Success story EFICIA
Bilan et perspectives de la French Tech qui monte
La transition énergétique, enjeu majeur des entreprises
Paris, mai 2022 – Le dernier rapport du GIEC interpelle les entreprises sur la nécessité de réduire leurs consommations énergétiques. En parallèle, ces dernières voient leurs finances fortement impactées par l’inflation du prix de l’énergie et de la taxe carbone. Dans ce contexte environnemental et économique sous tension, où l’efficacité énergétique représente un enjeu clé, EFICIA, French Tech globale et innovante, accompagne les entreprises souhaitant réduire leur impact écologique tout en optimisant leur productivité. L’entreprise dresse un état des lieux de son activité et annonce ses ambitions à court et long terme.
French Tech innovante
Créée en 2013 par un jeune entrepreneur, Alric MARC, EFICIA compte parmi les French Tech les plus innovantes, spécialisée dans le pilotage énergétique des bâtiments tertiaires. La société développe une offre encore exclusive sur le marché à ce jour : une solution globale et 100% intégrée capable d’optimiser en temps réel le fonctionnement des équipements de CVC (chauffage, ventilation et climatisation) et d’éclairage grâce à des algorithmes intelligents exclusifs et une équipe d’énergéticiens disponibles en continu. Une offre qui allie ainsi à la fois technologie, logiciel et expertise humaine.
« Au lancement d’EFICIA, pour la première fois un acteur du smart building proposait d’accompagner de grandes entreprises en externalisant la question énergétique de bout en bout. Aujourd’hui, nous sommes toujours les seuls à le faire sur le marché français. Nous accompagnons nos clients dans tout le processus de gestion technique de l’énergie de leurs bâtiments en optimisant les dépenses énergétiques grâce à un système global. Parce que pointer du doigt les dysfonctionnements et faire des recommandations d’usage ne suffit pas, nos énergéticiens agissent en permanence, 24/7, aux côtés de nos clients sur le fonctionnement de leur parc pour maximiser les économies réalisées, assurer le confort des occupants des bâtiments – collaborateurs et clients – tout en assurant un retour sur investissement » explique Alric Marc, fondateur et président d’EFICIA.
Depuis sa création, Eficia a levé plus de 2 millions d’euros et s’est développée à l’international avec une présence en Espagne et en Italie. L’entreprise pilote la performance énergétique de plus de 3000 bâtiments à travers l’Europe. Au cours des 12 derniers mois, son expertise a permis d’économiser environ 50 000 MegaWh, soit l’équivalent de la consommation d’une ville comme Biarritz ou Orly (~23 000 habitants). EFICIA compte d’ores et déjà parmi ses clients de grands noms tels que Stellantis, Cultura, EDF, Villages Club du Soleil, Darty, Leroy Merlin et bien d’autres.
Ambitions
Forte de ces premières années de succès et portée par un contexte économique favorable (loi ELAN / décret tertiaire, décret BACS, etc.), EFICIA souhaite poursuivre son expansion en renforçant notamment son développement à l’international. L’entreprise s’est donnée pour objectif de multiplier ses effectifs par quatre d’ici 2025, et d’étendre son réseau de partenaires. Après avoir conquis le monde des retailers, elle se penche désormais aussi sur d’autres marchés tels que les collectivités, les sites logistiques, les bureaux et les usines. Des développements technologiques sont également en cours puisqu’EFICIA travaille actuellement à une nouvelle offre plus transverse ainsi qu’à un nouveau service exclusif sur le marché.
« Nous sommes fiers de pouvoir accompagner les professionnels vers des usages liés aux bâtiments plus vertueux. Le succès des premières années d’EFICIA s’est confirmé et les nouvelles législations sont autant d’opportunités pour aider les entreprises à accélérer leur transition énergétique tout en optimisant leur exploitation technique et leur productivité » explique Alric Marc. « Le contexte économique et les challenges environnementaux mondiaux concordent avec nos ambitions de développement et laissent présager un bel avenir pour l’entreprise. »
L’influence des changements climatiques sur les bâtiments
Lorsque l’on aborde le sujet des changements liés au climat, on parle principalement du réchauffement climatique. Ces dernières années, les étés sont de plus en plus chauds et commencent de plus en plus tôt. Un état de fait qui n’est pas sans conséquences pour le secteur du bâtiment tertiaire et résidentiel.
Faire face aux changements climatiques
En France, les bâtiments ne sont pas toujours prêts à faire face aux changements climatiques, surtout lors des fortes chaleurs. Bien souvent équipés de systèmes de chauffage, ils sont peu à être dotés de systèmes de refroidissement. Pourtant, avec le réchauffement climatique qui se fait de plus en plus présent, régler la question des solutions de refroidissement devient une nécessité pour tous les bâtiments.
Certains pays comme l’Espagne ou les Etats-Unis l’ont bien compris et sont déjà équipés depuis plusieurs années afin de faire face aux fortes chaleurs. En France, on installe de plus en plus de systèmes de climatisation dans les bâtiments neufs. Quant à ceux qui n’en avaient pas, ils en sont bien souvent équipés lors de travaux de rénovation.
L’isolation
Isoler un bâtiment permet de réduire intelligemment les dépenses énergétiques liées à la climatisation. Les tendances de l’architecture moderne veulent que les bâtiments possèdent de plus en plus de surfaces vitrées. Malheureusement, ces surfaces peuvent rendre la chaleur intérieure encore plus importante. Il y’a donc une prise en considération des bureaux d’études et des architectes qui cherchent à concevoir des bâtiments plus isolés afin de les adapter d’avantage aux changements qui découlent du réchauffement climatique. En installant des toitures ou des murs végétalisées, par exemple ou encore en favorisant les bâtiments aux murs blancs, puisque ces derniers captent moins la chaleur que les murs plus sombres. De plus, un bâtiment bien isolé pour l’été le sera également pour l’hiver. Il consommera ainsi beaucoup moins de chauffage.
Les brise-soleils
Très utilisés pour les constructions de ces dernières années, les brise-soleils sont des systèmes innovants qui s’installent devant les fenêtres des bâtiments. En fonction de l’orientation du soleil, ils sont capables de faire de l’ombre afin que les fenêtres ne soient pas directement touchées par la chaleur. A l’aide des nouvelles technologies, ces équipements peuvent même s’adapter à la météo via des systèmes automatiques de type GTB. En hiver, si le soleil est bas, on peut également faire en sorte que les brise-soleils ne fassent pas d’ombre afin d’apporter de la chaleur de l’extérieur et de consommer moins d’énergie liée au chauffage.
Malheureusement, le réchauffement climatique va pousser à avoir de plus en plus de consommations énergétiques l’été. Les bâtiments vont de plus en plus essayer de s’adapter et d’être autonomes, que ce soit en installant des systèmes de climatisation, des panneaux photovoltaïques, de brise-soleil ou encore des murs végétaux, afin de se prémunir de chaleurs qui s’annoncent de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues.
Par Alric MARC, Fondateur d’EFICIA
L’Humain au cœur de l’optimisation énergétique du bâtiment
Développement durable, économie d’énergie dans le bâtiment, loi Elan, décret tertiaire, hausse des prix de l’énergie… Nous en entendons parler tous les jours, d’autant plus que le bâtiment représente un des plus gros pôles de consommation d’énergie en France. Nombre de solutions et technologies fleurissent pour aider les entreprises à naviguer à travers les différentes contraintes et vers les opportunités. Mais qu’est-il du rôle de l’humain dans ces sujets ?
Les usages quotidiens : un impact considérable
Alors que les nouvelles technologies liées à l’IoT et au Big Data se multiplient dans la performance énergétique et plus généralement, dans l’activité des bâtiments, le facteur humain reste le plus important pour générer des économies d’énergies ou des actions environnementales.
Et, avant de connecter votre bâtiment et faire appel à un service de pilotage à distance de vos équipements – le plus efficace aujourd’hui pour maximiser son exploitation – il y a beaucoup d’actions rapides, simples et efficaces à enclencher par les utilisateurs.
Tout commence par l’approche des occupants quant à la consommation d’électricité. Là où à la maison, la facture et les lumières restées éteintes impactent directement le portefeuille, il est vrai qu’au bureau ou dans les bâtiments publics, le sentiment est tout autre.
La première action est donc de sensibiliser les personnes au gestes éco-responsables et expliquer de l’enjeu n’est pas dans “qui paie la facture” mais “quelles conséquences” nos habitudes de consommations peuvent avoir sur l’environnement et sur l’utilisation des ressources énergétiques. Que ce soit au foyer ou en dehors, les usages de chacun devraient contribuer aux économies d’énergie.
La lumière n’est bien entendu pas le seul levier d’une bonne transition énergétique : le chauffage reste aujourd’hui l’un des plus grosses dépenses des ménages et des entreprises. Et comme pour la lumière, là où nous faisons attention de ne pas alourdir la facture à la maison en gardant le chauffage à 20°, il est plus facile de remonter la température jusqu’à 25° en hiver. Néanmoins, le confort thermique idéal se situe près des 20° et cette température est suffisante pour préserver un confort thermique optimal pour les occupants.
L’utilisateur responsable a un énorme impact sur l’optimisation de l’énergie d’autant plus qu’il existe des moyens pour trouver le juste équilibre en consommation et confort.
Les nouvelles technologies : auto-suffisantes ?
On pense souvent à tort que la technologie permet de tout automatiser. Mais une technologie, aussi parfaite soit elle, sans contrôle humain, présentera nécessairement des dérives ou un manque d’optimisation.
En effet, de plus en plus de bâtiments dits “connectés” voient leurs performances décroitre avec le temps et rencontrer multiples dysfonctionnements. La première année, les systèmes installés fonctionnent sans surveillance mais au fur et à mesure de l’évolution du bâtiment, la multitude de systèmes qui ont été programmés initialement finissent, par manque d’attention, à ne plus répondre aux attentes.
L’intervention humaine reste donc essentielle à la bonne exploitation des sites et complémentaires aux automatisations ; par exemple pour un bâtiment dont l’utilisation prévue initialement de 13 heures passerait à 10h. Un mainteneur ou un technicien ou un énergéticien doit réajuster les paramètres afin d’optimiser l’exploitation et continuer de générer des économies d’énergie.
Au final, les technologies sont un excellent outil pour gérer l’activité dans les bâtiments mais elles restent une aide maitrisée dans le temps, à l’humain ; que ce soit pour maîtriser les consommations, maximiser l’exploitation ou simplement dans une démarche de développement durable.
Le suivi énergétique : l’atout humain
Dans le secteur des bâtiments et dans les métiers de maintenance et de gestion des sites, les analyses de la consommation et le le suivi énergétique prennent de plus en plus d’importance dans les réflexions sur l’activité des entreprises.
Parallèlement à cela, ces dernières années, les industries ont pris le virage de la digitalisation. Il en résulte une production élevée de données énergétiques issues de compteurs, de capteurs, de machines, d’automates, d’objets connectés etc. Ces informations constituent une véritable mine d’or, souvent sous-exploitée.
Nombre de technologies et d’outils permettent aujourd’hui de suivre en temps réels ces données et de remonter des informations critiques sur l’activité, comme des pannes ou des dysfonctionnements. Cependant, ces alertes demeurent insuffisantes car elles n’apportent pas de solution ou d’action.
Et parce que pointer du doigt les dysfonctionnements ne suffit pas, l’intervention humaine reste essentielle à la bonne exploitation d’un bâtiment. Par exemple, si la consommation d’un site augmente lorsqu’il fait chaud, pourquoi ne pas installer des panneaux photovoltaïques comme solution ? Les données et les technologies qui permettent de les collecter et les remonter ne peuvent pas la décision d’investissement.
C’est bel et bien la combinaison de l’expérience humaine et de la précision des données qui améliorera durablement la performance énergétique du bâtiment. Et à ce titre, il doit rester maître de la transition énergétique.
Enfin, si bien souvent un bâtiment est construit dans un but spécifique, sa durée de vie, comprise en moyenne entre 50 et 100 ans, implique forcément une évolution de ses principales fonctions. Des bureaux peuvent se transformer en piscine, en hôtel, etc.
Autant d’exemples qui montrent que se passer de l’humain dans un projet d’optimisation énergétique reste une hypothèse ni souhaitable, ni réaliste, ni probante.
Par Alric MARC, directeur général d’EFICIA.
La révolution énergétique au service de la croissance des entreprises
Pour beaucoup d’entreprises, investir dans le développement durable représente un gouffre financier. Cependant, selon une étude publiée par la “Barclays Bank”, devenir une entreprise éco-responsable profiterait à sa rentabilité et sa croissance économique. D’après cette étude, 73% des interrogés pensent avoir réalisé des bénéfices depuis qu’ils ont investi dans le développement durable et 40% disent que cette transition écologique a eu un impact favorable sur leurs affaires.
Comment le développement durable peut-il devenir un levier de croissance pour les entreprises ?
Bien souvent jugé à tort comme un frein économique, le développement durable et les politiques RSE de manière générale sont considérées comme trop onéreuses ou encore trop contraignantes à mettre en œuvre. Sous l’impulsion de dispositifs et d’incitations financières et par la volonté de certains de vouloir favoriser l’émergence de politiques sociétales et environnementales dans leur stratégie globale, certaines grandes entreprises ont pu constater le rôle positif joué par le développement durable et son impact non négligeable sur la rentabilité et la croissance de leur chiffre d’affaires. Ce levier est en fait multiple et repose sur trois valeurs principales : l’amélioration de la rentabilité et de la croissance économique, l’amélioration de la performance des équipes et l’amélioration de l’exploitation des bâtiments.
L’amélioration de la rentabilité et de la croissance
Investir dans le développement durable c’est contribuer directement à produire des économies d’énergie importantes et potentiellement durables en fonction des solutions mises en œuvre. La performance énergétique et les politiques associées représentent donc un moyen très objectif pour les entreprises de réduire leurs charges et leurs coûts de fonctionnement et ainsi pouvoir investir sur d’autres sujets. Ce qui était initialement un centre de coûts peut donc être transformé en un centre de profits grâce aux économies transversales qui vont être générées. Aujourd’hui l’investissement nécessaire à la mise en place de solutions favorisant la rentabilité et la croissance n’est plus un frein et les modèles économiques associés proposés par quelques entreprises innovantes du marché affichent des rentabilités quasi immédiates. Une entreprise engagée dans l’environnement c’est aussi un vecteur d’image de marque non seulement auprès de leurs clients mais également auprès de ses propres ressources internes, constituant au passage un élément de croissance supplémentaire.
L’amélioration de la performance des équipes
Investir dans le développement durable par la mise en place d’outils et de solutions techniques favorisant le confort thermique peut aussi être un élément moteur du changement et influencer la performance des équipes. Depuis 15 ans, toutes les études convergent dans le même sens, le confort et le bien être en entreprise favorisent l’implication des équipes dans leur travail et leur productivité jusqu’à leur attachement à l’entreprise elle-même. De plus, beaucoup de salariés apprécient le fait de travailler dans une entreprise concernée par l’environnement et se sentent plus à l’aise dans une structure adoptant des gestes éco-responsables et étant soucieuse de leur bien-être. Une meilleure gestion des températures notamment, permet aux employés de se sentir plus en confort dans leur espace de travail et réduit les risques d’arrêts maladie que peuvent causer des températures mal adaptées.
L’amélioration de l’exploitation technique.
Investir dans le développement durable c’est également s’assurer par la collecte de données, une meilleure vision du fonctionnement de son entreprise (collecte des déchets, consommations énergétiques des bâtiments…etc) et pouvoir agir plus directement sur l’exploitation technique et favoriser ainsi une meilleure gestion des coûts d’exploitation en permettant par exemple de prévenir les éventuelles pannes de matériels pour mieux optimiser les opérations de maintenance.
Réduire son impact sur l’environnement tout en faisant des bénéfices est donc une réalité. Prendre en considération les nombreux bénéfices du développement durable est la première étape d’une transition énergétique réussie, afin qu’elle soit finalement perçue comme ce qu’elle est réellement : un levier de croissance.
Par Alric MARC, Fondateur d’EFICIA
Le prix de l’énergie comme facteur d’influence du bâtiment
Durant le demi-siècle que nous venons de traverser, les prix de l’énergie n’ont cessé d’augmenter. Le bâtiment, en tant que secteur le plus énergivore en France (49,9% des consommations totales), est plus particulièrement impacté par cette hausse qui a durablement affecté sa conception, ses usages et son exploitation à travers les époques.
Le secteur du bâtiment, c’est avant tout des consommations d’électricité et de gaz. Ces deux principales sources d’énergie étant très volatiles, leurs prix sont influencés par de nombreux critères tels que l’offre et la demande, les variations du cours des matières premières, mais aussi des paramètres naturels tels que le climat.
La tendance de la décennie passée n’échappe pas à cette analyse : les prix de l’énergie ont globalement augmenté, qu’il s’agisse d’électricité ou de gaz. L’effet domino provoqué par la hausse des prix provoque l’alourdissement des charges d’exploitation pour les utilisateurs, grevant ainsi sur le long terme le coût d’amortissement des projets immobiliers.
Dans une époque révolue où les coûts énergétiques étaient encore faibles, la question de l’impact environnemental où du modèle de construction “basse consommation” ne se posait pas. Les chocs industriels et les problèmes climatiques ont accompagné les augmentations de coûts des énergies, imposant réforme après réforme, ainsi que des normes de construction (labels HQE, BEE…) favorisant l’éclosion d’économies d’énergie, notamment dans le cadre des constructions les plus récentes.
Concernant les bâtiments existants, l’augmentation durable des prix couplée aux obligations fixées par l’état en matière d’économies d’énergie pour les entreprises (loi ELAN) va pousser les acteurs économiques, quel que soit leur secteur, à réinvestir dans leurs bâtiments pour remplir leurs objectifs de réduction (-40% en 2030). Ils pourront par exemple améliorer l’enveloppe du bâtiment ou y intégrer un système de pilotage intelligent de l’énergie.
Dans les usages, les hausses durables des prix devraient également influencer le comportement des utilisateurs des bâtiments sensibilisés à l’impact du coût de l’énergie sur l’exploitation et la performance économique de leur entreprise. En résumé, plus le prix de l’énergie augmente, plus les usages de la vie de tous les jours vont être modifiés naturellement, même si cette étape de transformation peut prendre du temps.
L’augmentation des coûts de l’énergie peut avoir également des effets moins perceptibles, notamment dans certains secteurs où les entreprises limitent volontairement la taille de leurs constructions pour minorer l’impact des coûts d’exploitation de leurs bâtiments sur leur résultat.
La hausse des prix de l’énergie aura surtout à long terme des répercussions sur le marché de l’immobilier lui-même. Les investisseurs comme preneurs privilégieront des investissements dans des bâtiments peu consommateurs. Cette évidence favorisera l’émergence de plans importants en matière de rénovation énergétique dans une logique d’optimisation et de revalorisation de leurs parcs immobiliers.
Par Alric MARC, Fondateur d’EFICIA
Et si les économies d’énergie devenaient (enfin) durables ?
En France comme dans de nombreux pays, la consommation énergétique des bâtiments est devenue un sujet clé en matière de développement durable et de rentabilité des entreprises et pèse près de 50% des consommations globales.
Les entreprises se retrouvent souvent face à un challenge : non seulement réduire les consommations d’énergies des équipements afin de répondre aux nouvelles règlementations mais surtout rendre ces économies durables dans le temps.
Ces dernières années, de nombreuses réglementations ont été fixées afin de gérer plus efficacement l’impact du secteur du bâtiment sur l’environnement. Parmi ces réglementations : la loi ELAN (du 23 novembre 2018 portant sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) dont l’article 175, impose une réduction des consommations énergétiques du parc immobilier français et le décret tertiaire qui précise les obligations de réduire d’ici 2050 de 60% la consommation des bâtiments par rapport à une année de référence entre 2010 et 2020.
Parallèlement à cela, les responsables de parcs immobiliers, les directions techniques et services généraux associés œuvrent tous les jours afin d’assurer la continuité de service de leurs bâtiments tout en essayant de répondre à ces règlementations. Cependant, la réalité est telle que les actions des parties prenantes dans l’exploitation des bâtiments ne couvrent pas tous les besoins afin de générer des économies d’énergies conséquentes et durables.
D’un côté, certains industriels ou intégrateurs se limitent à la mise en œuvre des solutions sans jamais avoir la main l’exploitation et, de l’autre, les exploitants techniques chargés d’assurer la gestion des systèmes n’ont pour mission que le maintien des installations de chauffage, de climatisation, etc. A cela, s’ajoute l’obsolescence de nombreux systèmes ne permettant pas une gestion intelligente des infrastructures et produisant le plus souvent des dérives et dysfonctionnements alourdissant la rentabilité et l’exploitation technique globale.
De plus, les professionnels souhaitent être accompagnés de manière transversale sur la question du pilotage de l’énergie de leurs parcs immobiliers et non pas seulement à l’occasion de la mise en place d’un contrat de maintenance ou de recommandations d’experts.
La solution à ces challenges et pour des résultats visibles et pérennes ?
Un pilotage plus efficace et plus intelligent des équipements doublé d’un accompagnement dans la mise en œuvre d’outils technologiques leur permettant d’avoir les bonnes informations, au bon moment, pour prendre les bonnes décisions.
Dans ce contexte, la convergence des métiers de l’énergie est devenue une des conditions fondamentales à l’émergence d’une politique énergétique favorisant des résultats durables et contribuant à optimiser la rentabilité et la performance des bâtiments. Les acteurs et les outils « nouvelle génération » existent, ne restent plus qu’aux entreprises de faire appel à ces solutions pérennes.
Par Alric MARC, Fondateur d’EFICIA
Une vision en temps réel pour prendre les bonnes décisions
Grâce aux nouvelles technologies liées à l’IoT (Internet of Things) et aux GTB nouvelle génération (gestion technique de bâtiment), nous avons aujourd’hui la capacité d’avoir des informations en temps réel sur les parcs immobiliers. Ces informations offrent de nombreux avantages dans l’exploitation des bâtiments, autant sur le plan économique que sur le plan technique.
Un gain de temps et d’énergie
Lorsque l’on parle d’informations en temps réel, elles peuvent à la fois concerner la température instantanée, l’ouverture d’une porte, le déclanchement d’une alarme ou encore le taux de CO2 présent dans le bâtiment. L’avantage d’avoir toutes ces données en temps réel est d’être capable d’agir beaucoup plus rapidement et d’optimiser l’ensemble de la gestion technique du bâtiment.
Si la température intérieure est par exemple trop élevée, la société de maintenance ou le service qui prend en charge ce type de problèmes va être prévenu par l’un des occupants du bâtiment. L’intervention ne pourra se faire qu’après un certain temps d’attente. Avoir des informations en temps réel va permettre d’anticiper sur ces actions et les lancer automatiquement, sans perte de temps.
Pour aller plus loin : il sera possible de prévenir une montée de la température en amont et d’agir immédiatement. Un tel système peut également remonter des pannes en temps réel et déclencher immédiatement une intervention. Cela entraine un gain de temps considérable, non seulement sur le plan administratif, mais également sur le plan technique. Tout va se faire de manière automatique, certaines étapes autrefois nécessaires n’auront plus lieu d’être et le temps entre la panne et la résolution s’en verra considérablement réduit.
Un pilotage intelligent
Le pilotage d’un bâtiment doit également s’adapter en fonction des heures de la journée. En effet, un bâtiment ne se comporte pas de la même manière le matin, le midi ou l’après-midi, en fonction du nombre et des habitudes des occupants. Les informations sur la température, l’ensoleillement ou le taux de CO2 en temps réel permet d’agir immédiatement sur la température intérieure, par exemple. On pourra ainsi mettre plus ou moins de ventilation, démarrer les chaudières, les clims, ou d’autres équipements de manière à piloter le bâtiment de manière optimisée.
Avec la loi ELAN qui impose aux entreprises de faire des économies d’énergie, le besoin d’un pilotage intelligent et efficace est grandissant. Et contrairement à ce que peuvent penser certains gestionnaires de bâtiments, il ne suffit pas de pouvoir visualiser ses consommations mensuelles pour être capable de générer des économies. Les surconsommations ayant déjà eu lieu durant le mois, il est déjà trop tard pour les réduire !
Visualiser ses consommations d’énergie en temps réel, permet de repérer par exemple une anomalie survenue durant la nuit et de rectifier le tir sans attendre, au lieu d’attendre le mois suivant. La prise de décision est beaucoup plus rapide et la compréhension de la vie de son bâtiment est plus précise et plus proche de la réalité à un instant T.
Informations en temps réel, meilleure maintenance, meilleures prises de décisions sur les règles de pilotage, optimisation des températures nécessaires à l’obtention d’un confort optimal…beaucoup d’avantages qui ouvrent la voie à des économies d’énergie immédiates. Toutefois, ces informations à distance ne sont pas suffisantes seules. Les entreprises ont besoin d’être accompagnées par un service spécialisé, en mesure de les assister sur site et d’apporter une compréhension plus fine des données. Ces experts seront en mesure de prendre les décisions et de centraliser un certain nombre d’informations et d’actions, simplifiant et optimisant grandement la gestion technique du bâtiment.
Par Alric MARC, Fondateur d’EFICIA