Décret BACS : L’obligation des systèmes GTB dans le tertiaire en 2025 | Solutions et enjeux
Les collectivités : un parc de bâtiment complexe face à la flambée des prix
Cet hiver, nombre de collectivités ont été amenées à prendre des décisions pour faire face à la hausse des prix de l’électricité : fermeture de piscines, de musées, réduction des décorations de Noël, baisse des températures dans les écoles, etc. Et la plupart des collectivités ont dû renégocier leurs contrats énergétiques, prenant conscience de la hausse et de la versatilité des prix de l’énergie, voyant pour certaines leur budget énergie multiplié par quatre voire cinq.
« Il est un peu dommage d’observer que cette prise de conscience des enjeux énergétiques résulte d’une problématique budgétaire et non environnementale, mais il n’en reste pas moins important que cette prise de conscience ait eu lieu » commente Alric Marc, fondateur d’Eficia, Frenchtech experte du pilotage énergétique des bâtiments tertiaires et collectivités récemment référencée par l’UGAP.
Il poursuit : « Ces dernières semaines nous ont permis de nous rendre compte que les collectivités ne savaient pas ce qu’elles consommaient réellement, d’où venait leur consommation. Une piscine ne consomme pas comme une mairie, ni comme une école, etc. Dans une collectivité, aucun bâtiment ne fonctionne comme un autre, ce qui rend particulièrement complexe la gestion et le pilotage de l’énergie. Or, il est essentiel aujourd’hui qu’elles fassent un état des lieux pour identifier comment elles consomment l’énergie et pour suivre leur consommation au jour le jour. »
Alric Marc déplore que les actions menées jusqu’alors pour réduire leur budget énergétique et participer à l’effort national aient été « des solutions à court terme, voire à très court terme.
L’objectif désormais est de faire perdurer ces gains, de les faire accepter et surtout de les faire de manière plus intelligente. Car fermer une piscine ne peut être une solution sur le long terme. A contrario, on peut faire des économies d’énergie à moyen terme en investissant pour passer l’éclairage public sur des ampoules leds, remplacer les vieilles chaufferies au fioul sur des pompes à chaleur, etc. Ce ne sont que des exemples, mais je pense que 2023 sera une année de fort investissement des collectivités dans les solutions énergétiques, que ce soit pour le chauffage, l’éclairage ou la régulation et les systèmes intelligents de pilotage énergétique. Et à plus long terme, les collectivités doivent déployer une vraie politique de gestion énergétique pour atteindre les objectifs de réduction de 40% des émissions GES fixés par l’Europe. Pour une commune, cela passe aussi par des économies d’énergie sur son parc de bâtiments et sur son parc de véhicules. Des équipes en interne vont devoir prendre en charge le sujet de l’énergie. »
Pour aller plus loin, des solutions sont d’ores et déjà accessibles pour réduire leur facture et impact énergétique, et de nouveaux métiers dédiés à l’énergie pourraient aussi d’ici peu voir le jour au sein des collectivités.
Crise de l’énergie et aides aux entreprises prolongées : entre bonne nouvelle et risque à long terme
Le montant de l’aide et les plafonds qu’elle peut atteindre (relevés à 4, 50 et 150 millions d’euros) varient en fonction de la situation de l’entreprise.
Les entreprises concernées sont les grandes consommatrices d’énergie qui ont subi une hausse des coûts d’approvisionnement de gaz naturel, d’électricité, de chaleur ou de froid produits à partir de gaz naturel ou d’électricité entre mars 2022 et décembre 2023 et dont l’activité en est particulièrement affectée. Concrètement, leurs dépenses en énergie doivent être équivalentes à au moins 3% de leur chiffre d’affaires en 2021, et leur facture doit avoir grimpé de plus de 50% par rapport à cette année-là.
Pourquoi les aides face à la flambée des prix sont importantes pour les entreprises ?
Les entreprises paient l’emballement des prix de l’énergie entre juillet et octobre 2022, période pendant laquelle les professionnels renégociaient leurs contrats annuels avec leurs fournisseurs. Dès janvier, les professionnels vont donc devoir faire face à de lourdes augmentations de leur facture et dans ce contexte, l’aide octroyée aux entreprises est essentielle et sa prolongation jusqu’à décembre 2023 est une bonne nouvelle.
Les prix de l’électricité sur le marché spot sont largement inférieurs à ceux que nous avons connu sur la fin d’année 2022 alors que paradoxalement les entreprises se retrouvent en ce début d’année avec une facture beaucoup plus importante qui ne reflète pas le prix actuel de l’énergie. Cette situation pénalise les entreprises en augmentant considérablement leurs charges d’exploitation et posant pour certaines un risque de déficit et pire pour certains.
Une situation qu’il est possible d’éviter.
Sans les aides et le rééquilibrage progressif de nos capacités de production, beaucoup d’industries auraient pu fermer ou se seraient délocalisées afin d’éviter l’inflation galopante des prix de l’énergie en France. Les dispositifs annoncés par l’état sont donc déterminant dans la gestion de cette crise et pour assurer le maintien de nombreuses activités sur notre territoire.
Ces aides sont-elles suffisantes et équitables ?
Néanmoins, il est possible que les conditions d’obtention de ces aides mettent à l’écart un grand nombre d’entreprises qui, par effet de seuil, risquent de perdre beaucoup d’argent. La question de la taille des entreprises créait un système parfois non équitable pour bénéficier d’un tarif réglementé qui rend possiblement injuste l’attribution des aides alors que les besoins et dépenses énergétiques sont les mêmes.
Ces aides ne devraient-elles pas disparaitre à terme ?
Le fait que les aides ne soient pas automatiques et qu’il y ait des démarches à suivre et des conditions d’attribution reste tout de même réaliste car il est fondamental que tout le monde prenne conscience du coût de l’énergie. Nous l’avons vu, lorsque nous fournissons des efforts et que les entreprises et les particuliers y travaillent ensemble, il est possible de générer des économies d’énergie. D’après RTE, nos efforts collectifs ont payé les derniers mois de 2022 (environ 9% d’économie en quelques semaines) et ce, sans faire d’investissements, uniquement en changeant nos usages. Ce qui est regrettable c’est qu’il aura fallu une fois de plus réagir face au risque financier et non en vertu du bien commun et des enjeux environnementaux.
Néanmoins les aides permanentes sont un risque qui pourrait créer de mauvaises habitudes. L’énergie a un coût mais avant tout un impact sur l’environnement et c’est sur ce plan qu’il faut changer nos habitudes. Nous devons nous habituer à devoir assumer des tarifs énergétiques plus élevés et, les aides devront finir par laisser place à des investissements tournés vers des usages moins polluants et rapidement moins subventionner les énergies émettrices de CO2 qui ont un coup économique et impact écologique qui n’est plus acceptable.
Père Noël, vous aussi vous pouvez faire des économies d’énergie !
Le Père Noël fabrique tout au long de l’année et livre le 25 décembre tous les jouets de Noël à tous les enfants du monde. Un budget considérable pour une seule personne qui gère des milliers de bâtiments et de lutins ! Combien pensez-vous qu’il dépense en facture énergétique et que peut-il faire pour réduire son impact sur l’environnement ?
Comme le transport de ces jouets vers les enfants se fait grâce à des rennes magiques, nous ne comptabiliserons que la fabrication des jouets, pas le transport.
✅ Le marché du jouet dans le monde représente 105 Mrd de $ environ (d’après Statista) dont 40% sont dédiés aux jouets de Noël (d’après Toy Market) – 42 Mrd de $.
✅ Partons du principe que le prix de l’énergie dans la fabrication d’un jouet représente 5% : la facture énergétique annuelle du Père Noël s’élève donc à 2,1 Mrd de $.
✅ Le processus de fabrication des jouets se déroulant dans des bâtiments à travers le monde avec de l’éclairage, du chauffage, de la climatisation et de la ventilation, il serait possible sans problème de les piloter et générer 20% d’économie d’énergie… environ soit 420 M de $ d’économie par an !
Et réduire votre impact carbone
✅ La facture énergétique du Père Noël étant de 2,1 milliards de dollars par an et 1 MWh = 150 dollars : le Père Noël consommerait donc 14TWh d’énergie pour fabriquer tous les jouets de Noël.
✅ Et 1 MWh = 200 kg de CO2 environ en moyenne, donc la fabrication des jouets par le Père Noël pèserait 2,8 M de tonnes de CO2 !
✅ Et, en pilotant ses bâtiments, EFICIA aurait pu lui faire réduire de 20% son impact sur l’environnement en réduisant ses consommations énergétiques.
🎁 Soit l’équivalent d’une ville de 56 000 habitants environ (1 français moyen émet 10 tonnes de CO2/an environ)
Au Père Noël et à tous les lutins qui fabriquent des jouets pour les enfants toute l’année : nous pouvons vous aider à générer des économies d’énergie sans perturber votre activité.
EFICIA est désormais référencé dans le catalogue multi-éditeurs de l’UGAP !
EFICIA est désormais référencé via SCC par l’UGAP et sa solution de pilotage énergétique des bâtiments est disponible au catalogue multi-éditeurs de l’UGAP.
Ce référencement constitue une nouvelle étape dans la stratégie de développement d’EFICIA et ses ambitions de poursuivre son expansion et de multiplier son réseau de partenaires.
Qu’est-ce que l’UGAP ?
L’UGAP est un établissement public industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle de deux ministères (Economie et Education Nationale). L’UGAP est une centrale d’achats publics française et est le principal organisme à effectuer cette fonction.
De par son statut de centrale d’achat et du fait de son fonctionnement en achat pour revente, l’UGAP permet aux titulaires de ses marchés de s’adresser à l’ensemble de la commande publique au travers de la signature d’un marché unique et de bénéficier d’une réduction de leurs coûts administratifs, commerciaux, et financiers.
Pourquoi passer via l’UGAP pour un marché public
Passer par la centrale d’achats permet de bénéficier de certains avantages :
- Une simplification de la commande publique : l’UGAP prend en charge l’exécution des commandes et la relation avec les fournisseurs, réduisant ainsi les coûts de procédures, de déploiement et de gestion.
- Une sécurité juridique : la réglementation relative aux marchés publics est respectée
- Un achat immédiat : l’acheteur public est dispensé de procédures en matière de publicité et de mise en concurrence, peu importe le montant de son achat
- Les marchés sont notifiés
- La mise à disposition par la centrale d’achats d’un outil permettant de réaliser les devis et les commandes, et d’en avoir le suivi en ligne
Pourquoi EFICIA est référencé auprès de l’UGAP ?
Le référencement dans le répertoire de l’UGAP est avant tout une marque de confiance, et permet surtout de rendre accessible aux collectivités les services de pilotage énergétique.
L’UGAP permet aux acteurs comme EFICIA d’accéder à l’ensemble de la commande publique via un portail et au travers de la signature d’un marché unique et de bénéficier d’une réduction de leurs coûts administratifs, commerciaux, et financiers.
L’union permet également aux collectivités d’accéder immédiatement, et sans avoir à conclure un quelconque marché, à plus d’1,4 million de références actives issues de plus de 3400 marchés actifs via une plateforme de commande en ligne.
A propos d’EFICIA
Créée en 2013, EFICIA est une jeune entreprise française innovante spécialisée dans le pilotage énergétique des bâtiments tertiaires. Pionnière sur le marché́ de la transition énergétique, elle est la première à avoir développé́ une solution globale et 100% intégrée capable d’optimiser en temps réel le fonctionnement des équipements CVC et éclairage des bâtiments grâce à̀ des algorithmes intelligents et à une équipe d’énergéticiens disponibles 24/7.
Nouveau ! Encore des fonctionnalités utiles dans l’application de suivi énergétique d’Eficia
Pas besoin d’être lié à un fournisseur d’énergie !
- Gardez un œil sur votre consommation électrique mais aussi sur celle de ses proches ou de sa résidence secondaire si vous êtes un particulier.
- Suivez et comparer la consommation énergétique de tous vos bureaux, magasins, plateformes logistiques… si vous êtes un professionnel.
Les données sont récupérées en 10 minutes pour une visualisation très détaillée qui vous permet d’analyser et comprendre vos consommations. Quelques fonctionnalités pour vous aider :
Une carte de mesure du ratio ouverture/fermeture de la veille de votre bâtiment
À quoi ça sert ?
Cette carte vous permet de visualiser en un clin d’œil les sites qui consomment le plus pendant leurs horaires de fermeture.
En général, un site bien piloté a un ratio élevé car il consomme bien plus durant les heures d’ouverture que pendant les heures de fermeture.
Cette carte s’affiche dès que vous avez renseigné une adresse postale pour au moins l’un des sites de votre organisation et que :
- Ce site contient un ou plusieurs compteurs d’électricité qui remontent des données de consommation ;
- Ce site possède une plage d’ouverture déclarée pour au moins un jour de la semaine.
Comment ça marche ?
- Chaque repère sur la carte représente un site qui a pu être géolocalisé grâce à l’adresse renseignée dans sa fiche détaillée.
- Le chiffre affiché sur le repère est le rapport, pour ce site, de la consommation durant les heures d’ouverture et de la consommation durant les heures de fermeture du jour précédent. Les horaires d’ouverture / fermeture sont celles renseignées dans la fiche détaillée du site.
- Si le site était fermé la veille, alors le ratio est calculé sur la base du dernier jour pour lequel il existe des données de consommation et ce, dans la limite d’une semaine.
- Un système d’étoiles et de jeu de couleurs permet de classifier les sites et de les comparer entre eux.
- Ce classement n’a pas valeur de jugement ; il met objectivement en avant les performances des sites et les affecte à une catégorie qui permet de les distinguer plus facilement.
Des courbes de visualisation de consommation multisite
À quoi ça sert ?
Lorsque vous avez plusieurs sites dans votre organisation et plusieurs compteurs d’électricité qui remontent de la donnée, vous pouvez visualiser soit :
- La consommation cumulée de plusieurs sites afin de connaitre le total ;
- Une courbe par site pour pouvoir comparer les sites entre eux.
Comment ça marche ?
Vous pouvez analyser différents types de courbe :
- Consommation (kWh) ;
- Puissance active (kW) ;
- Puissance apparente (kVA) ;
- Puissance réactive totale (kVAr) cette donnée dépend des compteurs et est plus rarement disponible ;
- Puissance réactive inductive (kVAr) cette donnée dépend des compteurs et est plus rarement disponible ;
- Puissance réactive capacitive (kVAr) cette donnée dépend des compteurs et est plus rarement disponible.
Un nuage de points pour suivre l’évolution de votre performance énergétique
À quoi ça sert ?
Le graphique d’évolution de la performance énergétique est un repère afin de pouvoir identifier, par rapport à une organisation que vous aurez défini, les sites qui dérivent. Pour cela, un ratio est calculé en fonction de la consommation du site en kWh par rapport à la surface de ce dernier.
Afin de pouvoir accéder à ce graphique d’évolution de la performance énergétique, il faut :
- Avoir créé vos sites ;
- Avoir rattaché les compteurs électriques à chacun des sites ;
- Avoir renseigné la superficie du site en m² au moment de la création du site.
Comment ça marche ?
- Le graphique d’évolution de la performance énergétique s’obtient automatiquement à partir du moment où vous avez saisi les informations nécessaires lors de la création du site.
- Lorsque vous arrivez sur le tableau de bord de votre parc, vous aurez un graphique reprenant l’ensemble des sites que vous possédez.
- Sur l’axe vertical apparaît la consommation en kWh du site, et sur l’axe horizontal le ratio journalier surfacique en kWh/m².
- Vous bénéficiez d’un recul sur 90 derniers jours.
- Pour faire avancer le calendrier, il vous suffit d’appuyer sur le bouton Play ou de faire glisser le curseur sur la ligne prévue à cet effet.
L’App est disponible directement depuis https://app.eficia.com/#/register
Découvrez les premières fonctionnalités de l’application de suivi énergétique d’Eficia
Le marché de l’énergie connaît une situation sans précédent, avec des tarifs d’électricité qui se sont envolés partout en Europe ces derniers mois.
Pour autant, si le gouvernement appelle à la sobriété énergétique, quelles sont les solutions qui s’offrent à vous ?
Comment pouvez-vous réduire votre consommation si vous ne savez pas réellement identifier comment l’énergie est consommée, ni quelles performances peuvent-être améliorées ?
En premier lieu, accédez à votre donnée énergétique pour pouvoir l’analyser et prendre les décisions nécessaires, grâce aux fonctionnalités disponibles sur l’application.
Alertes de dépassement de puissance souscrite
À quoi ça sert ?
Lorsque vous dépassez la puissance souscrite de votre compteur d’électricité, votre fournisseur d’énergie vous facture la surconsommation. Soyez alerté au plus vite plutôt que d’attendre la facture à la fin du mois.
Comment ça marche ?
À chaque dépassement de puissance souscrite d’un site sur lequel vous avez créé une alerte vous recevrez un mail. L’adresse mail utilisée est celle de votre compte sur l’App. Vous pouvez à tout moment vous désabonner pour ne pas recevoir de mail.
Vous pouvez choisir d’être alerté en cas de dépassement immédiat (dès la première seconde de dépassement) ou bien au bout d’un certain temps (si je dépasse plus d’une heure consécutive par exemple).
Carte de chaleur des consommations
À quoi ça sert ?
Identifiez d’un coup d’œil les heures de la semaine où vous avez le plus consommé.
Comment ça marche ?
- Chaque case de la carte représente la consommation en kWh sur 1 heure de la semaine
- Plus le carré est rouge, plus la consommation du site est importante, et inversement ; plus le carré est beige, moins la consommation en kWh est importante.
- Cela permet de distinguer en clin d’œil les plages de fortes consommations et les consommations en heure anormales (un carré rouge en milieu de la nuit par exemple)
Exemple si votre site n’est jamais ouvert le dimanche et que vos équipements tels que l’éclairage, le chauffage et la climatisation sont systématiquement éteints ce jour-là, alors vous devriez être alerté si vous constatez des cases foncées, identiques aux données des jours où tous vos équipements sont en fonctionnement.
Tableau d’impact carbone
À quoi ça sert ?
Ce tableau permet de distinguer si les émissions de carbone liées à la consommation du/des site(s) consulté(s) ont augmenté ou diminué par rapport au même mois de l’année dernière.
Ce tableau s’affiche à condition que le site que vous consultez possède un compteur télé relevable, c’est à dire un compteur dont nous pouvons récupérer les données de consommation auprès d’ENEDIS et pour lequel il existe des données de consommation à afficher pour l’un des deux mois observés.
Comment ça marche ?
Ce tableau permet de visualiser 3 indicateurs que nous calculons :
- La consommation totale du/des site(s) sur les 2 périodes observées : chaque bâtiment (immeuble, maison etc.) émet des émissions de CO2, générées en grande partie par leur consommation ;
- Les émissions carbones totales du/des site(s) sur les 2 périodes observées : l’impact des émissions de CO2 émis par la consommation est mesuré à l’aide d’une unité appeler la tonne “équivalent CO2” ;
- L’équivalent arbre en charge d’absorber les émissions : tout au long de sa vie, un arbre absorbe et rejette du CO2 dans l’environnement car il en a besoin pour pousser. Planter des arbres permet donc de compenser la pollution générée par le stockage de CO2.
L’App est disponible directement depuis https://app.eficia.com/#/register
Le décret tertiaire, dispositif crucial face à l’inflation et aux objectifs climatiques
À l’heure où l’État français vise une neutralité carbone à horizon 2050, le Dispositif Éco Efficacité Tertiaire (DEET), également appelé « décret tertiaire », n’est pas un énième coup d’épée dans l’eau. Par Alric Marc, fondateur d’Eficia
S’inscrivant dans le prolongement des rapports du GIEC et plus spécifiquement de la loi ELAN promulguée en 2018, cette nouvelle réglementation en vigueur depuis fin 2019 tend à réduire considérablement et progressivement la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de l’Hexagone, responsables à eux seuls d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Elle s’adresse aussi bien aux propriétaires qu’aux locataires de bâtiments dont la surface d’exploitation est supérieure ou égale à 1 000 m2 et constitue de fait un véritable levier de massification de la rénovation énergétique du parc tertiaire, autant public que privé.
Et sa mise en œuvre va prochainement se concrétiser par une première étape durant laquelle les entreprises devront impérativement avoir leurs données de consommation énergétique finale de 2020 et 2021 sur la plate-forme Operat de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
Une formidable opportunité pour les entreprises
Si de nombreuses mesures imposées par l’État peuvent rimer avec charge supplémentaire et complexité, ce n’est pas le cas du décret tertiaire. L’amende administrative de 1500 euros pour les personnes physiques (et 7500 euros pour les personnes morales) en cas de non-respect pourrait presque paraître facultative tant il est intéressant pour une organisation de suivre cette réglementation, sans que cela ne soit trop fastidieux.
En effet, après avoir déclaré les surfaces auxquelles elle est assujettie et choisi un seuil ou une année de référence liés aux objectifs demandés, le décret lui permet de faire un état des lieux de la construction et d’étudier toutes les solutions d’amélioration possibles pour calculer le retour sur investissement généré. Si celui-ci est inférieur à 6 ans, mais que l’entreprise décide de ne pas effectuer pas les travaux, elle est obligée de le justifier. Cependant, à dire vrai, aujourd’hui, les solutions sur le marché sont rentabilisées en 1 ou 2 ans, d’autant plus si elles sont cumulées. Ce décret constitue un facteur clé dans la levée de certains freins et va agir à plusieurs niveaux, y compris en faveur de l’éducation à la transition écologique de l’ensemble des collaborateurs. Il permet aux entreprises de découvrir des solutions performantes et de faire à termes des économies substantielles surtout en cette période où les montants des contrats de fourniture d’énergie vont potentiellement tripler.
En résumé, tout en offrant aux entreprises la possibilité d’être plus vertueuses via les différentes actions qu’elles doivent entreprendre (améliorer la performance énergétique des bâtiments ; installer des équipements performants et mettre en place des dispositifs de contrôle et gestion active de ces appareils ; faire évoluer le comportement des occupants), le décret tertiaire va permettre de limiter l’impact de l’inflation et accompagner la conduite du changement.
Une nouvelle pierre à l’édifice de la transition énergétique dans le tertiaire
S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Les entreprises n’ont d’ailleurs plus d’excuses, car de nombreuses aides financières sont proposées par les pouvoirs publics. Par exemple, l’ADEME peut financer 50% du coût d’une assistance à maîtrise d’ouvrage qui réalisera les études et interventions nécessaires au Contrat de performance énergétique (plafond : 100.000 euros). Il est également possible d’activer les Certificats d’économie d’énergie (CEE), accordés sous forme de primes et permettent de réduire le coût des travaux de 30 à 60%.
Toutefois, s’il s’applique déjà aux industriels et aux transports, force est de constater qu’il reste limité dans la mesure où il ne tient pas compte de certains critères fondamentaux, tels que les achats effectués à l’étranger qui engendrent une dette carbone considérable. Il mériterait d’être enrichi pour pouvoir répondre aux problématiques qui peuvent se poser à nous dans ce contexte de crise. Par exemple, pourquoi ne pas instaurer une taxe carbone proportionnelle aux émissions de carbone aux frontières ? Les entreprises pourraient ainsi quantifier dans le détail leur empreinte carbone. En y intégrant certaines données, sa portée impacterait l’ensemble de la chaîne de valeurs d’une organisation et deviendrait mondiale. Mais en dépit de cette analyse, le décret va avoir des effets à la fois en termes sociaux, économiques et environnementaux qui seront ressentis prochainement.
Avec le décret tertiaire, les enjeux sont de taille : réduire les consommations d’énergie d’au moins 40% d’ici à 2030, 50% d’ici à 2040 et 60% d’ici à 2050. Associé au décret BACS (« Building Automation & Control Systems ») qui oblige à installer des systèmes de régulation intelligents à échéance 2025 si la puissance nominale de chauffage du bâtiment est > 290 kW, le retour sur investissement pour une entreprise et ses effets bénéfiques à l’échelle micro comme macro n’en seront que plus rapides. Ces réglementations viennent renforcer l’idée qu’il est temps, plus que jamais, d’agir pour l’avenir, mais qu’il reste aussi beaucoup à faire.
L’ONU décerne le label triple gold à EFICIA pour la troisième année consécutive dans le cadre du programme « Neutral Climatique Maintenant »
Parce qu’accompagner les entreprises dans leur transition énergétique nous imposait d’être nous-mêmes un modèle pour les autres…
EFICIA, jeune entreprise française innovante spécialisée dans le pilotage énergétique des bâtiments tertiaires, se voit décerner pour la troisième année consécutive le label triple gold de l’ONU dans le cadre de son programme Neutralité climatique maintenant. Cette distinction symbolise à elle seule l’engagement d’EFICIA dans la construction de ce monde qui change où chaque entreprise doit devenir un acteur du changement face au défi climatique.
Lancée en 2015, l’initiative Neutralité climatique maintenant vise à « encourager tous les citoyens à passer à l’action pour contribuer à atteindre l’objectif d’un monde neutre sur le plan climatique avant le milieu du siècle, conformément à l’Accord de Paris ». Contrairement aux différents labels RSE existants sur le marché français, le label de l’ONU est dédié au carbone. Il implique trois actions de la part des entreprises qui y postulent : quantifier leurs émissions de carbone, les réduire de 5% par an et les compenser. Pour aider les entreprises sur ce dernier axe, l’ONU a notamment mis en place un système de financement de projets de compensation.
Au quotidien, EFICIA accompagne ses clients dans la performance énergétique de leurs bâtiments. Quantifier l’impact et les gains carbone des entreprises qui lui font confiance fait donc partie intégrante de sa démarche.
« Travailler à faire réaliser des économies d’énergie à nos clients ne doit pas générer plus d’impact carbone de notre côté. Les entreprises de notre écosystème doivent être des exemples et cela a toujours été un élément essentiel dans notre démarche. J’ai donc construit un outil interne permettant de calculer l’impact carbone de chacun de nos achats, même d’un simple stylo » explique Alric Marc, fondateur et président d’EFICIA. « Notre premier constat a été que nous permettons à nos clients de réduire leur émissions 30 fois plus que nous n’en émettons et il était pour nous évident de tout mettre en œuvre pour réduire notre propre impact et, nous nous sommes engagés dans divers projets afin de compenser l’intégralité de nos émissions. Nous avons ainsi participé au financement de la création de centrales hydroélectriques au Chili et en Inde, des pays qui produisent encore aujourd’hui majoritairement de l’électricité à partir du charbon. »
Aujourd’hui et pour la troisième année consécutive, EFICIA obtient ainsi la note maximale sur chacun des trois axes de l’initiative Neutralité climatique maintenant.
Le plan de sobriété énergétique pour vos bâtiments tertiaires en 3 étapes
Comment les entreprises peuvent-elles se mobiliser pour la sobriété et l’efficacité énergétique avec des premières actions simples et à effet immédiat ?
EFICIA vous accompagne déjà depuis de nombreuses années sur ces sujets et vous propose aujourd’hui – en attendant de pouvoir engager les investissements plus long terme – une check-list anti gaspillage spéciale bâtiments tertiaires pour cet hiver à risque.
Les actions que votre équipe technique peut mettre en place
- Limiter le chauffage à 19° ou 18° (et même 17° Ecowatt).
- Piloter son chauffage en fonction de la météo, des horaires d’activité et de l’inertie thermique du bâtiment. Exemple : démarrage et un arrêt anticipés le matin et un arrêt à 17h00, les jours ouvrés uniquement.
- Conditionner le renouvellement de l’air en fonction de la qualité de l’air uniquement et l’arrêter durant les heures de fermeture.
- Changer les éclairages qui ne sont pas encore en LED.
- Installer des capteurs de présence pour piloter les éclairages des zones d’accueil, pause et passages.
- Limiter les éclairages entre 8h et 13h en particulier (qui sont les heures de pointe en journée) et jusqu’à la tombée de la nuit.
- Éteindre l’éclairage intérieur des bâtiments lors des périodes de fermeture et réduire l’éclairage extérieur des bâtiments, notamment publicitaire.
- Installer des multiprises avec interrupteurs pour tous les postes de travail et y brancher les appareils qui restent en veille (écrans, chargeurs, ECL individuels, relais wifi…).
- Couper le wifi lorsque les bureaux sont fermés.
- Limiter le nombre d’équipements et éviter leur surdimensionnement (nombre d’écrans, taille de ces écrans, puissance du matériel informatique par rapport au besoin…)
Les recommandations à faire à vos collaborateurs
- Éteindre son ordinateur et son téléphone le soir.
- Couper la multiprise de son poste de travail chaque soir en partant.
- Nettoyer sa boite mail tous les mois.
- Réduire ou arrêter les systèmes audiovisuels non indispensables, tels que les projecteurs ou écrans des halls d’accueil ou des cafétérias aux heures de pointes (8h-13h & 17h-20h).
- Privilégier les moyens de mobilité douce ou transports en commun.
- Ne pas charger son véhicule électrique durant les heures de pointe (entre 8h et 13h et entre 17h et 20h) pour privilégier les heures creuses (entre 22h et 4h ou le weekend).
- Limiter l’usage de l’ascenseur quand cela est possible.
- S’habiller chaudement en hiver.
- Fermer les portes pour éviter la déperdition ou l’apport de chaleur.
Les directives que votre management peut suivre
- Concentrer les collaborateurs qui travaillent en open-space afin de libérer des zones à ne pas chauffer ni éclairer les jours de faibles affluences.
- Organiser un concours d’économies d’énergies entre les différents bureaux de l’entreprise grâce à l’App by Eficia.
- Sensibiliser les salariés aux enjeux de l’efficacité énergétique via des messages pédagogiques réguliers.
- Organiser le travail de manière à faciliter les trajets des collaborateurs hors heures de pic de circulation dans la mesure du possible.
- Sourcer les fournisseurs et partenaires localement afin, entre autres, de réduire les kilomètres parcourus par les produits.
- Privilégier les appareils reconditionnés (ordinateurs, téléphones…).
- Sensibiliser les collaborateurs à l’écoconduite et proposer de stages et formations.
- Mutualiser et limiter les livraisons de repas en ouvrant une Cantine 2.0.
Et pour surveiller quotidiennement votre consommation d’énergie et visualiser en temps réel les effets de vos actions de sobriété énergétique, l’App by EFICIA est votre meilleur allié !
➡ Un outil 100% gratuit et rapide, idéal pour suivre et analyser la performance énergétique de vos bâtiments
EFICIA démocratise le marché de l’énergie en lançant « l’App by EFICIA », une application de suivi énergétique 100% gratuite
Avec ce lancement, EFICIA affiche son ambition d’agir positivement sur la transition énergétique en mettant gratuitement à la disposition du plus grand nombre, des outils d’analyse et d’aide à la décision rapides et performants.
Après avoir obtenu, pour la troisième année consécutive, le prestigieux label « Climate Neutral Now » de l’ONU, symbolisant son engagement dans la construction d’un monde qui change, EFICIA va plus loin face au défi du siècle. La société experte apporte en effet une nouvelle fois sa contribution au marché en lançant un tout nouvel outil en ligne gratuit et facile d’utilisation, l’App, visant à démocratiser l’accès et l’analyse des données énergétiques, un outil d’aide à la décision pour toute personne, particulier ou entreprise, qui souhaiterait réduire sa consommation d’énergies.
« Accompagner de grands réseaux dans leur transition énergétique, en réalisant des économies d’énergie importantes et durables, reste notre moteur. L’obtention du label de l’ONU a été une étape, mais ce n’était qu’un début » explique Alric Marc, fondateur et président d’EFICIA. « Nous avions l’ambition d’accomplir un acte fort ; la COVID-19 et la publication du décret tertiaire ont été des déclencheurs. Nous avions cette volonté d’offrir à tous ceux qui n’en ont pas forcément les moyens, un outil simple, rapide et surtout totalement gratuit. Notre objectif est avant tout de démocratiser l’accès à la donnée énergétique et d’accompagner tous ceux qui souhaitent réduire leurs consommations d’énergie. L’application baptisée l’App est en ligne depuis le 5 septembre sur le site https ://eficia.com »
Simple et rapide d’utilisation, l’App n’a besoin que d’un numéro de compteur pour présenter un état des lieux complet des consommations. Quel que soit la typologie du site (point de vente, industriel, bureaux, logement individuel…) il est donc possible :
- d’avoir une vue globale de sa consommation grâce à un historique de plusieurs années,
- d’être alerté en cas de surconsommation,
- de suivre des indicateurs de performance,
- de définir des seuils de consommation,
- d’analyser l’évolution de la performance énergétique,
- de comparer des sites de même typologie entre eux.
Sur fond de crise, le marché de l’énergie connaît une situation sans précédent avec des tarifs d’électricité qui se sont envolés partout en Europe ces derniers mois, obligeant les entreprises et les particuliers à réagir pour trouver des solutions. Pour autant, si le gouvernement appelle à la sobriété énergétique, comment réduire sa consommation lorsqu’on ne sait pas réellement identifier comment l’énergie est consommée, ni quelles performances peuvent-être améliorées ?
La démarche d’EFICIA apporte ainsi les prémices d’une réponse à la crise, en aidant les organisations à amortir les effets des hausses de prix et à remplir les obligations réglementaires tout en agissant pour l’environnement.