comme décret tertiaire 2030, ou 2040, 2050 représentent les dates limites fixées pour atteindre les objectifs de diminution de la consommation énergétique dans les bâtiments à usage tertiaire.
- Les réductions ciblées de 40 %, 50 % et 60 % se font à chaque date, en comparaison avec une année de référence établie.
Le décret tertiaire est une réglementation importante pour les bâtiments tertiaires en France. Il impose des obligations règlementaires en matière de performance énergétique et d’économies d’énergie. Les entreprises doivent se conformer à ces obligations et mettre en place des actions d’amélioration de leur efficacité énergétique. Cela leur permettra de réaliser des économies d’énergie et d’améliorer leur compétitivité. Le rapport énergétique et le suivi des consommations sont des outils essentiels pour atteindre ces objectifs.
Qu’est-ce que le décret tertiaire ?
Le décret tertiaire est une réglementation visant à encadrer la consommation énergétique des bâtiments du secteur tertiaire en France. Il s’applique aux entreprises opérant dans ce secteur et leur impose des obligations en termes d’économie d’énergie et de performance énergétique. L’objectif principal de ce décret est de réduire la consommation énergétique de manière absolue, en fixant des valeurs de référence basées sur la surface des locaux et l’activité exercée.
En mettant en place ce décret, le gouvernement français souhaite encourager les acteurs du secteur tertiaire à adopter des pratiques plus responsables sur le plan énergétique. Cela permettra non seulement de réaliser des économies d’énergie significatives, mais aussi d’améliorer la performance environnementale de ces bâtiments.
Le décret tertiaire impose des obligations en matière d’économie d’énergie et de performance énergétique pour les bâtiments du secteur tertiaire en France.
Les entreprises concernées par le décret tertiaire doivent mettre en place des mesures visant à réduire leur consommation énergétique et à améliorer leur efficacité énergétique. Cela peut inclure l’installation de systèmes de régulation et de gestion de l’énergie, l’utilisation d’équipements plus performants sur le plan énergétique, ainsi que la sensibilisation et la formation du personnel aux bonnes pratiques en matière d’économie d’énergie.
Le respect du décret tertiaire est essentiel non seulement pour se conformer à la réglementation, mais aussi pour réaliser des économies d’énergie et améliorer la compétitivité des entreprises du secteur tertiaire sur le marché.
L’importance de la consommation énergétique des bâtiments en tertiaire
La consommation énergétique des bâtiments tertiaires est importante car elle représente une part significative de la consommation énergétique globale et des émissions de gaz à effet de serre. Réduire cette consommation à travers des mesures d’efficacité énergétique et l’utilisation de systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) contribue à atteindre les objectifs de développement durable, à diminuer les coûts énergétiques et à améliorer le confort des occupants, tout en répondant aux exigences réglementaires comme celles du décret tertiaire.
Exemple de valeurs de référence pour le décret tertiaire :
Type de bâtiment | Valeur de référence de consommation énergétique |
---|---|
Bureaux | 120 kWh/m².an |
Commerces | 220 kWh/m².an |
Hôtels | 150 kWh/m².an |
Établissements de santé | 200 kWh/m².an |
Les objectifs du décret tertiaire
Le décret tertiaire a été mis en place pour atteindre plusieurs objectifs essentiels pour la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Parmi ces objectifs clés figurent :Réduire la consommation énergétique des bâtiments tertiaires :
Le décret tertiaire vise à réduire la consommation énergétique des bâtiments du secteur tertiaire en imposant des exigences de performance énergétique. Il encourage ainsi les acteurs du secteur à adopter des pratiques économes en énergie et à mettre en place des mesures d’efficacité énergétique.
- Diminuer les émissions de gaz à effet de serre :
En réduisant la consommation énergétique des bâtiments tertiaires, le décret tertiaire contribue également à la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Cela s’inscrit dans le cadre des efforts globaux visant à lutter contre le changement climatique et à limiter son impact sur l’environnement.
- Encourager l’utilisation de sources d’énergie renouvelable :
Le décret tertiaire encourage activement l’utilisation de sources d’énergie renouvelable dans les bâtiments du secteur tertiaire. En favorisant l’adoption de technologies plus durables comme l’énergie solaire, éolienne ou géothermique, il contribue à la transition énergétique vers un avenir plus vert et plus durable.
En somme, le décret tertiaire a pour principaux objectifs de réduire la consommation énergétique, de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et d’encourager l’utilisation de sources d’énergie renouvelable dans les bâtiments du secteur tertiaire. Cette réglementation vise à créer un impact positif sur l’environnement tout en favorisant la transition vers des pratiques plus durables et économes en énergie.
Les grandes dates à retenir concernant le décret tertiaire en France
Juillet 2019 : Publication du décret tertiaire, officiellement nommé « décret relatif aux obligations d’actions de réduction de la consommation énergétique dans des bâtiments à usage tertiaire ».
1er octobre 2019 : Entrée en vigueur du décret. Les propriétaires de bâtiments à usage tertiaire doivent commencer à suivre leurs consommations énergétiques et préparer les actions pour réduire ces dernières.
2020 : Mise en place de la plateforme numérique OPERAT pour faciliter le suivi, la déclaration et la gestion des données de consommation énergétique des bâtiments tertiaires.
1er janvier 2021 : Date à partir de laquelle les propriétaires et gestionnaires doivent commencer à déclarer annuellement leurs consommations énergétiques sur la plateforme OPERAT.
2030, 2040 et 2050 : Échéances pour les objectifs de réduction de la consommation énergétique des bâtiments à usage tertiaire, fixés respectivement à -40%, -50% et -60% par rapport à une année de référence.
Economisez de 15 à 40% d’énergie
Qui est concerné par le décret tertiaire ?
Le décret tertiaire concerne principalement les propriétaires et les exploitants de bâtiments à usage tertiaire, tels que les bureaux, les commerces, les hôtels, les établissements de santé, etc. Les entreprises qui opèrent dans ces locaux sont également concernées. Les autorités publiques jouent également un rôle important dans la mise en place et le suivi de cette réglementation.
Il est crucial que les propriétaires et les exploitants de bâtiments à usage tertiaire comprennent pleinement leurs obligations et prennent les mesures nécessaires pour se conformer au décret tertiaire. Cela implique de mettre en œuvre des mesures d’économie d’énergie, de contrôler et de suivre la consommation énergétique, et de rendre compte des progrès réalisés.
Il est également important de noter que le décret tertiaire s’applique aux activités tertiaires à la fois dans le secteur public et privé. Cela signifie que les organismes publics, les entreprises privées, ainsi que les associations et les organisations à but non lucratif doivent tous se conformer aux exigences de ce décret.
Type de bâtiment | Qui est concerné |
---|---|
Bureaux | Propriétaires, exploitants et entreprises opérant dans les bureaux |
Commerces | Propriétaires, exploitants et entreprises opérant dans les commerces |
Hôtels | Propriétaires, exploitants et entreprises opérant dans les hôtels |
Établissements de santé | Propriétaires, exploitants et entreprises opérant dans les établissements de santé |
Autres bâtiments à usage tertiaire | Propriétaires, exploitants et entreprises opérant dans ces locaux |
La mise en œuvre réussie du décret tertiaire nécessite la coopération et l’engagement de toutes les parties concernées. Les propriétaires, les exploitants et les entreprises doivent travailler ensemble pour identifier et mettre en place des mesures efficaces d’économie d’énergie, tout en garantissant un suivi régulier de la consommation énergétique et en partageant les données avec les autorités compétentes.
Les échéances du décret tertiaire à respecter
Le décret tertiaire a fixé des échéances précises pour la mise en conformité des bâtiments tertiaires. Il est essentiel que les entreprises respectent ces échéances afin de se conformer aux exigences réglementaires.
La première échéance importante consiste à remonter les données de consommation énergétique. Les entreprises doivent systématiquement collecter et enregistrer les données de consommation énergétique de leurs bâtiments tertiaires. Cela leur permettra de suivre leur performance énergétique et de prendre les mesures nécessaires pour réduire leur consommation.
Ensuite, les entreprises doivent déclarer leur consommation énergétique de référence. Cette valeur de référence est déterminée en fonction de la surface des locaux et de l’activité exercée. Les entreprises doivent fournir cette déclaration dans les délais impartis afin d’évaluer leur performance énergétique.
Il est important de respecter ces échéances afin de garantir une mise en conformité efficace et une réduction significative de la consommation énergétique des bâtiments tertiaires.
Échéances | Actions à réaliser |
---|---|
Remontée des données de consommation énergétique | Collecte et enregistrement régulier des données de consommation énergétique des bâtiments tertiaires |
Déclaration de la consommation énergétique de référence | Fournir les informations requises concernant la surface des locaux et l’activité exercée pour établir la consommation énergétique de référence |
Ajustements et évolutions | Analyser les résultats obtenus et effectuer des ajustements en fonction des évolutions du contexte |
Mise en œuvre efficace du décret tertiaire
Pour une mise en œuvre efficace du décret tertiaire, il est essentiel de suivre certaines étapes clés qui permettront aux entreprises de respecter les obligations règlementaires et d’améliorer leur performance énergétique.
Évaluation de la performance énergétique
La première étape consiste à évaluer la performance énergétique des bâtiments tertiaires concernés. Cela implique de collecter des données précises sur la consommation énergétique et de les analyser afin d’identifier les zones de gaspillage et les opportunités d’amélioration.
Identification des actions prioritaires
Une fois la performance énergétique évaluée, il est important d’identifier les actions prioritaires à mettre en place pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Cela peut inclure l’installation de systèmes de gestion de l’énergie, l’optimisation des équipements existants, l’amélioration de l’isolation, ou encore l’utilisation de sources d’énergie renouvelable.
Suivi et gestion de l’énergie
La mise en place d’un système de suivi et de gestion de l’énergie est essentielle pour suivre les consommations énergétiques, analyser les résultats des actions mises en œuvre, et ajuster les pratiques si nécessaire. Des outils de suivi en temps réel peuvent être utilisés pour surveiller la consommation énergétique et détecter les éventuels problèmes.
Plan de suivi et d’évaluation
Enfin, il est important d’établir un plan de suivi et d’évaluation régulier pour mesurer les progrès réalisés et s’assurer que les objectifs fixés sont atteints. Ce plan doit inclure des indicateurs de performance clés, des périodes d’évaluation régulières, et des mécanismes pour ajuster les actions si nécessaire.
Étapes clés pour une mise en œuvre efficace du décret tertiaire |
---|
Évaluation de la performance énergétique |
Identification des actions prioritaires |
Suivi et gestion de l’énergie |
Plan de suivi et d’évaluation |
En suivant ces étapes et en mettant en place les actions appropriées, les entreprises peuvent se conformer efficacement au décret tertiaire et améliorer significativement leur performance énergétique, tout en réduisant leur impact environnemental et en réalisant des économies d’énergie.
Bon à savoir: EFICIA, filiale du Groupe Hager, est le leader de l’efficacité énergétique des bâtiments en Europe. Nous offrons des solutions innovantes pour l’économie d’énergie et le pilotage énergétique, permettant aux entreprises d’économiser massivement sur leurs dépenses énergétiques tout en étant conformes aux décrets Bac.
Une approche exclusive pour garantir la performance de votre parc
Notre solution innovante permet de piloter à distance la performance énergétique globale des bâtiments.
Nous garantissons un niveau optimum de résultats par la combinaison exclusive d’algorithmes sur-mesure et d’une équipe d’énergéticiens disponibles 24/7.
Pilotez votre efficacité énergétique
Conseils pratiques pour une transition en douceur vers le décret tertiaire
Pour faciliter la transition vers la conformité au décret tertiaire, il est recommandé d’impliquer toutes les parties prenantes concernées. Les propriétaires, les exploitants et le personnel des bâtiments à usage tertiaire doivent être sensibilisés à l’importance de respecter les nouvelles obligations réglementaires en matière d’économie d’énergie et de performance environnementale. Une communication claire et transparente est essentielle pour assurer une collaboration harmonieuse.
La mise en place d’outils et de processus adaptés est également essentielle. Une plateforme de suivi de la consommation énergétique peut être mise en place pour permettre aux entreprises de mesurer et d’analyser leurs performances énergétiques. Cela permettra d’identifier les domaines dans lesquels des améliorations peuvent être apportées et de prendre des mesures correctives appropriées.
“La transition vers le décret tertiaire nécessite une formation et une sensibilisation adéquates du personnel.”
La formation et la sensibilisation du personnel sont cruciales pour assurer une adhésion et une compréhension complètes des nouvelles exigences. Les employés doivent être informés des objectifs du décret tertiaire, des actions qu’ils doivent entreprendre et de l’importance de leur contribution à la réduction de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre.
Stratégies de transition adaptées
Chaque bâtiment et chaque activité ont leurs spécificités et leurs défis uniques. Il est donc important de définir des stratégies de transition adaptées à chaque cas. Cela peut inclure l’introduction de technologies écoénergétiques, l’optimisation des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, et la mise en place de pratiques durables.
La transition vers le décret tertiaire ne doit pas être perçue comme une contrainte, mais plutôt comme une opportunité d’amélioration. Elle peut permettre aux entreprises de réaliser des économies d’énergie significatives, de renforcer leur compétitivité sur le marché et de contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Conseils pratiques pour une transition en douceur vers le décret tertiaire |
---|
Impliquer toutes les parties prenantes concernées |
Mettre en place des outils et des processus adaptés |
Former et sensibiliser le personnel |
Définir des stratégies de transition adaptées |
Actions à mettre en place pour le décret tertiaire
Pour se conformer au décret tertiaire, les entreprises doivent mettre en œuvre plusieurs actions clés. Avec la plateforme OPERAT, les entreprises bénéficient d’une solution complète qui les accompagne tout au long du processus, de la planification à la mise en œuvre des actions d’efficacité énergétique.
La plateforme OPERAT offre un suivi précis et une analyse approfondie de la consommation énergétique des bâtiments tertiaires. Grâce à cet outil, les entreprises peuvent identifier les zones de consommation excessive et prendre des mesures correctives ciblées pour améliorer l’efficacité énergétique.
En outre, OPERAT permet de planifier et de mettre en œuvre les actions nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par le décret tertiaire. Il offre une visibilité sur les différentes étapes à suivre et aide les entreprises à établir un plan d’action efficace.
La plateforme OPERAT va plus loin en offrant un accompagnement personnalisé de la part d’experts en efficacité énergétique. Ces experts peuvent conseiller les entreprises sur les mesures à prendre et les aider à optimiser leurs opérations énergétiques, afin de maximiser les économies d’énergie et d’atteindre une performance énergétique optimale.
Avec OPERAT, les entreprises peuvent se conformer au décret tertiaire de manière efficace et rentable, en bénéficiant de l’expertise nécessaire pour prendre des décisions éclairées et mettre en œuvre des actions concrètes en matière d’efficacité énergétique.
Conclusion
Le décret tertiaire représente une initiative clé pour améliorer l’efficacité énergétique et la performance environnementale des bâtiments tertiaires en France. Bien que sa mise en œuvre puisse présenter des défis, il offre aux entreprises une opportunité unique de transformer cette obligation réglementaire en une source d’économies potentielles et de renforcement de leur compétitivité sur le marché.
En adoptant des solutions innovantes et en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé, les entreprises peuvent optimiser leur consommation énergétique, réduire leurs coûts opérationnels et maximiser leur impact environnemental. Elles peuvent mettre en place des mesures telles que l’utilisation de technologies efficaces, l’optimisation des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, ainsi que la gestion intelligente de l’énergie.
En respectant les exigences du décret tertiaire, les entreprises peuvent non seulement réaliser des économies d’énergie significatives, mais aussi améliorer leur image de marque en démontrant leur engagement envers la durabilité et la responsabilité environnementale. Cela renforce leur position sur le marché en répondant aux attentes croissantes des consommateurs et des partenaires commerciaux en matière de durabilité.
En conclusion, le décret tertiaire est un levier puissant pour améliorer l’efficacité énergétique, réduire la consommation énergétique et favoriser la performance environnementale. En adoptant une approche proactive, les entreprises peuvent saisir cette opportunité pour réaliser des économies potentielles, renforcer leur compétitivité et contribuer à la transition énergétique de la France vers un avenir plus durable.
Questions fréquentes
Q: Quels sont les bâtiments concernés par le décret tertiaire?
Le décret tertiaire s’applique aux propriétaires et locataires de bâtiments tertiaires dont la surface est supérieure ou égale à 1 000 m², englobant divers types d’activités tertiaires. Il exclut les constructions provisoires, les lieux de culte, et certains bâtiments de défense ou de sécurité. Ce décret vise à réduire la consommation énergétique de ces bâtiments pour atteindre des objectifs spécifiques d’efficacité énergétique d’ici 2050.
Pilotez votre efficacité énergétique
Q: Quelles sont les obligations imposées par le décret tertiaire?
Les obligations du décret tertiaire incluent la réduction progressive de la consommation énergétique des bâtiments concernés, avec des objectifs de -40% d’ici 2030, -50% d’ici 2040, et -60% d’ici 2050, par rapport à une année de référence. Les responsables des bâtiments doivent aussi suivre et rapporter leur consommation énergétique annuellement via la plateforme OPERAT.
Q: Quels sont les objectifs de réduction fixés par le décret tertiaire?
Les objectifs fixés par le décret visent une réduction de la consommation énergétique des bâtiments concernés de 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040, et 60% d’ici 2050, comparativement à une année de référence qui ne peut être antérieure à 2010.
Q: Qu’est-ce que le dispositif éco énergie tertiaire?
Le dispositif éco énergie tertiaire, aussi connu sous le nom de décret tertiaire, est une réglementation visant à réduire la consommation énergétique des bâtiments tertiaires en France. Il impose aux propriétaires et locataires de ces bâtiments de diminuer leur consommation d’énergie de manière significative d’ici 2050, avec des objectifs intermédiaires en 2030 et 2040, pour contribuer à la transition énergétique et à la lutte contre le changement climatique.
Q: Quels sont les critères pour déterminer si un bâtiment est assujetti au décret tertiaire?
Un bâtiment est assujetti au décret tertiaire si c’est un bâtiment ou local d’activité à usage tertiaire avec une surface supérieure ou égale à 1 000 m². Les constructions provisoires, lieux de culte, et bâtiments dédiés à la défense, la sécurité civile ou la sécurité intérieure sont exemptés.
Q: Quelles sont les conséquences en cas de non-respect des obligations du décret tertiaire?
En cas de non-respect des obligations du décret tertiaire, les responsables des bâtiments concernés peuvent recevoir une mise en demeure de l’État pour régulariser leur situation. Si les données requises ne sont pas fournies dans les délais, ou si les objectifs de réduction de la consommation énergétique ne sont pas atteints, des sanctions administratives peuvent être appliquées, y compris des amendes. Ces mesures visent à assurer le suivi et l’efficacité du décret pour atteindre les objectifs nationaux de réduction de la consommation énergétique.
Q: Quelles sont les actions recommandées aux acteurs du tertiaire pour atteindre les objectifs de réduction énergétique?
Pour atteindre les objectifs de réduction énergétique du décret tertiaire, les acteurs sont encouragés à améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments par la rénovation thermique, l’installation de systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) pour optimiser la consommation d’énergie, le recours aux énergies renouvelables, et la sensibilisation des occupants aux pratiques éco-responsables. Ces actions contribuent à diminuer significativement la consommation énergétique et à respecter les seuils fixés par le décret.
Q: Qu’est-ce que la bonification de la fiche 𝗖𝗘𝗘 𝗕𝗔𝗧-𝗧𝗛-𝟭𝟭𝟲 pour l’installation de GTB
La bonification de la fiche CEE BAT-TH-116 concerne les Certificats d’Économies d’Énergie pour l’installation de systèmes de Gestion Technique des Bâtiments (GTB) dans le secteur tertiaire. Cette bonification vise à encourager l’adoption de systèmes GTB avancés, permettant une gestion plus efficace et une réduction significative de la consommation énergétique des bâtiments, en accord avec les objectifs de transition énergétique. Initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, la bonification associée à la fiche d’opération standardisée BAT-TH-116, a été prolongée de 6 mois
Décret BACS secteur tertiaire: l’opportunité unique que constitue la prolongation de la bonification gouvernementale
La prolongation de la bonification associée à la mise en place de systèmes GTB dans le secteur tertiaire, initialement prévue pour expirer le 31/12/2023 est désormais étendue jusqu’au 30 juin 2024.
Cette mesure, annoncée le 29/12/2023 est l’opportunité unique pour les acteurs du secteur tertiaire de se mettre en conformité avec le décret BACS dans les meilleures conditions en bénéficiant d’une aide au financement, pour tout dossier engagé avant le 30 juin 2024.
Une aubaine pour les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments tertiaires dans le cadre du décret BACS
L’intérêt de cette bonification est double:
- Elle facilite la mise en conformité avec le décret BACS, qui impose l’installation de systèmes d’automatisation et de contrôle dans tous les bâtiments tertiaires non résidentiels d’ici le 1er janvier 2025.
- Elle offre une aide significative au financement pour l’acquisition ou l’amélioration de systèmes de GTB, en doublant le volume de Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) pour les nouvelles installations et en le multipliant par 1,5 pour les améliorations .
Rappel du fonctionnement le décret BACS pour les bâtiments tertiaires.
Le décret BACS (Building Automation & Control Systems), du 20 juillet 2020, établit les exigences pour l’installation de systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments dans le cadre du décret tertiaire visant à réduire la consommation énergétique. Ce décret s’applique à tous les bâtiments tertiaires non résidentiels qui disposent d’un système de chauffage, de climatisation, ou combiné à un système de ventilation, avec une puissance nominale supérieure à 290 kW.
- Objectif de réduction de consommation énergétique : Le décret BACS vise à atteindre les objectifs de réduction de la consommation énergétique fixés par le décret tertiaire, contribuant ainsi à l’efficacité énergétique et à la transition énergétique des bâtiments.
- Installation obligatoire : Les bâtiments tertiaires non résidentiels sont tenus d’installer un système d’automatisation et de contrôle (BACS) d’ici le 1er janvier 2025 au plus tard pour les systèmes avec une puissance nominale supérieure à 290 kW. Pour les installations d’une puissance nominale supérieure à 70 kW, cette exigence doit être respectée d’ici le 1er janvier 2027.
- Conformité des GTB utilisés : Le système de GTB (Gestion Technique du Bâtiment) doit répondre aux critères de classe A ou B selon la norme NF EN ISO 52120-1 : 2022, assurant ainsi un haut niveau de performance énergétique et de fonctionnalités.
- Contrôles et vérifications : Des contrôles seront effectués pour vérifier la conformité et la qualité de l’installation des systèmes de GTB, ainsi que leur efficacité dans la gestion énergétique du bâtiment.
- Incitations financières : Des mesures incitatives, telles que des bonifications, sont mises en place pour encourager l’installation de systèmes de GTB conformes aux exigences du décret BACS, facilitant ainsi l’investissement dans des technologies favorisant l’efficacité énergétique.
Le parfait timing pour choisir un système GTB conforme à ses priorités
Si le décret BACS crée l’opportunité d’optimiser son efficacité énergétique, c’est aussi et surtout le bon moment de mettre en place un système qui va réduire considérablement les dépenses énergétiques.
Les 8 avantages de la solution GTB Eficia
La solution Eficia offre 8 avantages combinés pour accélérer sa transition énergétique des bâtiments et être en totale conformité aux exigences du décret BACS, grâce à son innovation technologique et une expertise approfondie en efficacité énergétique.
- Régulation Centralisée : Gestion unifiée et simplifiée de tous les systèmes énergétiques du bâtiment.
- Algorithmes Intelligents : Utilisation de l’intelligence artificielle pour optimiser la consommation énergétique en temps réel.
- Pilotage 24/7 : Surveillance et gestion continues du parc immobilier, garantissant une efficacité énergétique optimale à tout moment.
- Conformité aux Normes : La solution assure la conformité avec le décret BACS (Building Automation & Control Systems) et le décret tertiaire, visant à réduire la consommation énergétique des bâtiments à usage tertiaire.
- Économies d’Énergie : Réduction significative des dépenses énergétiques, avec des économies allant de 15 à 40%, en pilotant efficacement les équipements énergivores.
- Approche Exclusive : Combinaison d’algorithmes sur mesure et d’une équipe d’énergéticiens disponibles 24/7 pour garantir un niveau optimum de résultats.
- Gestion Globale des Bâtiments : Capacité à piloter à distance tous les usages des bâtiments, incluant l’éclairage, les systèmes de chauffage-ventilation-climatisation (CVC), la qualité de l’air, et le sous-comptage des usages.
- Support Pluridisciplinaire : Une équipe d’énergéticiens accompagne 24h/24 et 7j/7 les projets pour optimiser leur performance énergétique, réduire l’impact carbone des bâtiments et garantir le confort des occupants.
Economisez de 15 à 40% d’énergie
Nous pilotons vos bâtiments au quotidien pour réduire vos dépenses d’exploitation, faire des économies d’énergies en volume et de façon durable mais aussi atteindre les objectifs du décret tertiaire et la mise en œuvre du décret BACS.
Bénéficiez d’un audit offert
Qui peut bénéficier de l’extension de la bonification
- Propriétaires de bâtiments tertiaires : Les propriétaires souhaitant réduire la consommation énergétique de leurs bâtiments par l’installation de systèmes de GTB.
- Gestionnaires de bâtiments : Les gestionnaires responsables de l’exploitation et de la maintenance des bâtiments tertiaires, cherchant à optimiser les performances énergétiques et le confort des usagers, sont également éligibles.
- Collectivités territoriales : Les administrations locales ou régionales qui entreprennent des projets de rénovation énergétique dans les bâtiments publics tertiaires peuvent également bénéficier de cette bonification.
A savoir
- Les entrepôts de logistique, les réserves, les entrepôts (frigorifiques ou non) et les locaux de stockage sont désormais 100% exclus.
- Des contrôles seront mis en place dès le 1er janvier 2024 afin de vérifier l’installation et la qualité du système de GTB ; le secteur d’activité du bâtiment concerné (bureaux ; enseignement ; commerces ; hôtellerie-restauration ; santé).
La bonification de la fiche 𝗖𝗘𝗘 𝗕𝗔𝗧-𝗧𝗛-𝟭𝟭𝟲 pour l’installation de GTB prolongée
Initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, la bonification associée à la fiche d’opération standardisée BAT-TH-116, relative aux systèmes de gestion technique des bâtiments (GTB) tertiaires, a été prolongée de 6 mois. Cette extension a été annoncée dans un arrêté publié au Journal officiel le 29 décembre 2023.
Cette bonification permet de se mettre en conformité avec le décret BACS dans les meilleures conditions en offrant une aide au financement, pour tout dossier engagé avant le 30 juin 2024.
Pour rappel, le volume de CEE est multiplié par 2 pour l’acquisition d’un système de GTB et par 1,5 pour l’amélioration d’un système existant de GTB, par rapport au volume calculé par la fiche BAT-TH-116.
Une excellente nouvelle pour la transition énergétique lorsqu’on sait que, selon une étude réalisée par Xerfi, 6 % seulement des bâtiments tertiaires sont équipés de GTB. Et parmi ceux-ci, l’Ademe estime que 70 % sont inopérantes ou mal utilisées.
D’où l’importance de se poser la question “une GTB pourquoi faire ?”. En effet, le décret BACS crée l’opportunité de mettre de l’ordre dans les pratiques de consommations énergétique mais, pour répondre à la règlementation, sans réel pilotage, les organisations risquent de mettre en place un système qui, mal utilisé, risque de peser lourd dans leurs coûts.
Ce qui change :
- La catégorie “Autres” est supprimée. Il n’est plus possible de valoriser les équipements sportifs des collectivités par exemple.
- Les entrepôts de logistique, les réserves, les entrepôts (frigorifiques ou non) et les locaux de stockage sont désormais 100% exclus.
- Des contrôles seront mis en place dès le 1er janvier 2024 afin de vérifier l’installation et la qualité du système de GTB ; le secteur d’activité du bâtiment concerné (bureaux ; enseignement ; commerces ; hôtellerie-restauration ; santé).
Ce qui ne change pas :
- L’obligation d’installer une GTB de classe A ou B au sens de la norme NF EN ISO 52120-1 : 2022 ;
- La valorisation via les forfaits de la fiche BAT-TH-116 ;
- Le niveau de bonification de 2 pour l’acquisition d’un système et de 1,5 pour l’amélioration d’un système existant.
Pour rappel :
Le décret BACS (20 juillet 2020) pour « Building Automation & Control Systems » détermine les moyens permettant d’atteindre les objectifs de réduction de consommation fixées par le décret tertiaire. Cette norme impose de mettre en place un système d’automatisation et de contrôle des bâtiments, d’ici le 1er janvier 2025 à minima. Elle concerne tous les bâtiments tertiaires non résidentiels, pour lesquels le système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non à un système de ventilation, a une puissance nominale supérieure à 290 kW. Pour les installations d’une puissance nominale supérieure à 70 kW, cette exigence devra être respectée d’ici le 1er janvier 2027.
L’impact carbone des entreprises en France : Comment faire de l’économie verte sans faire de fumée blanche
Les chiffres récents sont alarmants : la France n’a malheureusement pas atteint ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2022, d’après le dernier rapport de l’Observatoire énergie-climat. Les émissions nettes dépassent de près de 20 millions de tonnes équivalent CO2 les objectifs fixés dans la stratégie nationale bas-carbone.
Et même si les émissions de gaz à effet de serre de la France sont en recul de 4,3% sur les six premiers mois de 2023 par rapport au premier semestre 2022, cela ne reste pas suffisant (selon les dernières évaluations du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique. L’industrie -10%, la production d’énergie -8% et les bâtiments -7%). Pour atteindre ses objectifs, la France doit doubler cet effort.
De plus, les entreprises représentent une part importante des émissions de gaz à effet de serre (GES) du pays. En 2022, elles ont émis 122,4 millions de tonnes de CO₂, soit environ 25 % des émissions nationales. Ces émissions sont principalement dues aux activités de production, de transport et de consommation d’énergie.
En effet, les entreprises émettent des GES tout au long de leur chaîne de valeur, de la production à la distribution de leurs produits et services. Selon une étude menée par la Commission européenne en 2020, l’industrie manufacturière, les transports et l’énergie représentent ensemble environ 80 % des émissions de GES des entreprises de l’Union européenne (UE).
Nous avons impérativement besoin d’investir massivement dans la lutte contre les effets du réchauffement climatique si nous voulons rester sous la limite des 1,5°C.
Face à l’urgence climatique, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s’engager pour réduire leur empreinte carbone. Mais comment concilier croissance économique et transition écologique ?
Comment concilier croissance et sobriété ?
Réduire l’impact carbone ne signifie pas freiner la croissance des entreprises. Il est possible d’améliorer la manière de produire sans réduire la quantité ni la qualité des produits ou services.
Les principales sources d’impact carbone des entreprises se trouvent dans les secteurs les plus émetteurs, tels que l’énergie, les transports et l’industrie. Il est également important de prendre en compte l’ensemble du cycle de vie d’un produit ou d’un service pour évaluer son impact carbone total. Cela permet d’identifier les étapes de la chaîne de production qui ont le plus d’impact et de trouver des moyens de les réduire.
3 mesures simples à l’échelle de l’entreprise :
- MESURER
La première étape consiste à mesurer l’empreinte carbone de l’entreprise. Cela signifie évaluer les émissions de gaz à effet de serre générées par l’ensemble de ses activités.
La mesure de l’impact carbone est un processus essentiel pour les entreprises qui cherchent à réduire leur empreinte carbone et à s’aligner sur les objectifs de développement durable. Les entreprises peuvent utiliser des outils tels que l’approche bilan carbone pour évaluer leur impact carbone. Cette méthode consiste à prendre en compte non seulement les émissions directes, mais aussi celles qui sont indirectes, tout au long du cycle de vie d’un produit ou d’un service. Il est important de mesurer et de quantifier l’impact carbone afin d’identifier les principaux contributeurs, d’élaborer des plans d’action concrets et de suivre les progrès réalisés dans le temps.
La transparence et la communication des résultats de mesure sont également essentielles pour favoriser une prise de conscience et une action collective. Les entreprises peuvent utiliser des plateformes de reporting pour rendre compte de leurs émissions de gaz à effet de serre et de leurs progrès en matière de réduction d’impact carbone.
- RÉDUIRE
Après avoir mesuré leur empreinte carbone, les entreprises peuvent mettre en œuvre des initiatives visant à réduire leurs émissions. Cela peut impliquer l’adoption de pratiques plus durables, telles que la transition vers des sources d’énergie renouvelable pour alimenter les opérations ou l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et des processus. Parmi les actions les plus courantes, on retrouve :
Action | Description |
Optimisation énergétique | Les entreprises identifient les sources de gaspillage d’énergie et mettent en place des mesures pour les réduire. Elles adoptent des technologies plus économes en énergie, comme l’éclairage LED ou les bâtiments à haute performance énergétique. |
Utilisation d’énergies renouvelables | Les entreprises investissent dans des sources d’énergie renouvelables pour réduire leur consommation de combustibles fossiles. Elles installent des panneaux solaires ou éoliennes sur leurs sites et achètent de l’énergie verte auprès de fournisseurs certifiés. |
Amélioration de l’efficacité énergétique | Les entreprises optimisent leurs processus pour réduire leur consommation d’énergie. Elles réduisent les temps de production, limitent les déchets et améliorent la gestion des ressources. |
Adoption de technologies plus propres | Les entreprises intègrent des technologies plus propres dans leur processus de production. Elles utilisent des produits moins polluants, comme les peintures sans solvant ou les produits de nettoyage écologiques. |
- COMPENSER
Même après avoir pris des mesures pour réduire leurs émissions, certaines entreprises auront toujours des émissions résiduelles. Pour compenser ces émissions, elles peuvent investir dans des projets de compensation environnementale, tels que des programmes de reforestation, des projets d’énergie renouvelable, ou le soutien à des communautés locales pour réduire leur propre empreinte carbone. Par exemple, une entreprise de technologie peut investir dans un projet de reforestation qui plante des arbres pour absorber le CO2 de l’atmosphère équivalent à leurs émissions résiduelles, créant ainsi un bilan carbone neutre.
L’efficacité énergétique : la clé de la réduction de son impact carbone
C’est un fait, le secteur du bâtiment pollue car il représente 43 % des consommations énergétiques annuelles françaises et il génère 23 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). À l’heure où la transition écologique devient une priorité, le pilotage énergétique des bâtiments s’impose comme un élément central dans la stratégie des entreprises françaises désireuses de réduire leur impact environnemental.
Cette approche vise à optimiser la gestion de la consommation d’énergie au sein des infrastructures, qu’il s’agisse de bureaux, magasins, plateformes logistiques ou collectivités. En tirant parti de technologies avancées telles que l’Internet des objets (IoT), les capteurs intelligents et les systèmes de gestion centralisée, les entreprises peuvent surveiller et contrôler leur utilisation d’énergie de manière proactive.
Cela se traduit par une réduction de la facture énergétique, une diminution des émissions de gaz à effet de serre et une amélioration de la durabilité globale des infrastructures.
En optimisant l’éclairage, la climatisation, le chauffage et d’autres systèmes, les bâtiments deviennent plus efficaces sur le plan énergétique, contribuant ainsi à atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 de la France. De plus, ces initiatives peuvent générer des bénéfices économiques substantiels à long terme, en renforçant la compétitivité des entreprises tout en renforçant leur engagement envers la protection de l’environnement.
10 ans d’EFICIA : Une décennie de réussite dans le pilotage énergétique avec 55 000 tonnes de CO2 évitées
Paris, novembre 2023 – EFICIA, 1ère GreenTech 360° française dont la mission est d’accélérer la transition énergétique des bâtiments tertiaires, célèbre ses 10 ans. Depuis sa création en 2013, l’entreprise est fière d’avoir impulsé d’énormes progrès dans la gestion de l’énergie des bâtiments en France et en Europe, contribué à la réalisation d’économies d’énergie équivalant à la consommation annuelle d’une ville de plus de 314 000 habitants (700GWh), soit plus qu’une ville comme Montpellier, et évité l’émission de près de 55 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
EFICIA : de la vision d’un entrepreneur à la consécration de l’ONU
L’histoire d’EFICIA est celle d’une entreprise avant-gardiste ayant conquis le marché du pilotage énergétique au cours de cette dernière décennie, en conjuguant avec brio responsabilité, durabilité et performance. En 2013, son fondateur, Alric Marc, lance le projet ECO GTB, avec une ambition claire et engagée : accompagner les parcs immobiliers de grandes entreprises dans leur transition énergétique.
En 2014, toujours à la pointe de l’innovation, l’entreprise révolutionne alors le secteur en déployant une solution de pilotage énergétique à distance opérationnelle 24/7, consolidant ainsi sa position d’acteur incontournable du smart building. En 2016, EFICIA poursuit sa mission par la concrétisation d’une levée de fonds de plus de 2 millions d’euros, alimentant ainsi son plan de croissance et d’expansion en Espagne et en Italie.
En 2022, EFICIA voit son engagement dans la lutte contre le changement climatique couronné pour la troisième année consécutive par le label “Climate Neutral Now” de l’ONU. Désireuse de démultiplier son impact positif en France et en Europe, la société met alors à disposition une solution gratuite, sans aucun modèle économique sous-jacent, pour offrir aux entreprises, quels que soient leurs moyens, un outil de suivi énergétique intuitif et accessible en ligne. Une première sur le marché de l’énergie !
Aujourd’hui dotée d’une équipe de 140 experts répartis tant en France qu’à l’international, EFICIA enregistre une croissance constante et durable depuis ses débuts. L’entreprise pilote à ce jour la performance énergétique de plus de 3000 bâtiments, soit l’équivalent de quelque 18 millions de mètres carrés à travers le continent européen.
Des perspectives d’avenir : doubler le volume d’économies d’énergie générées pour ses clients
Au cours de ses 10 ans d’existence, EFICIA a généré des économies d’énergie considérables pour plus de 3000 bâtiments, allant des magasins de grande distribution aux entrepôts logistiques. Ces économies d’énergie se traduisent par une réduction significative des émissions de CO2, soit environ 55 000 tonnes évitées en 10 ans selon les estimations de l’entreprise.
“Aujourd’hui, EFICIA a réussi à se hisser à une position de leader sur le marché du pilotage énergétique en France. Notre engagement envers l’environnement est sincère et total, c’est pourquoi nous sommes résolument tournés vers l’avenir avec l’objectif de doubler le volume d’économie d’énergie généré pour nos clients. Nous voulons aider un maximum d’entreprises à transformer les obligations du décret BACS en opportunités tout comme les accompagner dans la bonne exécution du Décret Tertiaire. ” déclare Alric Marc, président et fondateur d’EFICIA.
Les projets d’avenir incluent également le renforcement de la présence de l’entreprise à l’international, le développement de nouveaux secteurs, la gestion de la consommation en eau, et l’investissement dans les nouvelles technologies.
Chiffres clés – Un magasin de grande distribution consomme en moyenne 415 000 kWh par an, soit la consommation d’environ 90 foyers. – Un entrepôt logistique moyen consomme entre 502 500 kWh/an et 1 005 000 kWh/an et émet en moyenne 45,225 tonnes de CO2 par an. – 55 000 tonnes de CO2 équivaut à 19 250 tours du monde en voiture. |
Cultura confie le pilotage énergétique de son parc immobilier à EFICIA
Cultura, principale enseigne culturelle française, fait appel à EFICIA, GreenTech experte du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires, pour optimiser et réduire la consommation énergétique de l’ensemble de son parc immobilier, soit plus de 105 magasins, un entrepôt et un siège social.
Depuis plusieurs années, Cultura s’est engagée dans une démarche de baisse de ses émissions de CO2 pour contribuer à lutter contre le réchauffement climatique qui est un enjeu mondial et donc à organiser la sobriété énergétique de ses sites.
L’enseigne avait besoin d’un partenaire pour l’accompagner sur le management de l’énergie de l’ensemble de son parc immobilier. C’est EFICIA qui a été sélectionné pour son offre innovante clé en main, permettant de maîtriser et réduire la consommation énergétique de chaque bâtiment ainsi que les émissions carbone qui en découlent, tout en considérant le confort thermique de ses occupants, collaborateurs et clients. Cette approche unique a su convaincre Cultura de réaliser un test de plusieurs mois sur 4 de ses bâtiments.
« Nous avons rapidement perçu les avantages de la programmation intelligente d’une GTB et de sa gestion centralisée avec la possibilité d’être ajustée à chaque bâtiment, tout en prenant en considération de nombreux éléments tels de la météo, les besoins des occupants, la qualité de l’air intérieur, etc. C’est un atout essentiel pour optimiser l’utilisation de nos ressources énergétiques et limiter notre empreinte carbone » constate Michael Gerbaud, directeur du service travaux, aménagements, maintenance et énergie de Cultura.
Ce test s’est transformé en une collaboration sur l’ensemble des bâtiments existants et à venir de l’enseigne. Aujourd’hui, tout le parc immobilier de Cultura est piloté par EFICIA. Cette collaboration s’inscrit dans la transition énergétique dans laquelle s’est engagée Cultura depuis 2017, notamment en basculant en leds l’ensemble des éclairages de son réseau.
Des résultats concrets : – 20% de consommation énergétique
L’enseigne a pu estimer l’année dernière, sur un modèle constant, une baisse de sa consommation énergétique d’environ 20%. Cela résulte en grande partie de la gestion plus précise de cette dernière, en temps réel et plus adaptée à son activité, avec un pilotage des sites indépendamment ou dans leur ensemble selon son besoin.
« Nous observons de bons résultats. De plus, le pilotage de nos bâtiments s’est révélé une aide précieuse face aux contraintes de ces derniers mois pour respecter les préconisations de sobriété énergétique, telles que l’extinction des enseignes lumineuses ou les consignes de chauffage pendant l’hiver. La solution d’EFICIA nous permet également de détecter les dysfonctionnements et ainsi d’engager rapidement les actions nécessaires pour y remédier grâce à la possibilité d’échanger avec un énergéticien 24/24 » complète Michael Gerbaud.
Au-delà de l’énergie
« De cette collaboration, il est essentiel de retenir la dimension d’expertise et de conseil dont fait preuve EFICIA pour nous accompagner sur la question énergétique et au-delà » poursuit Michael Gerbaud. « Non seulement cela nous permet de garantir notre trajectoire énergétique vers une consommation plus vertueuse, mais cela nous ouvre aussi des perspectives pour la gestion d’autres ressources. »
En effet, Cultura et EFICIA travaillent aujourd’hui en partenariat pour pouvoir intégrer la gestion de l’eau et des déchets à l’outil d’EFICIA, et créé ainsi un tableau de bord pouvant engager davantage les collaborateurs de l’enseigne vers une consommation globale plus vertueuse.
Le changement climatique impact déjà vos portes monnaies
Le thermomètre ne semble pas vouloir descendre ! Ce dernier mois de septembre, de nombreux pays européens ont enregistré des températures grimpant jusqu’à 3/4°C au-dessus des normales saisonnières et la canicule ne compte pas s’arrêter là, au moins jusqu’en ce début octobre.
En France, la météo n’a pas fait exception. D’après les experts de Météo-France, le mois de septembre devait se terminer avec une moyenne de température de 21,5°C, soit “entre 3,5 et 3,6°C” au-dessus de la période de référence 1991-2020.
Cependant, au-delà de la gêne occasionnée par ces chaleurs étouffantes, il est un aspect moins visible mais tout aussi brûlant : l’impact financier. Chez Eficia, nous avons mené une enquête approfondie en analysant les données de consommation énergétique de nos 3000 bâtiments pilotés, et les conséquences directes de ces températures caniculaires sont manifestes.
Les températures en hausse et la canicule
En cet automne qui se fait attendre, le thermomètre a battu tous les records. Les températures anormalement élevées en septembre ont surpris bon nombre de citoyens européens, laissant la population en proie à des vagues de chaleur élevée. Le climat devient de plus en plus imprévisible, mettant en péril nos habitudes saisonnières.
Le climatologue de Météo-France, Jean Dupont, souligne que ces températures excessives ne sont pas un simple accident climatique. Elles sont la manifestation tangible du changement climatique qui s’accélère à une vitesse alarmante. La canicule n’est plus un phénomène exceptionnel, mais une réalité à laquelle nous devons nous habituer. D’ailleurs, d’après le Ministère de la Transition Écologique, les cinq dernières années sont les cinq plus chaudes observées depuis 1850.
Les répercussions sur la consommation énergétique
Le problème ne s’arrête pas uniquement à l’inconfort thermique. L’impact de la canicule se fait également sentir sur nos factures d’énergie. Eficia, spécialiste de la gestion énergétique, a tiré la sonnette d’alarme en analysant les données de consommation énergétique de milliers de bâtiments en France.
Les chiffres sont non négligeables : Eficia a effectué une analyse des données de consommation énergétique sur plus de 3000 bâtiments pilotés, et les conséquences directes de ces températures caniculaires sont manifestes. En moyenne, la sur sollicitation des systèmes de climatisation a engendré une augmentation de 10% de la consommation énergétique par rapport à septembre 2022.
Le coût financier du changement climatique
L’impact financier du changement climatique ne doit pas être sous-estimé. Pour les entreprises, il se traduit par une augmentation des charges opérationnelles, mettant en péril la rentabilité de nombreuses sociétés. Les coûts énergétiques explosent, réduisant les marges bénéficiaires et compliquant la gestion budgétaire.
Pourtant, ce n’est pas une fatalité. Les entreprises et les individus ont la possibilité d’agir. Repenser l’efficacité énergétique, investir dans des technologies plus économes en énergie et adopter des pratiques écoresponsables sont autant de solutions qui peuvent aider à atténuer l’impact financier du changement climatique.
D’ailleurs, une gestion efficace de l’énergie permettrait non seulement de réduire les coûts opérationnels des professionnels, mais aussi de répondre plus rapidement aux attentes du décret BACS et du décret Tertiaire. Par exemple, sur un parc immobilier de magasins de grande distribution, une solution de pilotage énergétique peut générer en moyen 20% d’économies d’énergie en évitant le gaspillage sur les équipements CVC et éclairage.
Aujourd’hui, seulement 6% des bâtiments tertiaires de +1000m2 sont équipées de GTB. Ce qui laisse une énorme marge de progression en France ainsi qu’un potentiel d’économies d’énergies immense à l’échelle nationale. Qu’attendons-nous ?
Eficia, votre partenaire pour une transition énergétique efficace et responsable
Chez Eficia, nous sommes plus que jamais déterminés à vous soutenir dans vos projets de transition vers une utilisation plus efficace et responsable de l’énergie.
Nos solutions innovantes en matière de pilotage de l’énergie vous permettront de faire face aux défis énergétiques en réduisant vos coûts d’exploitation et votre empreinte carbone, en facilitant la maintenance de votre parc et en améliorant le confort de vos occupants.
Kingfisher France fait confiance à EFICIA pour réduire la consommation énergétique de ses enseignes
KINGFISHER France, regroupant les enseignes de bricolage et d’amélioration de la maison Castorama et Brico Dépôt, fait appel depuis plus de 5 ans à EFICIA, Frenchtech experte du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires, pour l’accompagner dans ses objectifs de réduction de sa consommation énergétique et, plus globalement, de son empreinte carbone. Depuis 2017, EFICIA pilote ainsi la consommation énergétique de tous les magasins sous les enseignes Castorama et Brico Dépôt, soit 215 sites en France.
Utilisateur d’un logiciel pour visualiser les consommations énergétiques de ses magasins depuis 2010, KINGFISHER France a choisi la certification ISO 50 001 dès 2015 pour s’engager durablement en faveur de la réduction de ses émissions de carbone.
En 2017, KINGFISHER France accélère sa démarche de performance énergétique en se tournant vers EFICIA pour lui déléguer la gestion énergétique de son parc immobilier en France. Le groupe Kingfisher s’est engagé à réduire de 38% ses émissions de carbone liées à ses bâtiments (scope 1 et 2) d’ici 2025 et d’atteindre zéro émissions nette de CO2 en 2040.
Aller encore plus loin dans la réduction de sa consommation énergétique et de son empreinte carbone
Depuis 2017, ce sont en moyenne 40 magasins par an qui ont été équipés par EFICIA de sa solution de pilotage intelligent, ce qui inclut non seulement l’installation physique d’équipements de pilotage, mais aussi la mise en œuvre d’une plateforme logicielle sur mesure développée par EFICIA pour les collaborateurs du réseau, leur sensibilisation et formation à l’outil.
Depuis 2022, 100% des enseignes Castorama et Brico Dépôt sont équipées, gérées et pilotées par EFICIA. La mise en œuvre de cette politique de performance immobilière aura directement participé au renouvellement à deux reprises de la certification ISO 50001 de KINGFISHER France, et ce, au cours des six dernières années.
Grâce aux systèmes de pilotage et aux « services d’intelligence énergétique » associés, EFICIA et KINGFISHER France ont pu identifier les usages les plus énergivores pour corriger les dérives et améliorer rapidement et durablement la performance énergétique de l’éclairage, du chauffage et de la climatisation en magasin. Pour aller plus loin, EFICIA et KINGFISHER France ont pu déterminer les investissements utiles pour améliorer sa consommation énergétique en mettant en place les bons leviers de réduction tels que le relamping (LED) et la baisse du chauffage de deux degrés au sein de ses magasins.
« EFICIA nous accompagne depuis plus de 5 ans dans notre engagement quotidien pour améliorer notre consommation énergétique. Avec son équipe, nous avons pu anticiper le Décret BACS et les obligations du Décret Tertiaire. Grâce aux différents leviers déployés, nous sommes fiers de pouvoir dire aujourd’hui que nous avons déjà réduit notre consommation énergétique dans nos magasins de 40% depuis 2010 » déclare Sandrine Lefèbvre, Responsable RSE à l’Immobilière KINGFISHER France. «. EFICIA est un véritable partenaire expert, avec lequel nous travaillons main dans la main pour atteindre ensemble nos objectifs de réduction de consommation, sans attendre qu’une loi ou un décret nous y contraigne. Nous sommes sur la bonne voie pour relever ce challenge, puisqu’en 2022, nous avons déjà réduit de 29% notre empreinte carbone par rapport à 2016 » poursuit-elle.
Une collaboration à l’international
La collaboration en France étant un succès, le groupe KINGFISHER a souhaité l’étendre à l’international en équipant ses enseignes espagnoles et portugaises.
« Lorsque nous avons des solutions qui fonctionnent, nous les déployons au sein du groupe. EFICIA étant présent en Espagne et au Portugal, il était naturel pour nous de les présenter à nos homologues dans ces pays, pour qu’eux aussi puissent bénéficier de l’expertise énergétique de notre partenaire » explique Sandrine Lefèbvre.
Les perspectives KINGFISHER & EFICIA : anticiper toujours et innover !
Les deux acteurs souhaitent agir davantage pour l’environnement, et tous deux ont conscience qu’un autre défi majeur prend de l’ampleur, celui de l’eau. Ainsi, ils réfléchissent conjointement à la possibilité d’intégrer à la plateforme EFICIA leurs données de consommation en eau. Cette nouvelle fonctionnalité permettra à KINGFISHER France de monitorer sa consommation, de l’optimiser et d’identifier les potentielles fuites sur son réseau.
Réussir le Décret BACS et éviter ses pièges
Convictions et bonnes pratiques pour réussir son BACS.
L’avenir de notre planète repose en partie sur notre capacité à repenser la manière dont nous produisons, utilisons et gérons l’énergie. Dans cette nouvelle ère, les nouveaux usages liés à nos bâtiments tertiaires occupent une place centrale. Autrefois considérés comme de simples infrastructures, nos bâtiments concentrent aujourd’hui toute l’attention et sont présentés comme un des leviers majeurs pour répondre aux défis énergétiques qui s’annoncent.
L’avènement du bâtiment intelligent est donc venu. Il intègrera demain des technologies avancées qui permettront d’optimiser en temps réel les consommations d’énergie, la gestion globale de nos usages humains pour plus de productivité et plus de bien-être. Cette transformation s’accélère sous l’effet d’impératifs règlementaires (BACS/Tertiaire) et des pressions économiques croissantes rendant l’optimisation des consommations énergétiques obligatoire.
La décennie 2020-2030 est à ce titre une période majeure qui aura été marquée à la fois par un marché de l’énergie secoué par des hausses de tarifs et l’obligation de mettre en œuvre en France pour les exploitants et propriétaires de bâtiments tertiaires un système de pilotage de l’énergie (GTB) pour réduire leurs consommations et atteindre les objectifs du décret tertiaire (-40% d’ici 2030).
La multiplicité de ces facteurs favorise la réduction de notre empreinte carbone et doit être perçue comme un réel booster de la transition écologique. Néanmoins, sous l’effet des urgences réglementaires qui obligent les professionnels à s’équiper rapidement d’une solution de pilotage de l’énergie (GTB), quelques questions doivent être anticipées pour réussir cette étape qui nécessite, parlons-en, des investissements parfois importants.
Les professionnels doivent donc impérativement s’interroger sur leurs objectifs pour éviter les pièges que pourrait présenter une mauvaise mise en œuvre du décret BACS. Cette question peut être résumée par « Une GTB, pour quoi faire ? »
Le rôle primordial de la GTB
La Gestion Technique des Bâtiments (GTB) est un système de contrôle automatisé qui permet la gestion centralisée des installations et équipements d’un bâtiment. Les technologies de GTB sont de plus en plus utilisées dans les entreprises pour la gestion de l’énergie et l’optimisation de la consommation des équipements. En effet, la GTB peut aider les entreprises à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et réduire ainsi les coûts liés à la consommation d’énergie. Ainsi, là où dans les grands bâtiments, le chauffage et la climatisation fonctionnent parfois simultanément, indépendamment de la température intérieure et extérieure, faisant donc exploser les consommations, il est désormais possible de lisser la complexité de la gestion de l’énergie en donnant simplement les outils nécessaires aux professionnels en charge de l’exploitation.
La GTB permet de surveiller en temps réel les équipements du bâtiment, d’analyser les données et de prévoir les pannes. Cela permet une maintenance proactive des équipements, plutôt que réactive. Cette technique est basée sur l’analyse de données en temps réel, ce qui permet de prévoir les pannes et les défaillances avant qu’elles ne se produisent. Cela permet une réduction significative du temps d’arrêt des équipements et une amélioration de la disponibilité du bâtiment.
La GTB est surtout la première étape pour le pilotage énergétique des bâtiments. Elle permet une analyse et une remontée précise des données de consommation d’énergie, ce qui peut aider les gestionnaires de bâtiments à prendre des décisions éclairées sur les opérations énergétiques et à mettre en place des stratégies pour réduire la consommation d’énergie. Les résultats sont souvent remarquables : d’après une étude menée par Actu Environnement, la mise en place de la GTB peut réduire la consommation d’énergie des bâtiments jusqu’à 30%.
Démocratiser l’accès à la donnée énergétique
Une première conviction est essentielle pour réussir le décret BACS : la donnée énergétique doit être accessible gratuitement à toutes les organisations. Cette accessibilité permettra aux acteurs du secteur de l’immobilier de mieux comprendre et identifier leurs axes d’amélioration. En fournissant aux organisations des informations précises sur leur consommation énergétique, elles seront en mesure de prendre des décisions éclairées pour réduire leur empreinte carbone.
La première étape de n’importe quel projet de transition énergétique est donc simple : pouvoir visualiser et comprendre la consommation de ses sites. Dans cet objectif, des outils gratuits existent permettant, en un coup d’œil, d’analyser et comparer le comportement énergétique des bâtiments, faire remonter des alertes de dépassement de puissance souscrite, etc.
Une GTB ouverte, un impératif !
Une autre pierre angulaire du succès dans la mise en œuvre du décret BACS réside dans l’adoption d’une GTB ouverte. Cela signifie intégrer la possibilité d’ajouter facilement des dispositifs IoT (Internet des objets), tels que des sous-compteurs d’eau, pour surveiller de manière plus précise la consommation énergétique.
L’interopérabilité avec les futurs usages et les outils métiers est également essentielle. Une GTB efficace doit pouvoir s’adapter à l’évolution du parc d’équipements, en intégrant de nouvelles technologies au fur et à mesure de leur développement.
Nécessité d’un pilotage continu
Une GTB, qui est en réalité un socle technique, ne se limite pas à l’installation initiale. Pour produire des résultats concrets, elle doit être pilotée en continu. Cela nécessite à la fois de l’expertise humaine et de l’intelligence embarquée. Les professionnels doivent surveiller de près les données énergétiques, identifier les anomalies et ajuster les paramètres en conséquence pour maximiser les économies d’énergie.
Dans les étapes clés de vos actions d’optimisation énergétique, il y a tout d’abord l’accès à la data via des logiciels ou des plateformes spécialisées puis l’installation d’une GTB. Doit s’en suivre ensuite la poursuite de conseils et recommandations d’experts afin de repérer et corriger les poches de gaspillage. Et l’étape ultime de votre transition ? Le pilotage énergétique de vos bâtiments en 24/7 grâce à des algorithmes intelligents.
Le parc de GTB doit être homogène pour adresser les enjeux de demain
Enfin, pour réussir sa transition énergétique, il est essentiel d’avoir un parc de GTB homogène. Cela permet d’apporter des changements en masse rapides et agiles, comme la mise en œuvre d’un plan de sobriété énergétique. De plus, un parc homogène facilite la possibilité de piloter la demande à l’échelle de l’ensemble des bâtiments, grâce à des mécanismes tels que l’effacement de capacité ainsi que le NEBEF qui est le mécanisme de Notification d’Échanges de Blocs d’Effacement, et qui permet de valoriser des effacements de consommation sur le marché de l’électricité. Il fournit ainsi un espace économique complémentaire au mécanisme d’ajustement.
Et pour la suite ? L’intégration “au fil de l’eau” d’outils d’intelligence artificielle permettra de faciliter et d’optimiser le pilotage à l’échelle du parc.
Face à tous ces défis, des acteurs externes spécialisés dans le pilotage énergétique apportent une réponse efficace. Ils assurent une gestion précise des équipements, les activant au moment opportun. Cette approche respecte non seulement les exigences légales, mais améliore également l’efficacité opérationnelle, réduit les coûts énergétiques et favorise le confort au travail. Les bâtiments du futur seront des environnements plus intelligents, plus économiques, où technologie et expertise se rejoignent pour créer un cadre de travail optimal.
Réussir le décret BACS est essentiel pour répondre aux défis énergétiques actuels et futurs. En suivant les principes clés de démocratisation des données, d’ouverture, de pilotage continu et d’homogénéité du parc de GTB, les professionnels de l’immobilier peuvent non seulement atteindre les objectifs du décret tertiaire, mais aussi contribuer de manière significative à la transition écologique, tout en réalisant des économies importantes. La mise en œuvre d’une GTB efficace est l’un des leviers majeurs de notre avenir énergétique.
À l’aube d’une nouvelle ère pour les bâtiments tertiaires, l’énergie se fait intelligente, au service de l’économie et du bien-être des occupants.