Exploration des technologies IoT et leur rôle dans l’amélioration de la gestion énergétique

La transition énergétique, un enjeu incontournable pour les entreprises et collectivités
Dans un contexte où la transition énergétique est devenue une priorité mondiale, les entreprises et les collectivités doivent impérativement revoir leur gestion énergétique. La France, à travers plusieurs lois et décrets, s’est engagée à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie. Parmi ces réglementations, les décrets BACS et tertiaire jouent un rôle central en imposant des obligations qui poussent les acteurs du secteur tertiaire à prendre des mesures concrètes. Ces deux régulations ne sont pas seulement des contraintes légales : elles constituent de véritables opportunités pour améliorer la performance énergétique des bâtiments, tout en réalisant des économies substantielles.
Les décrets BACS et tertiaire : moteurs de la transition énergétique
Le décret BACS : une gestion automatisée pour plus d’efficacité énergétique
Le décret BACS (Building Automation & Control Systems), en vigueur depuis juillet 2020, impose l’installation de systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) dans les bâtiments tertiaires. Ces systèmes doivent automatiser la gestion des équipements techniques comme le chauffage, la climatisation, l’éclairage ou encore la ventilation, afin de réduire les consommations énergétiques.
Cette obligation de moyens concerne tous les bâtiments équipés de systèmes techniques d’une puissance nominale supérieure à 290 kW d’ici 2025, et de 70 kW d’ici 2027. En d’autres termes, les entreprises et collectivités doivent s’équiper de systèmes intelligents pour mieux gérer leur consommation d’énergie. L’objectif est de limiter le gaspillage énergétique tout en garantissant le confort des occupants des bâtiments.
Le principal avantage du décret BACS réside dans sa capacité à fournir une vue d’ensemble des opérations énergétiques d’un bâtiment grâce à des données en temps réel. Les systèmes GTB permettent ainsi une optimisation continue de la consommation, en ajustant automatiquement les paramètres des équipements selon les conditions extérieures, le taux d’occupation et les besoins réels. En centralisant et en automatisant la gestion de ces systèmes, les entreprises peuvent réduire de manière significative leurs factures énergétiques et respecter les obligations légales.
Le décret BACS joue un rôle central dans l’accélération de la transition énergétique en France. En imposant l’automatisation et le contrôle des systèmes énergétiques des bâtiments, il permet d’optimiser en temps réel la consommation et de réduire les gaspillages. C’est un levier indispensable pour atteindre les objectifs de sobriété énergétique, tout en plaçant la France à l’avant-garde des solutions durables en Europe.
Le décret tertiaire : une obligation de résultats pour réduire la consommation énergétique
Le décret tertiaire, quant à lui, impose des objectifs de résultats. Ce décret, issu de la loi ÉLAN, vise à réduire de 40 % la consommation d’énergie des bâtiments tertiaires d’ici 2030, puis de 50 % d’ici 2040, et enfin de 60 % d’ici 2050. Contrairement au décret BACS, qui impose l’installation de technologies de gestion énergétique, le décret tertiaire fixe des objectifs de performance énergétique mesurables, obligeant ainsi les gestionnaires de bâtiments à mettre en place des actions concrètes pour atteindre ces réductions.
Ce décret s’applique à une large gamme de bâtiments, qu’il s’agisse de bureaux, de centres commerciaux, d’établissements de santé ou encore de plateformes logistiques. Pour atteindre les objectifs fixés, il est impératif que les entreprises adoptent des stratégies de pilotage énergétique proactives et structurées, basées sur une analyse fine de la consommation d’énergie. Le non-respect de ces objectifs peut entraîner des sanctions financières, renforçant ainsi la nécessité d’une gestion énergétique intelligente et continue.
Une synergie essentielle entre les deux décrets
Les décrets BACS et tertiaire sont intrinsèquement liés : l’un pose des bases technologiques, l’autre impose des résultats concrets. Ensemble, ils forcent les entreprises à revoir leur modèle énergétique et à se doter d’outils performants pour suivre, contrôler et optimiser leurs consommations d’énergie. L’automatisation et le contrôle offerts par le décret BACS permettent ainsi aux entreprises de se conformer aux objectifs ambitieux du décret tertiaire en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’amélioration de l’efficacité énergétique.
Il est essentiel de ne pas confondre le décret BACS avec le décret Tertiaire. Le décret BACS impose une obligation de moyens, en demandant l’installation de systèmes d’automatisation pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Le décret Tertiaire, quant à lui, fixe des objectifs de résultats en termes de réduction de consommation énergétique. Les deux vont de pair : le BACS est un outil indispensable pour atteindre les objectifs ambitieux du décret Tertiaire.
Le pilotage énergétique : une réponse nécessaire pour se conformer aux exigences des décrets
Le pilotage énergétique joue un rôle central dans la mise en conformité avec les décrets BACS et tertiaire. Grâce à l’automatisation et à la centralisation des systèmes techniques des bâtiments, le pilotage intelligent permet de suivre en temps réel les consommations énergétiques, de détecter les dérives et d’optimiser en continu les performances des équipements.
L’implémentation d’un système de gestion technique du bâtiment va bien au-delà de la simple conformité réglementaire. Le pilotage énergétique permet de réaliser des économies durables et d’améliorer la performance énergétique des bâtiments tout en garantissant le confort des occupants. Ce suivi constant permet de maximiser les économies d’énergie en ajustant les paramètres de fonctionnement selon les besoins réels, mais aussi de prévenir les pannes et de prolonger la durée de vie des équipements.
Comment ça fonctionne ?
Le pilotage énergétique des bâtiments repose sur une gestion avancée des systèmes techniques d’un bâtiment, intégrant une GTB (Gestion Technique du Bâtiment) améliorée, des algorithmes intelligents et l’intervention d’experts disponibles en permanence. Ce dispositif permet de surveiller, analyser et ajuster en temps réel les consommations énergétiques, afin de maximiser l’efficacité et générer des économies significatives.
Étape 1 : Collecte et centralisation des données via la GTB
La GTB améliorée constitue le cœur du dispositif de pilotage énergétique. Elle collecte en continu les données provenant des différents équipements techniques du bâtiment : chauffage, ventilation, climatisation, éclairage, ascenseurs, etc. Ces capteurs surveillent des paramètres clés tels que la température, l’humidité, la qualité de l’air, la consommation d’énergie et les horaires d’occupation.
Toutes ces informations sont centralisées dans la GTB, offrant une vue d’ensemble du comportement énergétique du bâtiment. Cette phase de collecte est essentielle, car elle fournit les données brutes nécessaires à une analyse fine.
Étape 2 : Analyse en temps réel par des algorithmes intelligents
Une fois les données collectées, des algorithmes intelligents prennent le relais pour analyser les flux d’énergie. Ces algorithmes, souvent basés sur des technologies d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique, croisent les informations recueillies avec des données externes comme les prévisions météorologiques, les habitudes d’occupation du bâtiment et les pics de demande énergétique.
Le but de cette analyse est de détecter des anomalies (consommations excessives, équipements dysfonctionnels, surchauffes, etc.) et d’identifier les zones d’optimisation. Les algorithmes intelligents sont capables de comprendre les tendances et d’anticiper les besoins énergétiques du bâtiment en fonction des conditions réelles. Ils permettent d’ajuster les systèmes en temps réel pour éviter les gaspillages d’énergie tout en garantissant un confort optimal aux occupants.
Étape 3 : Ajustements automatiques et intervention des experts
Sur la base des analyses, la GTB ajustée va automatiquement optimiser le fonctionnement des équipements. Par exemple, le système de climatisation pourra être réduit pendant les périodes d’inoccupation, ou la ventilation ajustée en fonction du taux de CO2 mesuré dans les pièces. Ces ajustements se font de manière dynamique, en temps réel, sans intervention humaine nécessaire.
Cependant, en cas d’anomalies complexes ou de situations inhabituelles, des experts énergétiques disponibles 24/7 interviennent pour analyser les problèmes en profondeur. Grâce à leur expertise, ils peuvent effectuer des réglages manuels, proposer des solutions correctives ou préventives, et veiller à ce que les systèmes fonctionnent à pleine efficacité.
Étape 4 : Suivi et optimisation continue
Le pilotage énergétique n’est pas un processus ponctuel mais continu. Grâce à la combinaison d’une surveillance en temps réel, des ajustements automatiques et de l’intervention humaine, le bâtiment bénéficie d’une optimisation énergétique continue. Les experts effectuent régulièrement des bilans pour évaluer les performances et proposer des actions correctives si nécessaire. Ils mettent également en place des stratégies saisonnières, anticipant les variations climatiques ou les changements d’occupation.
Les économies générées par le pilotage énergétique
Ce pilotage énergétique intelligent permet de générer des économies d’énergie considérables grâce à plusieurs mécanismes :
- Réduction des gaspillages : En ajustant en temps réel les systèmes techniques du bâtiment en fonction des besoins réels, le pilotage évite les surconsommations liées à des équipements qui fonctionnent inutilement ou en dehors des périodes d’occupation.
- Optimisation fine des équipements : Les algorithmes intelligents ajustent les systèmes aux conditions précises (par exemple, baisser la température lorsque le bâtiment est inoccupé) et adaptent les consommations aux prévisions météorologiques, minimisant ainsi la consommation inutile d’énergie.
- Anticipation et maintenance proactive : Le suivi en continu permet de détecter rapidement les dysfonctionnements ou les dégradations des équipements, évitant ainsi les surconsommations liées à des systèmes inefficaces ou en panne. Cela prolonge également la durée de vie des installations.
- Interventions ciblées et expertes : La disponibilité des experts 24/7 permet une réponse rapide aux anomalies majeures, évitant ainsi que des problèmes non résolus engendrent des dépenses énergétiques importantes sur la durée.
Eficia : le partenaire idéal pour dépasser les exigences réglementaires
Eficia, propose des technologies avancées qui permettent de se mettre en conformité avec les obligations des décrets BACS et tertiaire, tout en allant bien au-delà de la réglementation. Grâce à une combinaison de technologies intelligentes (intelligence artificielle, IoT) et d’un accompagnement humain personnalisé, Eficia permet à ses clients de suivre, contrôler et optimiser leurs consommations énergétiques en temps réel.
Les solutions d’Eficia, basées sur le pilotage énergétique avec de la supervision énergétique ou la gestion des systèmes CVC, sont conçues pour automatiser la gestion des équipements techniques des bâtiments et maximiser les économies d’énergie. Ces systèmes s’appuient sur des capteurs intelligents et des algorithmes capables d’ajuster automatiquement les paramètres énergétiques selon les prévisions d’utilisation et les conditions météorologiques. En optimisant les performances énergétiques, Eficia aide ses clients à réduire de manière significative leurs coûts énergétiques et leur empreinte carbone, tout en améliorant le confort des occupants.
La transition énergétique, un défi surmontable grâce à une gestion optimisée
La transition énergétique est devenue une nécessité pour les entreprises face à la pression croissante des régulations environnementales et des attentes sociétales. En effet, des cadres législatifs de plus en plus stricts, tels que le Green Deal européen ou la Directive 2024/1275, imposent aux entreprises de réduire leur empreinte carbone et d’améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments. Anticiper ces obligations permet non seulement de se conformer aux nouvelles exigences réglementaires, mais aussi d’éviter des pénalités potentielles. En enclenchant dès à présent cette transition, les entreprises peuvent également bénéficier des incitations financières et des subventions mises en place par les gouvernements pour accompagner ce changement.
Outre les aspects réglementaires, la transition énergétique offre des opportunités concrètes de réduction des coûts opérationnels. En adoptant des technologies de gestion intelligente de l’énergie, comme les systèmes BACS et l’éclairage LED, les entreprises peuvent considérablement diminuer leur consommation d’énergie et réaliser des économies substantielles sur leurs factures. De plus, s’engager dans une démarche de durabilité renforce l’image de marque des entreprises, répondant ainsi aux attentes croissantes des consommateurs et des investisseurs en matière de responsabilité environnementale. Adopter une stratégie énergétique durable, c’est non seulement optimiser ses coûts à long terme, mais aussi améliorer sa compétitivité et sa résilience dans un marché en pleine transformation.
Les entreprises doivent également accélérer leur transition énergétique en raison des tensions croissantes sur les réseaux électriques. L’augmentation de la demande énergétique, couplée à la nécessité de décarboner les sources d’énergie, exerce une pression importante sur les infrastructures électriques. En réduisant leur consommation grâce à des solutions d’efficacité énergétique et d’autoconsommation (via les énergies renouvelables, par exemple), les entreprises peuvent alléger cette pression et contribuer à la stabilité du réseau.
De plus, la transition énergétique permet de mieux gérer les pics de consommation, évitant ainsi des coupures ou des surtensions qui pourraient affecter la productivité. Cela renforce également la résilience énergétique des entreprises, les rendant moins vulnérables aux fluctuations des prix de l’énergie et aux pénuries potentielles.
Les décrets BACS et tertiaire sont des moteurs essentiels de la transition énergétique pour les entreprises et les collectivités. Ils imposent des contraintes, certes, mais ouvrent aussi la voie à de nouvelles opportunités en matière de gestion énergétique. En combinant ces régulations avec un pilotage énergétique intelligent, les entreprises peuvent non seulement se conformer aux obligations légales, mais aussi améliorer durablement leur performance et réduire leurs coûts.
Grâce à des solutions innovantes et performantes comme celles proposées par Eficia, les entreprises peuvent transformer ces contraintes en atouts pour accélérer leur transition énergétique, tout en participant activement à la lutte contre le changement climatique. Si vous souhaitez mettre en place la solution la plus adaptée pour votre bâtiment, contactez un expert Eficia dès à présent !