Leroy Merlin et EFICIA renforcent leur engagement pour une gestion durable de l’eau
La bonification de la fiche 𝗖𝗘𝗘 𝗕𝗔𝗧-𝗧𝗛-𝟭𝟭𝟲 pour l’installation de GTB prolongée
Initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, la bonification associée à la fiche d’opération standardisée BAT-TH-116, relative aux systèmes de gestion technique des bâtiments (GTB) tertiaires, a été prolongée de 6 mois. Cette extension a été annoncée dans un arrêté publié au Journal officiel le 29 décembre 2023.
Cette bonification permet de se mettre en conformité avec le décret BACS dans les meilleures conditions en offrant une aide au financement, pour tout dossier engagé avant le 30 juin 2024.
Pour rappel, le volume de CEE est multiplié par 2 pour l’acquisition d’un système de GTB et par 1,5 pour l’amélioration d’un système existant de GTB, par rapport au volume calculé par la fiche BAT-TH-116.
Une excellente nouvelle pour la transition énergétique lorsqu’on sait que, selon une étude réalisée par Xerfi, 6 % seulement des bâtiments tertiaires sont équipés de GTB. Et parmi ceux-ci, l’Ademe estime que 70 % sont inopérantes ou mal utilisées.
D’où l’importance de se poser la question “une GTB pourquoi faire ?”. En effet, le décret BACS crée l’opportunité de mettre de l’ordre dans les pratiques de consommations énergétique mais, pour répondre à la règlementation, sans réel pilotage, les organisations risquent de mettre en place un système qui, mal utilisé, risque de peser lourd dans leurs coûts.
Ce qui change :
- La catégorie “Autres” est supprimée. Il n’est plus possible de valoriser les équipements sportifs des collectivités par exemple.
- Les entrepôts de logistique, les réserves, les entrepôts (frigorifiques ou non) et les locaux de stockage sont désormais 100% exclus.
- Des contrôles seront mis en place dès le 1er janvier 2024 afin de vérifier l’installation et la qualité du système de GTB ; le secteur d’activité du bâtiment concerné (bureaux ; enseignement ; commerces ; hôtellerie-restauration ; santé).
Ce qui ne change pas :
- L’obligation d’installer une GTB de classe A ou B au sens de la norme NF EN ISO 52120-1 : 2022 ;
- La valorisation via les forfaits de la fiche BAT-TH-116 ;
- Le niveau de bonification de 2 pour l’acquisition d’un système et de 1,5 pour l’amélioration d’un système existant.
Pour rappel :
Le décret BACS (20 juillet 2020) pour « Building Automation & Control Systems » détermine les moyens permettant d’atteindre les objectifs de réduction de consommation fixées par le décret tertiaire. Cette norme impose de mettre en place un système d’automatisation et de contrôle des bâtiments, d’ici le 1er janvier 2025 à minima. Elle concerne tous les bâtiments tertiaires non résidentiels, pour lesquels le système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non à un système de ventilation, a une puissance nominale supérieure à 290 kW. Pour les installations d’une puissance nominale supérieure à 70 kW, cette exigence devra être respectée d’ici le 1er janvier 2027.
Guide 2024 décret BACS pour le contrôle des bâtiments tertiaires
Le décret BACS a été mis en place pour améliorer la performance énergétique des bâtiments tertiaires. Découvrez tous les points à savoir et à comprendre.
L’impact carbone des entreprises en France : Comment faire de l’économie verte sans faire de fumée blanche
Les chiffres récents sont alarmants : la France n’a malheureusement pas atteint ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2022, d’après le dernier rapport de l’Observatoire énergie-climat. Les émissions nettes dépassent de près de 20 millions de tonnes équivalent CO2 les objectifs fixés dans la stratégie nationale bas-carbone.
Et même si les émissions de gaz à effet de serre de la France sont en recul de 4,3% sur les six premiers mois de 2023 par rapport au premier semestre 2022, cela ne reste pas suffisant (selon les dernières évaluations du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique. L’industrie -10%, la production d’énergie -8% et les bâtiments -7%). Pour atteindre ses objectifs, la France doit doubler cet effort.
De plus, les entreprises représentent une part importante des émissions de gaz à effet de serre (GES) du pays. En 2022, elles ont émis 122,4 millions de tonnes de CO₂, soit environ 25 % des émissions nationales. Ces émissions sont principalement dues aux activités de production, de transport et de consommation d’énergie.
En effet, les entreprises émettent des GES tout au long de leur chaîne de valeur, de la production à la distribution de leurs produits et services. Selon une étude menée par la Commission européenne en 2020, l’industrie manufacturière, les transports et l’énergie représentent ensemble environ 80 % des émissions de GES des entreprises de l’Union européenne (UE).
Nous avons impérativement besoin d’investir massivement dans la lutte contre les effets du réchauffement climatique si nous voulons rester sous la limite des 1,5°C.
Face à l’urgence climatique, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s’engager pour réduire leur empreinte carbone. Mais comment concilier croissance économique et transition écologique ?
Comment concilier croissance et sobriété ?
Réduire l’impact carbone ne signifie pas freiner la croissance des entreprises. Il est possible d’améliorer la manière de produire sans réduire la quantité ni la qualité des produits ou services.
Les principales sources d’impact carbone des entreprises se trouvent dans les secteurs les plus émetteurs, tels que l’énergie, les transports et l’industrie. Il est également important de prendre en compte l’ensemble du cycle de vie d’un produit ou d’un service pour évaluer son impact carbone total. Cela permet d’identifier les étapes de la chaîne de production qui ont le plus d’impact et de trouver des moyens de les réduire.
3 mesures simples à l’échelle de l’entreprise :
- MESURER
La première étape consiste à mesurer l’empreinte carbone de l’entreprise. Cela signifie évaluer les émissions de gaz à effet de serre générées par l’ensemble de ses activités.
La mesure de l’impact carbone est un processus essentiel pour les entreprises qui cherchent à réduire leur empreinte carbone et à s’aligner sur les objectifs de développement durable. Les entreprises peuvent utiliser des outils tels que l’approche bilan carbone pour évaluer leur impact carbone. Cette méthode consiste à prendre en compte non seulement les émissions directes, mais aussi celles qui sont indirectes, tout au long du cycle de vie d’un produit ou d’un service. Il est important de mesurer et de quantifier l’impact carbone afin d’identifier les principaux contributeurs, d’élaborer des plans d’action concrets et de suivre les progrès réalisés dans le temps.
La transparence et la communication des résultats de mesure sont également essentielles pour favoriser une prise de conscience et une action collective. Les entreprises peuvent utiliser des plateformes de reporting pour rendre compte de leurs émissions de gaz à effet de serre et de leurs progrès en matière de réduction d’impact carbone.
- RÉDUIRE
Après avoir mesuré leur empreinte carbone, les entreprises peuvent mettre en œuvre des initiatives visant à réduire leurs émissions. Cela peut impliquer l’adoption de pratiques plus durables, telles que la transition vers des sources d’énergie renouvelable pour alimenter les opérations ou l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et des processus. Parmi les actions les plus courantes, on retrouve :
Action | Description |
Optimisation énergétique | Les entreprises identifient les sources de gaspillage d’énergie et mettent en place des mesures pour les réduire. Elles adoptent des technologies plus économes en énergie, comme l’éclairage LED ou les bâtiments à haute performance énergétique. |
Utilisation d’énergies renouvelables | Les entreprises investissent dans des sources d’énergie renouvelables pour réduire leur consommation de combustibles fossiles. Elles installent des panneaux solaires ou éoliennes sur leurs sites et achètent de l’énergie verte auprès de fournisseurs certifiés. |
Amélioration de l’efficacité énergétique | Les entreprises optimisent leurs processus pour réduire leur consommation d’énergie. Elles réduisent les temps de production, limitent les déchets et améliorent la gestion des ressources. |
Adoption de technologies plus propres | Les entreprises intègrent des technologies plus propres dans leur processus de production. Elles utilisent des produits moins polluants, comme les peintures sans solvant ou les produits de nettoyage écologiques. |
- COMPENSER
Même après avoir pris des mesures pour réduire leurs émissions, certaines entreprises auront toujours des émissions résiduelles. Pour compenser ces émissions, elles peuvent investir dans des projets de compensation environnementale, tels que des programmes de reforestation, des projets d’énergie renouvelable, ou le soutien à des communautés locales pour réduire leur propre empreinte carbone. Par exemple, une entreprise de technologie peut investir dans un projet de reforestation qui plante des arbres pour absorber le CO2 de l’atmosphère équivalent à leurs émissions résiduelles, créant ainsi un bilan carbone neutre.
L’efficacité énergétique : la clé de la réduction de son impact carbone
C’est un fait, le secteur du bâtiment pollue car il représente 43 % des consommations énergétiques annuelles françaises et il génère 23 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). À l’heure où la transition écologique devient une priorité, le pilotage énergétique des bâtiments s’impose comme un élément central dans la stratégie des entreprises françaises désireuses de réduire leur impact environnemental.
Cette approche vise à optimiser la gestion de la consommation d’énergie au sein des infrastructures, qu’il s’agisse de bureaux, magasins, plateformes logistiques ou collectivités. En tirant parti de technologies avancées telles que l’Internet des objets (IoT), les capteurs intelligents et les systèmes de gestion centralisée, les entreprises peuvent surveiller et contrôler leur utilisation d’énergie de manière proactive.
Cela se traduit par une réduction de la facture énergétique, une diminution des émissions de gaz à effet de serre et une amélioration de la durabilité globale des infrastructures.
En optimisant l’éclairage, la climatisation, le chauffage et d’autres systèmes, les bâtiments deviennent plus efficaces sur le plan énergétique, contribuant ainsi à atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 de la France. De plus, ces initiatives peuvent générer des bénéfices économiques substantiels à long terme, en renforçant la compétitivité des entreprises tout en renforçant leur engagement envers la protection de l’environnement.
10 ans d’EFICIA : Une décennie de réussite dans le pilotage énergétique avec 55 000 tonnes de CO2 évitées
Paris, novembre 2023 – EFICIA, 1ère GreenTech 360° française dont la mission est d’accélérer la transition énergétique des bâtiments tertiaires, célèbre ses 10 ans. Depuis sa création en 2013, l’entreprise est fière d’avoir impulsé d’énormes progrès dans la gestion de l’énergie des bâtiments en France et en Europe, contribué à la réalisation d’économies d’énergie équivalant à la consommation annuelle d’une ville de plus de 314 000 habitants (700GWh), soit plus qu’une ville comme Montpellier, et évité l’émission de près de 55 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
EFICIA : de la vision d’un entrepreneur à la consécration de l’ONU
L’histoire d’EFICIA est celle d’une entreprise avant-gardiste ayant conquis le marché du pilotage énergétique au cours de cette dernière décennie, en conjuguant avec brio responsabilité, durabilité et performance. En 2013, son fondateur, Alric Marc, lance le projet ECO GTB, avec une ambition claire et engagée : accompagner les parcs immobiliers de grandes entreprises dans leur transition énergétique.
En 2014, toujours à la pointe de l’innovation, l’entreprise révolutionne alors le secteur en déployant une solution de pilotage énergétique à distance opérationnelle 24/7, consolidant ainsi sa position d’acteur incontournable du smart building. En 2016, EFICIA poursuit sa mission par la concrétisation d’une levée de fonds de plus de 2 millions d’euros, alimentant ainsi son plan de croissance et d’expansion en Espagne et en Italie.
En 2022, EFICIA voit son engagement dans la lutte contre le changement climatique couronné pour la troisième année consécutive par le label “Climate Neutral Now” de l’ONU. Désireuse de démultiplier son impact positif en France et en Europe, la société met alors à disposition une solution gratuite, sans aucun modèle économique sous-jacent, pour offrir aux entreprises, quels que soient leurs moyens, un outil de suivi énergétique intuitif et accessible en ligne. Une première sur le marché de l’énergie !
Aujourd’hui dotée d’une équipe de 140 experts répartis tant en France qu’à l’international, EFICIA enregistre une croissance constante et durable depuis ses débuts. L’entreprise pilote à ce jour la performance énergétique de plus de 3000 bâtiments, soit l’équivalent de quelque 18 millions de mètres carrés à travers le continent européen.
Des perspectives d’avenir : doubler le volume d’économies d’énergie générées pour ses clients
Au cours de ses 10 ans d’existence, EFICIA a généré des économies d’énergie considérables pour plus de 3000 bâtiments, allant des magasins de grande distribution aux entrepôts logistiques. Ces économies d’énergie se traduisent par une réduction significative des émissions de CO2, soit environ 55 000 tonnes évitées en 10 ans selon les estimations de l’entreprise.
“Aujourd’hui, EFICIA a réussi à se hisser à une position de leader sur le marché du pilotage énergétique en France. Notre engagement envers l’environnement est sincère et total, c’est pourquoi nous sommes résolument tournés vers l’avenir avec l’objectif de doubler le volume d’économie d’énergie généré pour nos clients. Nous voulons aider un maximum d’entreprises à transformer les obligations du décret BACS en opportunités tout comme les accompagner dans la bonne exécution du Décret Tertiaire. ” déclare Alric Marc, président et fondateur d’EFICIA.
Les projets d’avenir incluent également le renforcement de la présence de l’entreprise à l’international, le développement de nouveaux secteurs, la gestion de la consommation en eau, et l’investissement dans les nouvelles technologies.
Chiffres clés – Un magasin de grande distribution consomme en moyenne 415 000 kWh par an, soit la consommation d’environ 90 foyers. – Un entrepôt logistique moyen consomme entre 502 500 kWh/an et 1 005 000 kWh/an et émet en moyenne 45,225 tonnes de CO2 par an. – 55 000 tonnes de CO2 équivaut à 19 250 tours du monde en voiture. |
Cultura confie le pilotage énergétique de son parc immobilier à EFICIA
Cultura, principale enseigne culturelle française, fait appel à EFICIA, GreenTech experte du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires, pour optimiser et réduire la consommation énergétique de l’ensemble de son parc immobilier, soit plus de 105 magasins, un entrepôt et un siège social.
Depuis plusieurs années, Cultura s’est engagée dans une démarche de baisse de ses émissions de CO2 pour contribuer à lutter contre le réchauffement climatique qui est un enjeu mondial et donc à organiser la sobriété énergétique de ses sites.
L’enseigne avait besoin d’un partenaire pour l’accompagner sur le management de l’énergie de l’ensemble de son parc immobilier. C’est EFICIA qui a été sélectionné pour son offre innovante clé en main, permettant de maîtriser et réduire la consommation énergétique de chaque bâtiment ainsi que les émissions carbone qui en découlent, tout en considérant le confort thermique de ses occupants, collaborateurs et clients. Cette approche unique a su convaincre Cultura de réaliser un test de plusieurs mois sur 4 de ses bâtiments.
« Nous avons rapidement perçu les avantages de la programmation intelligente d’une GTB et de sa gestion centralisée avec la possibilité d’être ajustée à chaque bâtiment, tout en prenant en considération de nombreux éléments tels de la météo, les besoins des occupants, la qualité de l’air intérieur, etc. C’est un atout essentiel pour optimiser l’utilisation de nos ressources énergétiques et limiter notre empreinte carbone » constate Michael Gerbaud, directeur du service travaux, aménagements, maintenance et énergie de Cultura.
Ce test s’est transformé en une collaboration sur l’ensemble des bâtiments existants et à venir de l’enseigne. Aujourd’hui, tout le parc immobilier de Cultura est piloté par EFICIA. Cette collaboration s’inscrit dans la transition énergétique dans laquelle s’est engagée Cultura depuis 2017, notamment en basculant en leds l’ensemble des éclairages de son réseau.
Des résultats concrets : – 20% de consommation énergétique
L’enseigne a pu estimer l’année dernière, sur un modèle constant, une baisse de sa consommation énergétique d’environ 20%. Cela résulte en grande partie de la gestion plus précise de cette dernière, en temps réel et plus adaptée à son activité, avec un pilotage des sites indépendamment ou dans leur ensemble selon son besoin.
« Nous observons de bons résultats. De plus, le pilotage de nos bâtiments s’est révélé une aide précieuse face aux contraintes de ces derniers mois pour respecter les préconisations de sobriété énergétique, telles que l’extinction des enseignes lumineuses ou les consignes de chauffage pendant l’hiver. La solution d’EFICIA nous permet également de détecter les dysfonctionnements et ainsi d’engager rapidement les actions nécessaires pour y remédier grâce à la possibilité d’échanger avec un énergéticien 24/24 » complète Michael Gerbaud.
Au-delà de l’énergie
« De cette collaboration, il est essentiel de retenir la dimension d’expertise et de conseil dont fait preuve EFICIA pour nous accompagner sur la question énergétique et au-delà » poursuit Michael Gerbaud. « Non seulement cela nous permet de garantir notre trajectoire énergétique vers une consommation plus vertueuse, mais cela nous ouvre aussi des perspectives pour la gestion d’autres ressources. »
En effet, Cultura et EFICIA travaillent aujourd’hui en partenariat pour pouvoir intégrer la gestion de l’eau et des déchets à l’outil d’EFICIA, et créé ainsi un tableau de bord pouvant engager davantage les collaborateurs de l’enseigne vers une consommation globale plus vertueuse.
Le changement climatique impact déjà vos portes monnaies
Le thermomètre ne semble pas vouloir descendre ! Ce dernier mois de septembre, de nombreux pays européens ont enregistré des températures grimpant jusqu’à 3/4°C au-dessus des normales saisonnières et la canicule ne compte pas s’arrêter là, au moins jusqu’en ce début octobre.
En France, la météo n’a pas fait exception. D’après les experts de Météo-France, le mois de septembre devait se terminer avec une moyenne de température de 21,5°C, soit “entre 3,5 et 3,6°C” au-dessus de la période de référence 1991-2020.
Cependant, au-delà de la gêne occasionnée par ces chaleurs étouffantes, il est un aspect moins visible mais tout aussi brûlant : l’impact financier. Chez Eficia, nous avons mené une enquête approfondie en analysant les données de consommation énergétique de nos 3000 bâtiments pilotés, et les conséquences directes de ces températures caniculaires sont manifestes.
Les températures en hausse et la canicule
En cet automne qui se fait attendre, le thermomètre a battu tous les records. Les températures anormalement élevées en septembre ont surpris bon nombre de citoyens européens, laissant la population en proie à des vagues de chaleur élevée. Le climat devient de plus en plus imprévisible, mettant en péril nos habitudes saisonnières.
Le climatologue de Météo-France, Jean Dupont, souligne que ces températures excessives ne sont pas un simple accident climatique. Elles sont la manifestation tangible du changement climatique qui s’accélère à une vitesse alarmante. La canicule n’est plus un phénomène exceptionnel, mais une réalité à laquelle nous devons nous habituer. D’ailleurs, d’après le Ministère de la Transition Écologique, les cinq dernières années sont les cinq plus chaudes observées depuis 1850.
Les répercussions sur la consommation énergétique
Le problème ne s’arrête pas uniquement à l’inconfort thermique. L’impact de la canicule se fait également sentir sur nos factures d’énergie. Eficia, spécialiste de la gestion énergétique, a tiré la sonnette d’alarme en analysant les données de consommation énergétique de milliers de bâtiments en France.
Les chiffres sont non négligeables : Eficia a effectué une analyse des données de consommation énergétique sur plus de 3000 bâtiments pilotés, et les conséquences directes de ces températures caniculaires sont manifestes. En moyenne, la sur sollicitation des systèmes de climatisation a engendré une augmentation de 10% de la consommation énergétique par rapport à septembre 2022.
Le coût financier du changement climatique
L’impact financier du changement climatique ne doit pas être sous-estimé. Pour les entreprises, il se traduit par une augmentation des charges opérationnelles, mettant en péril la rentabilité de nombreuses sociétés. Les coûts énergétiques explosent, réduisant les marges bénéficiaires et compliquant la gestion budgétaire.
Pourtant, ce n’est pas une fatalité. Les entreprises et les individus ont la possibilité d’agir. Repenser l’efficacité énergétique, investir dans des technologies plus économes en énergie et adopter des pratiques écoresponsables sont autant de solutions qui peuvent aider à atténuer l’impact financier du changement climatique.
D’ailleurs, une gestion efficace de l’énergie permettrait non seulement de réduire les coûts opérationnels des professionnels, mais aussi de répondre plus rapidement aux attentes du décret BACS et du décret Tertiaire. Par exemple, sur un parc immobilier de magasins de grande distribution, une solution de pilotage énergétique peut générer en moyen 20% d’économies d’énergie en évitant le gaspillage sur les équipements CVC et éclairage.
Aujourd’hui, seulement 6% des bâtiments tertiaires de +1000m2 sont équipées de GTB. Ce qui laisse une énorme marge de progression en France ainsi qu’un potentiel d’économies d’énergies immense à l’échelle nationale. Qu’attendons-nous ?
Eficia, votre partenaire pour une transition énergétique efficace et responsable
Chez Eficia, nous sommes plus que jamais déterminés à vous soutenir dans vos projets de transition vers une utilisation plus efficace et responsable de l’énergie.
Nos solutions innovantes en matière de pilotage de l’énergie vous permettront de faire face aux défis énergétiques en réduisant vos coûts d’exploitation et votre empreinte carbone, en facilitant la maintenance de votre parc et en améliorant le confort de vos occupants.
Kingfisher France fait confiance à EFICIA pour réduire la consommation énergétique de ses enseignes
KINGFISHER France, regroupant les enseignes de bricolage et d’amélioration de la maison Castorama et Brico Dépôt, fait appel depuis plus de 5 ans à EFICIA, Frenchtech experte du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires, pour l’accompagner dans ses objectifs de réduction de sa consommation énergétique et, plus globalement, de son empreinte carbone. Depuis 2017, EFICIA pilote ainsi la consommation énergétique de tous les magasins sous les enseignes Castorama et Brico Dépôt, soit 215 sites en France.
Utilisateur d’un logiciel pour visualiser les consommations énergétiques de ses magasins depuis 2010, KINGFISHER France a choisi la certification ISO 50 001 dès 2015 pour s’engager durablement en faveur de la réduction de ses émissions de carbone.
En 2017, KINGFISHER France accélère sa démarche de performance énergétique en se tournant vers EFICIA pour lui déléguer la gestion énergétique de son parc immobilier en France. Le groupe Kingfisher s’est engagé à réduire de 38% ses émissions de carbone liées à ses bâtiments (scope 1 et 2) d’ici 2025 et d’atteindre zéro émissions nette de CO2 en 2040.
Aller encore plus loin dans la réduction de sa consommation énergétique et de son empreinte carbone
Depuis 2017, ce sont en moyenne 40 magasins par an qui ont été équipés par EFICIA de sa solution de pilotage intelligent, ce qui inclut non seulement l’installation physique d’équipements de pilotage, mais aussi la mise en œuvre d’une plateforme logicielle sur mesure développée par EFICIA pour les collaborateurs du réseau, leur sensibilisation et formation à l’outil.
Depuis 2022, 100% des enseignes Castorama et Brico Dépôt sont équipées, gérées et pilotées par EFICIA. La mise en œuvre de cette politique de performance immobilière aura directement participé au renouvellement à deux reprises de la certification ISO 50001 de KINGFISHER France, et ce, au cours des six dernières années.
Grâce aux systèmes de pilotage et aux « services d’intelligence énergétique » associés, EFICIA et KINGFISHER France ont pu identifier les usages les plus énergivores pour corriger les dérives et améliorer rapidement et durablement la performance énergétique de l’éclairage, du chauffage et de la climatisation en magasin. Pour aller plus loin, EFICIA et KINGFISHER France ont pu déterminer les investissements utiles pour améliorer sa consommation énergétique en mettant en place les bons leviers de réduction tels que le relamping (LED) et la baisse du chauffage de deux degrés au sein de ses magasins.
« EFICIA nous accompagne depuis plus de 5 ans dans notre engagement quotidien pour améliorer notre consommation énergétique. Avec son équipe, nous avons pu anticiper le Décret BACS et les obligations du Décret Tertiaire. Grâce aux différents leviers déployés, nous sommes fiers de pouvoir dire aujourd’hui que nous avons déjà réduit notre consommation énergétique dans nos magasins de 40% depuis 2010 » déclare Sandrine Lefèbvre, Responsable RSE à l’Immobilière KINGFISHER France. «. EFICIA est un véritable partenaire expert, avec lequel nous travaillons main dans la main pour atteindre ensemble nos objectifs de réduction de consommation, sans attendre qu’une loi ou un décret nous y contraigne. Nous sommes sur la bonne voie pour relever ce challenge, puisqu’en 2022, nous avons déjà réduit de 29% notre empreinte carbone par rapport à 2016 » poursuit-elle.
Une collaboration à l’international
La collaboration en France étant un succès, le groupe KINGFISHER a souhaité l’étendre à l’international en équipant ses enseignes espagnoles et portugaises.
« Lorsque nous avons des solutions qui fonctionnent, nous les déployons au sein du groupe. EFICIA étant présent en Espagne et au Portugal, il était naturel pour nous de les présenter à nos homologues dans ces pays, pour qu’eux aussi puissent bénéficier de l’expertise énergétique de notre partenaire » explique Sandrine Lefèbvre.
Les perspectives KINGFISHER & EFICIA : anticiper toujours et innover !
Les deux acteurs souhaitent agir davantage pour l’environnement, et tous deux ont conscience qu’un autre défi majeur prend de l’ampleur, celui de l’eau. Ainsi, ils réfléchissent conjointement à la possibilité d’intégrer à la plateforme EFICIA leurs données de consommation en eau. Cette nouvelle fonctionnalité permettra à KINGFISHER France de monitorer sa consommation, de l’optimiser et d’identifier les potentielles fuites sur son réseau.
Recharger l’avenir : les nouvelles voies de la mobilité électrique
Aujourd’hui, le paysage de la mobilité évolue rapidement avec une adoption croissante des véhicules électriques (VE). Cette transition vers une mobilité plus durable s’accompagne d’une demande grandissante en infrastructures de recharge. Parmi ces infrastructures, les bornes de recharge, particulièrement celles chez les particuliers, gagnent en popularité. Néanmoins, cette expansion s’accompagne de défis techniques et logistiques qui exigent une attention minutieuse. Selon les données récentes de la Tribune, la France a franchi en mai la barre des 100.000 bornes de recharge électrique installées. Un déploiement des bornes destiné à s’accélérer encore. Le prochain cap a été fixé par le président Emmanuel Macron à 400.000 bornes en 2030, avec un besoin estimé entre 330.000 et 480.000 points de recharge, d’ici à la fin de la décennie.
Dimensionner les Points de Livraison : Un Défi Majeur
La question centrale qui émerge est celle du dimensionnement des points de livraison. Avec l’ajout de bornes de recharge, le besoin en puissance augmente substantiellement sur un même point de livraison. Les gestionnaires de réseaux sont ainsi confrontés à la tâche complexe de dimensionner ces points de manière à répondre aux besoins spécifiques générés par les bornes de recharge. Pour illustrer, prenons l’exemple d’une résidence disposant d’un point de livraison dimensionné à 6 kW, auquel on souhaite ajouter une borne de recharge rapide. Cette situation exige un doublement de la puissance pour satisfaire la demande. Cependant, l’accroissement de la puissance n’est pas la seule solution envisageable.
Solutions Technologiques et Décalage de Consommation
En effet, des solutions technologiques innovantes sont à considérer. Parmi celles-ci, le décalage de consommation se révèle prometteur. Cette approche implique une gestion intelligente de la recharge, de sorte qu’au moment où un véhicule est branché, il ne sollicite pas la pleine puissance disponible. Cette méthode astucieuse permet d’optimiser l’utilisation de l’infrastructure existante sans nécessairement augmenter la puissance délivrée. Ainsi, l’implémentation d’un nouveau point de livraison, qui engendre des coûts substantiels, peut être évitée, simplifiant ainsi la transition vers la mobilité électrique.
Gestion Intelligente et Pilotage des Bornes
La gestion des bornes de recharge devient cruciale pour les professionnels ayant plusieurs véhicules à recharger. Il est primordial de mettre en place un système de pilotage permettant de surveiller et de réguler la puissance consommée. Cela implique la possibilité d’éteindre sélectivement certaines bornes afin de maintenir la puissance totale du site en deçà de sa capacité maximale. Cette approche proactive garantit un équilibre entre les besoins en recharge et la capacité d’alimentation, évitant ainsi tout dépassement indésirable.
L’Avenir : Bornes Bidirectionnelles pour la Stabilité Réseau
En perspective, l’avenir des bornes de recharge électrique pourrait être marqué par l’introduction de bornes bidirectionnelles. Bien que des preuves de concept existent actuellement, leur déploiement à grande échelle demeure à concrétiser. Les bornes bidirectionnelles ont la capacité non seulement de charger les véhicules, mais aussi de prélever l’énergie des batteries pour la redistribuer au réseau lorsque nécessaire. Cette innovation pourrait aboutir à la création d’une “méga batterie” virtuelle, permettant au réseau de gérer plus efficacement les fluctuations de demande, en particulier lors des heures de pointe.
Pour Alric Marc, fondateur d’EFICIA
“Chez EFICIA, nous sommes en mesure de moduler la puissance délivrée par les bornes de recharge, offrant ainsi une réponse pragmatique aux contraintes de puissance maximale.
Et face à la croissance exponentielle des véhicules électriques, l’expansion des bornes de recharge doit être abordée avec une approche systématique et innovante.
Le dimensionnement intelligent des points de livraison, l’utilisation de solutions technologiques pour le décalage de consommation, et l’émergence des bornes bidirectionnelles sont autant de solutions qui contribueront à relever les défis posés par cette transition vers la mobilité électrique.
Il est impératif que les acteurs impliqués, qu’il s’agisse des gestionnaires de réseaux, des fabricants de bornes ou des experts en pilotage, collaborent pour bâtir un réseau de recharge électrique robuste et résilient, capable de soutenir l’avenir de la mobilité durable.”
Efforts de sobriété : Et si la solution, c’était l’IA ?
Depuis près d’un an, nombre d’entre nous, particuliers comme entreprises, avons pris conscience des défis grandissant que représente l’énergie. Il n’est plus seulement question de son impact sur notre quotidien ou sur la productivité, désormais ce qui inquiète également relève de l’impact climatique et environnemental. Nombre de rapports nous alertent sur le sujet (le rapport du GIEC, La Planification écologique publiée ce mois-ci par le gouvernement, etc.).
Malgré cette prise de conscience, les efforts de sobriété réalisés ne semblent pas suffisants. Et si la solution ne résidait pas uniquement en l’Homme ? Si la solution résidait dans une technologie qui existe déjà, une solution capable de faire des choix efficaces pour le bien commun ? Et si la solution, c’était l’IA ?
Alric Marc, fondateur d’EFICIA, expert en pilotage énergétique des bâtiments tertiaires et collectivités, explique : « Selon les scénarios du GIEC, le progrès technologique doit constituer un élément important pour atteindre nos objectifs bas carbone et limiter le réchauffement climatique. Et effectivement, la technologie est omniprésente dans les solutions pour accompagner la transition de nos modes de production et de consommation pour les rendre plus durables. Parmi ces technologies, l’Intelligence Artificielle et l’Internet des Objets sont particulièrement prometteuses. Elles permettent de surveiller et d’optimiser en temps réel la consommation énergétique des bâtiments, des industries, et même de villes entières. »
Il poursuit : « L’IA est devenu l’un des moteurs de la transition énergétique favorisant la détection des principaux axes d’optimisation et participant à fixer les plans d’investissement pour se conformer aux réglementations BACS et Tertiaire. Cette technologie permet la compréhension des usages des occupants d’un bâtiment, leur anticipation, la proposition de nouveaux réglages. Rendre les bâtiments intelligents, c’est le moyen le plus rapide et le moins intrusif pour réduire nos consommations énergétiques tout en facilitant l’exploitation des bâtiments. »
Découvrez plus en détails la façon dont l’IA peut être utilisée aux bénéfices de la transition énergétique et de la réduction de vos consommations en énergie, avec Eficia.
Un litre d’eau potable sur cinq perdu en France!
Le 3 juillet dernier, le rapport “apport des technologies aux besoins en ressource d’eau douce” de l’Académie des technologies alertait sur une accélération brutale des problèmes liés à l’eau douce.
Un enjeu vital sur lequel se penche l’écosystème français des Greentech depuis plusieurs années. C’est le cas chez EFICIA, sous l’impulsion des grands réseaux immobiliers que nous accompagnons sur la performance énergétique de leur patrimoine depuis bientôt 10 ans avec des solutions parmi les plus innovantes du marché.
L’enjeu de l’eau est un nouveau palier de développement et d’intégration dans nos outils pour avoir une gestion plus intelligente et plus vertueuse de cette ressource précieuse.
À date, les pertes en eau restent courantes. UFC-Que Choisir évoque ”un litre d’eau potable sur cinq perdu en France”! Ces pertes pourraient rapidement être limitées par un meilleur usage de la donnée qui n’est pas encore partagée par les opérateurs dru marché. L’ouverture de cette data permettra rapidement de mieux gérer les consommations de son parc immobilier en repérant notamment les fuites et surconsommations.
Julien Bellynck, Directeur Général Adjoint d’EFICIA, expert français du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires et collectivités, explique : « les gestionnaires des réseaux ne partagent pas les données de consommation d’eau aux entreprises de l’écosystème car ils n’ont aucune obligation légale de rendre ces données accessibles aux tiers indépendants. Si et seulement si un décret était publié afin de mettre les données de consommation d’eau à disposition à tout tiers désigné dans un standard ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé comme c’est le cas pour l’électricité et le gaz, des acteurs tels que nous pourraient alors proposer à tout un chacun, entreprise comme particulier, un outil permettant de surveiller sa consommation en eau et donc réduire les pertes de cette ressource dont la disponibilité inquiète de plus en plus. »